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Ce choix ne pouvait être plus d’actualité car Il faut dire que l’atmosphère internationale en ce moment est assez tendue et nous le devons surtout à la Corée du Nord et à ses sempiternelles démonstrations de la force nucléaire qu’elle se targue de détenir. Mais aussi au président des États-Unis d’Amérique avec ses perpétuels commentaires laissant volontairement flotter un doute sur ses intentions.
La Corée du Nord a acquis dans les années '80/90, la technologie nucléaire nécessaire pour construire une bombe et ce semble-t-il à grand renfort de dollars donnés au Pakistan qui dément bien évidemment. Dorénavant, ce n’est plus le problème, le mal est fait. Mis au ban de la communauté internationale depuis la fin de la guerre de Corée en 1954, le régime de Pyongyang a ainsi réussi à sortir par la mauvaise porte de son isolement mondial en convainquant ses compatriotes de l’éternelle menace extérieure.
D’abord signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en vigueur depuis 1968, la Corée s’en est évidemment retirée car accusée par ce que l’on appelle communément la communauté internationale de mener un programme, qui n’a pas été longtemps clandestin, d’armement nucléaire. Les premiers essais ont lieu en 2006 et depuis 5 autres au moins ont été effectués. Le Japon avec les États-Unis sont considérés comme les premières cibles.
Aussi, depuis l’élection en novembre 2016 de Donald Trump, ne faut-il pas s’étonner de ses réactions face au problème coréen. La communication du président des États-Unis d’Amérique n’appartient qu’à lui, elle reste souvent absconse et mystérieuse. Ainsi, depuis l’annonce par le comité suédois de décerner à l’ICAN, le prix Nobel de la Paix, Donald Trump a-t-il publié divers tweets ne pouvant que laisser ses lecteurs perplexes. "Les accords passés et les montants massifs d’argent versés n’ont pas eu d’effet. Les accords ont été violés avant même que l’encre ne soit sèche. Désolé, mais il y a qu’une seule chose qui marchera avec la Corée du Nord"… L’on se demande bien quoi? Ou plutôt on a peur de comprendre… Cela veut tout et rien dire mais lorsque l’on connait l’homme cela ne peut qu’inquiéter. Encore une fois, ce prix Nobel ne pouvait pas mieux tomber et pourtant dès sa réception, il semble qu’il ne servira pas à grand-chose, ignoré si ce n’est bafoué par les grands de ce monde qui semblent ignorer sciemment les inquiétudes de ce que l’on appelle cette fois-ci communément la société civile.
Décidément, la communication est un art qui ne se maitrise pas aisément. Sans vouloir être redondante, difficile d’ignorer la dernière saillie du président français sur le bordel. Comment un homme qui semble si lissé et maîtrisé, peut-il régulièrement s’oublier ainsi dans son vocabulaire et ses expressions? Y-a-t-il un concours entre Trump et Macron? A qui choquerait le plus son opinion publique et aussi l’internationale? Cela devient ridicule, et incriminer les journalistes de les relever, encore plus. Non seulement le chef de l’État critique ceux qui font leur métier, mais en plus il leur reproche de faire diversion face aux sujets importants. La faute à qui? La forme actuellement et Emmanuel Macron le sait mieux que quiconque, prévaut sur le fond. En provoquant et en braquant ainsi une partie des Français, en affichant ce mépris de classe qui jusqu’alors n’osait s’exprimer que dans les salons avertis, le président français ouvre une brèche dans le consensus national. Celui qui permet à tous de cohabiter en plus ou moins bonne intelligence. Avec autant d’insouciance inconsciente que Donald Trump, le chef de l’État français encourage par ses provocations langagières, une catégorisation simpliste de la population: les riches, les pauvres; les courageux, les fainéants; les gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien, etc… Pas plus que lui nous ne sommes favorables à la langue de bois, mais s’agit-il bien de cela? S’agit-il bien de franchise et non pas de mépris révélé par le pouvoir? Vu le florilège de ces "petites phrases", on pourra à ce rythme, à la fin du mandat présidentiel, en faire une publication. Pas sûr que ce soit un best-seller…
La Corée du Nord a acquis dans les années '80/90, la technologie nucléaire nécessaire pour construire une bombe et ce semble-t-il à grand renfort de dollars donnés au Pakistan qui dément bien évidemment. Dorénavant, ce n’est plus le problème, le mal est fait. Mis au ban de la communauté internationale depuis la fin de la guerre de Corée en 1954, le régime de Pyongyang a ainsi réussi à sortir par la mauvaise porte de son isolement mondial en convainquant ses compatriotes de l’éternelle menace extérieure.
