Edito 28 07 19.m4a (1.93 Mo)
Ce club-là ne devrait pas tenir très longtemps mais pour l’instant, il peut s’enorgueillir de près de la moitié des dirigeants du G20 qui, rappelons-le, réunit les principales puissances riches et émergentes du monde. Dans ce club peu sélect, on retrouve désormais le Royaume-Uni, mais aussi les Etats-Unis, le Brésil, l’Italie, l’Australie, l’Inde, l’Argentine, la Russie, l’Arabie saoudite et la Turquie, cela commence en effet à faire beaucoup ! Par définition la pratique de leur théorie les oppose. Les membres de ce club ont pour eux de sentir la détresse de millions de personnes face à un système politique et économique dévoyé et de leur proposer de prétendues solutions. Et si nombre d’entre eux pratiquent une politique conservatrice, ils la dispensent avec des moyens modernes du XXIe siècle. Ce sont souvent les rois des réseaux sociaux, système par définition populiste puisqu’ils passent par-dessus les institutions démocratiques. Malheureusement, nombreux sont ceux qui tendent l’oreille. A qui la faute? A l’autre club? Qui justifie désormais sa raison d’être par la présence de l’autre. Ceux qui tentent de résister aux chants des sirènes des premiers restent prêts à les soutenir, mais pour combien de temps encore?
Car, il faut dire que le club des "démocrates", encore majoritaires – mais pour aussi combien de temps encore? – perd peu à peu toute crédibilité. Lire que le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre – représentant de la justice en France – avait dédouané les policiers mis en cause dans l'affaire Legay - vous vous souvenez de cette femme de 73 ans bousculée par les forces de l’ordre et blessée à la tête lors d’une manifestation de Gilets jaunes - pour ne pas "embarrasser" le président Emmanuel Macron, est difficilement acceptable. Et pourtant, assassiner ainsi les derniers espoirs d’une justice indépendante face au politique, interdit désormais aux membres de ce club de s’en revendiquer. Mieux encore, personne ne semble réclamer la démission de ce procureur, mais qui désormais pourra avoir confiance en lui? Comment lutter contre les terribles conséquences des nationalismes et le rejet des élites traditionnelles incarnées par les technocrates et les experts, si celles-ci trahissent? Il est par conséquent urgent de batailler contre le sentiment de croissance des inégalités, non seulement ressenti par les classes populaires mais désormais aussi par les classes moyennes.
Toutefois, la donne pourrait changer pour ces deux clubs avec l’arrivée d’un troisième, incarné cette semaine par la Suédoise Greta Thunberg. Invitée en France pour intervenir devant les députés, ces derniers ne sont pas restés indifférents. Tout aura été reproché à cette jeune fille - son âge, ses soutiens, son incapacité à réfléchir par elle-même, etc.., par ceux et celles qui ne font justement pas assez face au changement climatique, par exemple en votant, - curieuse coïncidence de calendrier - au même moment le CETA, ce fameux accord d’échange entre le Canada et la France sur nombre de produits agricoles.
Difficile en effet d’imaginer que la jeune Suédoise n’a pas derrière elle, des soutiens, ces fameux représentants du "capitalisme vert". Et difficile d’imaginer que ce système comme tous les autres ne sera pas dévoyé, car dans capitalisme vert, il y a vert mais surtout et avant tout, pour l’instant capitalisme. En attendant, le message porte auprès d’une génération qui s’inquiète à juste titre de son avenir quand d’autres s’inquiètent de leur carrière. Le message de Greta Thunberg est authentique et il ne doit pas être ignoré parce qu’il s’agit d’une fille, jeune qui ne va plus en classe. Au contraire, les méthodes de communication là aussi sont fondamentales et ma foi si la cause est juste, pourquoi pas?
Car, il faut dire que le club des "démocrates", encore majoritaires – mais pour aussi combien de temps encore? – perd peu à peu toute crédibilité. Lire que le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre – représentant de la justice en France – avait dédouané les policiers mis en cause dans l'affaire Legay - vous vous souvenez de cette femme de 73 ans bousculée par les forces de l’ordre et blessée à la tête lors d’une manifestation de Gilets jaunes - pour ne pas "embarrasser" le président Emmanuel Macron, est difficilement acceptable. Et pourtant, assassiner ainsi les derniers espoirs d’une justice indépendante face au politique, interdit désormais aux membres de ce club de s’en revendiquer. Mieux encore, personne ne semble réclamer la démission de ce procureur, mais qui désormais pourra avoir confiance en lui? Comment lutter contre les terribles conséquences des nationalismes et le rejet des élites traditionnelles incarnées par les technocrates et les experts, si celles-ci trahissent? Il est par conséquent urgent de batailler contre le sentiment de croissance des inégalités, non seulement ressenti par les classes populaires mais désormais aussi par les classes moyennes.
Toutefois, la donne pourrait changer pour ces deux clubs avec l’arrivée d’un troisième, incarné cette semaine par la Suédoise Greta Thunberg. Invitée en France pour intervenir devant les députés, ces derniers ne sont pas restés indifférents. Tout aura été reproché à cette jeune fille - son âge, ses soutiens, son incapacité à réfléchir par elle-même, etc.., par ceux et celles qui ne font justement pas assez face au changement climatique, par exemple en votant, - curieuse coïncidence de calendrier - au même moment le CETA, ce fameux accord d’échange entre le Canada et la France sur nombre de produits agricoles.
Difficile en effet d’imaginer que la jeune Suédoise n’a pas derrière elle, des soutiens, ces fameux représentants du "capitalisme vert". Et difficile d’imaginer que ce système comme tous les autres ne sera pas dévoyé, car dans capitalisme vert, il y a vert mais surtout et avant tout, pour l’instant capitalisme. En attendant, le message porte auprès d’une génération qui s’inquiète à juste titre de son avenir quand d’autres s’inquiètent de leur carrière. Le message de Greta Thunberg est authentique et il ne doit pas être ignoré parce qu’il s’agit d’une fille, jeune qui ne va plus en classe. Au contraire, les méthodes de communication là aussi sont fondamentales et ma foi si la cause est juste, pourquoi pas?