Edito250218.mp3 (2.06 Mo)
Le 11 mars 2011, un tremblement de terre de magnitude 9 sur l'échelle de Richter et un tsunami entraînaient l'un des plus graves accidents nucléaires de l'histoire dans la centrale de Fukushima au Japon.
Il y a sept ans, 18.400 Japonais disparaissaient et 200.000 étaient évacués. Il faut croire que ces chiffres ne sont pas encore assez impressionnants pour frapper les consciences.
22 février 2018, 500 policiers, pas moins semble-t-il, prennent d’assaut le camp des opposants au projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure dans la Meuse. Pas n’importe lesquels paraît-il, les plus radioactifs de tout le parc français. 500 gendarmes pour déloger 15 opposants nichés dans les arbres tels des hiboux… Cela donne déjà le ton. Mais ce n’est pas de cela dont nous voulons parler aujourd’hui.
Sept ans et nous n’avons toujours pas compris. Toujours pas compris que l’énergie nucléaire n’est pas maîtrisable. Cette énergie est mortelle. Certes le nucléaire ne produit pas de CO2 mais reste l’énergie la plus onéreuse à exploiter, sans parler de notre dépendance vis-à-vis des pays producteurs d’uranium. N’est-il pas temps de développer les énergies éternelles, celles qui existent depuis toujours, les renouvelables? Vous savez, celles que nous avons négligées, sous la pression de certains parce que pas assez génératrices de numéraire mais devenues indispensables dans le cadre de la transition énergétique obligatoire. Bien sûr, elle ne sont pas exemptes de pollution, là aussi cela reste la moins mauvaise solution.
En 1986, l’explosion d’un réacteur à Tchernobyl en Ukraine n’avait pas entamé la foi des Français dans l’énergie nucléaire et ce malgré les bêtises pures et simples racontées par les politiciens et les médias à l’époque. Qui ne se souvient de la théorie du nuage radioactif bloqué au-dessus de la frontière française? Mais les temps ont chargé, et depuis Fukushima, les Français ont évolué et ont compris le risque majeur que laisse planer sur leur vie, le nucléaire. La communication sur le sujet et le comportement erratique de nos gouvernements ne sont pas faits pour nous rassurer, alors que c’est à eux qu’a été confiée la gestion de ce risque. Au gré des changements d’hommes et de femmes et des lobbying, aucune politique claire et nette ne s’affiche. L’actuel ministre de l’Écologie n’a-t-il pas déclaré qu’il fallait choisir "la moins mauvaise solution" en ce qui concerne les déchets radioactifs? Vous savez celui-là même qui, il y a deux ans, avait été pris en photo, un panneau à la main, où était inscrit: "Cigéo Bure, je dis non!".
Et c’est quoi la moins mauvaise solution? Vous me direz qu’il faut bien en faire quelque chose de ces déchets et que les enfouir, c’est aussi une idée pour les oublier. Mais on ne les oubliera pas s’ils contaminent la nappe phréatique. On comprend que l’enfouissement est irréversible alors que dans quelques années, les scientifiques auront peut-être trouvé une solution. La meilleure étant encore une fois d’arrêter l’exploitation de l’énergie nucléaire. Mais il est vrai qu’il faut bien faire quelque chose des déchets actuels. Les exemples d’enfouissement en Allemagne et aux États-Unis ne sont pas faits pour nous rassurer. La nature s’est rebellée. Tout cela transpire l’incertitude et par conséquent l’inquiétude. L’homme et la femme développent une énergie qu’ils ne maitrisent pas, aux risques et aux conséquences aujourd’hui incalculables.
Cette prétention est insupportable aux yeux de ceux qui subissent cette morgue politique et scientifique. Qui aujourd’hui aurait envie de vivre à Bure sachant que sous ses pieds se trouve une bombe nucléaire? Qui aura envie d’exploiter et de vendre des produits agricoles qui auraient poussé sur ou près d’un champ radioactif? La vie de Bure et de ses environs se terminera avec l’enfouissement de ces déchets. Ne laissons pas faire!
