Edito 040617.mp3 (1.49 Mo)
Après ces premières rencontres et ces affrontements virils pour que les uns et les autres sachent à qui ils ont désormais à faire, il ne manquait plus qu’une belle occasion que Donald Trump a servie sur un plateau à Emmanuel Macron. Il le lui aurait demandé qu’il n’aurait pas pu faire mieux. Le 1er juin, le président Trump décide de sortir son pays des Accords de Paris après un suspense qui n’en était pas vraiment un. Un choix aux conséquences semble-t-il importantes puisque d’un seul coup, les Etats-Unis se retrouvent seuls sur la scène internationale, les autres pays rejoignant comme un seul homme, le président français qui a su très rapidement il faut le reconnaitre, tirer profit de la situation.
Les questions environnementales sont un sujet beau et porteur. On oublie vite il est vrai, que le président français, comme les autres candidats de la dernière campagne présidentielle d’ailleurs, n’a pas parlé ou si peu de ces questions. A tel point que certains s’en étaient inquiétés. Tout cela est oublié, désormais la France, grâce à Trump, est devenue le leader, que dis-je le sauveur de la planète. Encore un peu et la France d’un coup de baguette magique va recouvrer sa place de 3e voie que d’aucuns pensaient perdue à jamais sur la scène internationale… Excusez-moi, je m’emballais, nous ne sommes plus à l'époque de la guerre froide. Les Etats-Unis ne semblent plus se battre contre les Russes, bien au contraire et à en croire les médias, ils seraient même à leur botte par intérêt économique et financier.
Le président Macron qui se présente comme un Européen convaincu ne peut par conséquent, œuvrer que dans ce sens. Rappeler aux deux grands frères désormais plus vraiment ennemis qu’il va falloir compter avec l’Europe. C’est du moins ainsi que nous devons l’envisager. Mais pas sûr que ce soit ainsi que les Français le comprennent. Et ce ne sera pas grâce aux médias que le message européen va mieux passer. C’est du moins ce que l’on décrypte des commentaires lus, vus ou entendus, forgés à coup de sentiments nationaux rances sur ce qui doit être interprété comme une victoire française avant tout. Et à une semaine des élections législatives cela ne pouvait pas mieux tomber pour le président et le gouvernement français qui ne les contrediront donc pas.
En revanche, ce qui ne pouvait pas plus mal tomber, c’est le commentaire fait discrètement mais malheureusement enregistré, sur les Comoriens par notre super président. Lui qui a si bien assuré sur le plan international n’a pas pu s’empêcher un trait d’humour très noir, trop noir pour qu’il passe inaperçu. Après les "sans dents" du président Hollande, nous aurons désormais les "kwassa-kwassa" du président Macron. Et oui, le sauveur de la planète, méprise ceux qui tentent au risque de leur vie, de sauver leur vie. Entendez par là, ceux qui n’ont pas le choix entre mourir et mourir. Et vu les relations qu’entretiennent les médias avec le nouveau président, ceux-ci n’allaient certainement pas se faire discrets pour maintenir ce début d’état de grâce.
Les questions environnementales sont un sujet beau et porteur. On oublie vite il est vrai, que le président français, comme les autres candidats de la dernière campagne présidentielle d’ailleurs, n’a pas parlé ou si peu de ces questions. A tel point que certains s’en étaient inquiétés. Tout cela est oublié, désormais la France, grâce à Trump, est devenue le leader, que dis-je le sauveur de la planète. Encore un peu et la France d’un coup de baguette magique va recouvrer sa place de 3e voie que d’aucuns pensaient perdue à jamais sur la scène internationale… Excusez-moi, je m’emballais, nous ne sommes plus à l'époque de la guerre froide. Les Etats-Unis ne semblent plus se battre contre les Russes, bien au contraire et à en croire les médias, ils seraient même à leur botte par intérêt économique et financier.
Le président Macron qui se présente comme un Européen convaincu ne peut par conséquent, œuvrer que dans ce sens. Rappeler aux deux grands frères désormais plus vraiment ennemis qu’il va falloir compter avec l’Europe. C’est du moins ainsi que nous devons l’envisager. Mais pas sûr que ce soit ainsi que les Français le comprennent. Et ce ne sera pas grâce aux médias que le message européen va mieux passer. C’est du moins ce que l’on décrypte des commentaires lus, vus ou entendus, forgés à coup de sentiments nationaux rances sur ce qui doit être interprété comme une victoire française avant tout. Et à une semaine des élections législatives cela ne pouvait pas mieux tomber pour le président et le gouvernement français qui ne les contrediront donc pas.
En revanche, ce qui ne pouvait pas plus mal tomber, c’est le commentaire fait discrètement mais malheureusement enregistré, sur les Comoriens par notre super président. Lui qui a si bien assuré sur le plan international n’a pas pu s’empêcher un trait d’humour très noir, trop noir pour qu’il passe inaperçu. Après les "sans dents" du président Hollande, nous aurons désormais les "kwassa-kwassa" du président Macron. Et oui, le sauveur de la planète, méprise ceux qui tentent au risque de leur vie, de sauver leur vie. Entendez par là, ceux qui n’ont pas le choix entre mourir et mourir. Et vu les relations qu’entretiennent les médias avec le nouveau président, ceux-ci n’allaient certainement pas se faire discrets pour maintenir ce début d’état de grâce.