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Sur le marché africain, Le Monde n'est pas seul, Le Point l'a fait avant lui et sans oublier sur ce sujet, l'incontournable Jeune Afrique. De nombreux médias français - mais pas seulement - ont la volonté de conquérir l'audience des 220 millions de locuteurs francophones principalement situés en Afrique subsaharienne. La francophonie est désormais devenue un marché pour les médias francophones, un marché économique. Et ce n'est pas la nouvelle secrétaire générale récemment élue, la Canadienne Michaëlle Jean qui dira le contraire. N'a-t-elle pas elle-même déclarée que l'OIF doit "se donner un ordre du jour économique"? Pendant longtemps, l'Afrique n'a que peu intéressée et surtout n'a su drainer derrière elle qu'une image bien négative. Il semble que ces temps soient révolus.
Annoncé comme un nouveau marché économique depuis plusieurs années, le continent africain a suscité de nombreux intérêts dans le monde entier. Il est vrai que nul ne peut ignorer aujourd'hui que l'économie a depuis longtemps pris le pas sur le politique. La France qui semble être souvent présentée dans les médias, comme avoir régulièrement un métro de retard dans la découverte de nouveaux marchés économiques découvre que l'Afrique est non seulement le continent où la croissance économique est impressionnante, où la natalité est la plus dynamique mais aussi l'espace où l'on parle le plus le français. Cela commence à faire beaucoup de qualités qu'il serait dommage d'ignorer. Donc cap vers l'Afrique entre autres pour nos médias. RFI, TV5 Monde et Canal+ Afrique y sont présents depuis longtemps, sans oublier les quelques sites internet africains en français à l'information riche et qui les premiers savent nous informer de ce qui se passe chez eux. Les Français ne sont évidemment pas seuls sur ce marché. D'autres médias de pays francophones regardent en direction de ce nouvel espace économique pour se développer où sont déjà présents en Afrique subsaharienne qu'ils soient européens ou maghrébins.
L'économie prime donc. C'est grâce à elle que les regards se posent à nouveau sur l'Afrique. Mais c'était avant, c'était jusqu'à il y a deux semaines, avant le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo. Aujourd'hui, il doit aussi y avoir le politique. Les médias qui se tournent, qui s'installent en Afrique ne pourront plus seulement y être pour sauver leurs peaux d'un point de vue économique, ils y seront aussi pour sauver notre peau. Aujourd'hui, les médias francophones en Afrique ont une mission et non des moindres. Celles de diffuser la connaissance, celles de faire comprendre voire de partager les valeurs de nos sociétés, celles de former, d'éduquer les futurs lecteurs. Cela peut sembler très pompeux voire prétentieux, ce n'est pourtant qu'un rappel des traditionnelles missions que doit remplir un média où qu'il diffuse.
A n'en pas douter c'est aussi comme cela que la bataille contre l'obscurantisme de certains cerveaux sera gagnée. Donner l'information le plus honnêtement possible, l'expliquer, donner la parole, enseigner l'histoire, c'est-à-dire les origines des faits, etc... L'éducation, la formation est évidemment derrière tout cela. Apprendre pour comprendre, apprendre pour réfléchir, apprendre pour remettre en cause, apprendre pour oser douter.
Annoncé comme un nouveau marché économique depuis plusieurs années, le continent africain a suscité de nombreux intérêts dans le monde entier. Il est vrai que nul ne peut ignorer aujourd'hui que l'économie a depuis longtemps pris le pas sur le politique. La France qui semble être souvent présentée dans les médias, comme avoir régulièrement un métro de retard dans la découverte de nouveaux marchés économiques découvre que l'Afrique est non seulement le continent où la croissance économique est impressionnante, où la natalité est la plus dynamique mais aussi l'espace où l'on parle le plus le français. Cela commence à faire beaucoup de qualités qu'il serait dommage d'ignorer. Donc cap vers l'Afrique entre autres pour nos médias. RFI, TV5 Monde et Canal+ Afrique y sont présents depuis longtemps, sans oublier les quelques sites internet africains en français à l'information riche et qui les premiers savent nous informer de ce qui se passe chez eux. Les Français ne sont évidemment pas seuls sur ce marché. D'autres médias de pays francophones regardent en direction de ce nouvel espace économique pour se développer où sont déjà présents en Afrique subsaharienne qu'ils soient européens ou maghrébins.
L'économie prime donc. C'est grâce à elle que les regards se posent à nouveau sur l'Afrique. Mais c'était avant, c'était jusqu'à il y a deux semaines, avant le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo. Aujourd'hui, il doit aussi y avoir le politique. Les médias qui se tournent, qui s'installent en Afrique ne pourront plus seulement y être pour sauver leurs peaux d'un point de vue économique, ils y seront aussi pour sauver notre peau. Aujourd'hui, les médias francophones en Afrique ont une mission et non des moindres. Celles de diffuser la connaissance, celles de faire comprendre voire de partager les valeurs de nos sociétés, celles de former, d'éduquer les futurs lecteurs. Cela peut sembler très pompeux voire prétentieux, ce n'est pourtant qu'un rappel des traditionnelles missions que doit remplir un média où qu'il diffuse.
A n'en pas douter c'est aussi comme cela que la bataille contre l'obscurantisme de certains cerveaux sera gagnée. Donner l'information le plus honnêtement possible, l'expliquer, donner la parole, enseigner l'histoire, c'est-à-dire les origines des faits, etc... L'éducation, la formation est évidemment derrière tout cela. Apprendre pour comprendre, apprendre pour réfléchir, apprendre pour remettre en cause, apprendre pour oser douter.