Il y a sept ans, 18.400 Japonais disparaissaient et 200.000 étaient évacués. Il faut croire que ces chiffres ne sont pas encore assez impressionnants pour frapper les consciences.
22 février 2018, 500 policiers, pas moins semble-t-il, prennent d’assaut le camp des opposants au projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure dans la Meuse. Pas n’importe lesquels paraît-il, les plus radioactifs de tout le parc français. 500 gendarmes pour déloger 15 opposants nichés dans les arbres tels des hiboux… Cela donne déjà le ton. Mais ce n’est pas de cela dont nous voulons parler aujourd’hui.
Sept ans et nous n’avons toujours pas compris. Toujours pas compris que l’énergie nucléaire n’est pas maîtrisable. Cette énergie est mortelle. Certes le nucléaire ne produit pas de CO2 mais reste l’énergie la plus onéreuse à exploiter, sans parler de notre dépendance vis-à-vis des pays producteurs d’uranium. N’est-il pas temps de développer les énergies éternelles, celles qui existent depuis toujours, les renouvelables? Vous savez, celles que nous avons négligées, sous la pression de certains parce que pas assez génératrices de numéraire mais devenues indispensables dans le cadre de la transition énergétique obligatoire. Bien sûr, elle ne sont pas exemptes de pollution, là aussi cela reste la moins mauvaise solution.
En 1986, l’explosion d’un réacteur à Tchernobyl en Ukraine n’avait pas entamé la foi des Français dans l’énergie nucléaire et ce malgré les bêtises pures et simples racontées par les politiciens et les médias à l’époque. Qui ne se souvient de la théorie du nuage radioactif bloqué au-dessus de la frontière française? Mais les temps ont chargé, et depuis Fukushima, les Français ont évolué et ont compris le risque majeur que laisse planer sur leur vie, le nucléaire. La communication sur le sujet et le comportement erratique de nos gouvernements ne sont pas faits pour nous rassurer, alors que c’est à eux qu’a été confiée la gestion de ce risque. Au gré des changements d’hommes et de femmes et des lobbying, aucune politique claire et nette ne s’affiche. L’actuel ministre de l’Écologie n’a-t-il pas déclaré qu’il fallait choisir "la moins mauvaise solution" en ce qui concerne les déchets radioactifs? Vous savez celui-là même qui, il y a deux ans, avait été pris en photo, un panneau à la main, où était inscrit: "Cigéo Bure, je dis non!".
Et c’est quoi la moins mauvaise solution? Vous me direz qu’il faut bien en faire quelque chose de ces déchets et que les enfouir, c’est aussi une idée pour les oublier. Mais on ne les oubliera pas s’ils contaminent la nappe phréatique. On comprend que l’enfouissement est irréversible alors que dans quelques années, les scientifiques auront peut-être trouvé une solution. La meilleure étant encore une fois d’arrêter l’exploitation de l’énergie nucléaire. Mais il est vrai qu’il faut bien faire quelque chose des déchets actuels. Les exemples d’enfouissement en Allemagne et aux États-Unis ne sont pas faits pour nous rassurer. La nature s’est rebellée. Tout cela transpire l’incertitude et par conséquent l’inquiétude. L’homme et la femme développent une énergie qu’ils ne maitrisent pas, aux risques et aux conséquences aujourd’hui incalculables.
Cette prétention est insupportable aux yeux de ceux qui subissent cette morgue politique et scientifique. Qui aujourd’hui aurait envie de vivre à Bure sachant que sous ses pieds se trouve une bombe nucléaire? Qui aura envie d’exploiter et de vendre des produits agricoles qui auraient poussé sur ou près d’un champ radioactif? La vie de Bure et de ses environs se terminera avec l’enfouissement de ces déchets. Ne laissons pas faire!