D’abord signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en vigueur depuis 1968, la Corée s’en est évidemment retirée car accusée par ce que l’on appelle communément la communauté internationale de mener un programme, qui n’a pas été longtemps clandestin, d’armement nucléaire. Les premiers essais ont lieu en 2006 et depuis 5 autres au moins ont été effectués. Le Japon avec les États-Unis sont considérés comme les premières cibles.
Aussi, depuis l’élection en novembre 2016 de Donald Trump, ne faut-il pas s’étonner de ses réactions face au problème coréen. La communication du président des États-Unis d’Amérique n’appartient qu’à lui, elle reste souvent absconse et mystérieuse. Ainsi, depuis l’annonce par le comité suédois de décerner à l’ICAN, le prix Nobel de la Paix, Donald Trump a-t-il publié divers tweets ne pouvant que laisser ses lecteurs perplexes. "Les accords passés et les montants massifs d’argent versés n’ont pas eu d’effet. Les accords ont été violés avant même que l’encre ne soit sèche. Désolé, mais il y a qu’une seule chose qui marchera avec la Corée du Nord"… L’on se demande bien quoi? Ou plutôt on a peur de comprendre… Cela veut tout et rien dire mais lorsque l’on connait l’homme cela ne peut qu’inquiéter. Encore une fois, ce prix Nobel ne pouvait pas mieux tomber et pourtant dès sa réception, il semble qu’il ne servira pas à grand-chose, ignoré si ce n’est bafoué par les grands de ce monde qui semblent ignorer sciemment les inquiétudes de ce que l’on appelle cette fois-ci communément la société civile.
Décidément, la communication est un art qui ne se maitrise pas aisément. Sans vouloir être redondante, difficile d’ignorer la dernière saillie du président français sur le bordel. Comment un homme qui semble si lissé et maîtrisé, peut-il régulièrement s’oublier ainsi dans son vocabulaire et ses expressions? Y-a-t-il un concours entre Trump et Macron? A qui choquerait le plus son opinion publique et aussi l’internationale? Cela devient ridicule, et incriminer les journalistes de les relever, encore plus. Non seulement le chef de l’État critique ceux qui font leur métier, mais en plus il leur reproche de faire diversion face aux sujets importants. La faute à qui? La forme actuellement et Emmanuel Macron le sait mieux que quiconque, prévaut sur le fond. En provoquant et en braquant ainsi une partie des Français, en affichant ce mépris de classe qui jusqu’alors n’osait s’exprimer que dans les salons avertis, le président français ouvre une brèche dans le consensus national. Celui qui permet à tous de cohabiter en plus ou moins bonne intelligence. Avec autant d’insouciance inconsciente que Donald Trump, le chef de l’État français encourage par ses provocations langagières, une catégorisation simpliste de la population: les riches, les pauvres; les courageux, les fainéants; les gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien, etc… Pas plus que lui nous ne sommes favorables à la langue de bois, mais s’agit-il bien de cela? S’agit-il bien de franchise et non pas de mépris révélé par le pouvoir? Vu le florilège de ces "petites phrases", on pourra à ce rythme, à la fin du mandat présidentiel, en faire une publication. Pas sûr que ce soit un best-seller…