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La Commission européenne n’avait vraiment pas besoin de ce nouveau scandale! Après avoir appris cet été que son ancien président Manuel Barroso s’était reconverti dans la banque - mais en était-il vraiment sorti le temps de son mandat? On nous annonce qu’une de ses anciennes collègues bruxelloises avait des parts dans une société offshore aux Bahamas; cela tient vraiment de l’aberration. Et pas dans n’importe qu’elle société. Une société spécialisée dans l’énergie, elle qui justement était en charge de lutter contre les concurrences loyales ou pas. C’est tellement gros qu’au départ, on se méfie. L’info doit être une intox. D’autant plus que la dame nie, refusant sûrement l’idée que le piège puisse se refermer sur elle, puis finit par reconnaître les faits, bien obligée. L’affaire ne pouvait pas être plus limpide pour illustrer le fossé abyssal qui sépare ceux qui profitent du système que l’on appelle à tort "élites", le terme semblant en effet très mal choisi et les autres, c’est-à-dire "le peuple", expression vague dont nous parlions plus haut. Comment peut-on monter si haut dans la hiérarchie sociale de notre monde et être naïve et inconsciente au point de ne pas en suivre l’évolution? Ces soi-disant élites naviguent dans des sphères si étrangères aux communs des mortels qu’ils semblent ne même pas avoir pris la peine d’organiser leur défense au cas où ils se feraient prendre, l’idée ne leur venant même pas à l’esprit. Leur temps est fini, ils n’en sont pas encore conscients. Et il est temps car leurs agissements portent tort à une institution, l’Union européenne en l’occurrence qui reste un modèle de collaboration entre nations et qui bon gré mal gré est un exemple de coopération envié dans le monde entier. Comment en sommes-nous arrivés à rejeter cette institution, comme en France certains rejettent la république? Avec les conséquences que l’on voit se dessiner à l’est de l’Europe d’où les propositions de réformes proviennent actuellement. Le groupe de Visegrad fait de plus en plus parler de lui. Pourquoi pas? Mais il faut espérer qu’ils ne construiront pas leur unité sur des bases négatives que sont le rejet, la ségrégation, la peur toujours, confère la Pologne qui veut réhabilité l’interdiction de l’avortement!… Affaire à suivre. Ou alors serait-ce un retour à la réalité? Force est de constater la difficile cohabitation ethnique aux États-Unis où la police tue plus chaque année que les terroristes. Et le plus souvent, ce sont des policiers blancs qui tirent sur leurs concitoyens noirs. Sur le continent africain, la marche vers la démocratie subit des soubresauts, et comme pour certains en Europe, il est difficile de laisser la place aux autres. C’est ainsi que Le Parisien nous a appris cette semaine que les trois derniers présidents de la République française coûtaient aux contribuables que nous sommes 10,3 millions d’euros par an. D’où peut-être l’enthousiasme jugé par certains indécent de Christine Boutin annonçant à tort le décès de Jacques Chirac…
Résultats, les initiatives viennent et viendront de la base que l’on oppose à tort ou à raison à l’élite. Des propositions comme celle du revenu de base, qui passe progressivement du statut d’utopie à nouveau modèle de société. Le regard que nous portons sur les handicapés devient de plus en plus léger et fait partie intégrante de cette évolution. Aujourd’hui, les pays s’enorgueillissent des résultats de leurs champions handicapés, il n’était que temps qu’ils soient considérés et reconnus dans leurs différences enrichissantes. Malgré tout, nous avançons.
Résultats, les initiatives viennent et viendront de la base que l’on oppose à tort ou à raison à l’élite. Des propositions comme celle du revenu de base, qui passe progressivement du statut d’utopie à nouveau modèle de société. Le regard que nous portons sur les handicapés devient de plus en plus léger et fait partie intégrante de cette évolution. Aujourd’hui, les pays s’enorgueillissent des résultats de leurs champions handicapés, il n’était que temps qu’ils soient considérés et reconnus dans leurs différences enrichissantes. Malgré tout, nous avançons.