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Depuis la rentrée de septembre 2017, le président français martèle dans les différents médias, les mesures prises par son gouvernement en faveur des défavorisés et sa volonté de maintenir les acquis de la classe moyenne particulièrement inquiète d’un éventuel déclassement. Cette semaine, celles prises par le ministre de l’Éducation nationale tentent d’aller dans ce sens et de rappeler cette volonté: port de l’uniforme, mise en place de chorales, interdiction des téléphones portables, etc… Solutions qui semblent être plus un placebo qu’autre chose, nombre d’établissements scolaires aujourd’hui répondant déjà complètement ou partiellement à ces critères. Tout en étant un autre débat, les questions d’éducation semblent pourtant en être le cœur. Toujours dans ce rapport, les économistes expliquent le phénomène de paupérisation de la société américaine par entre autres "une inégalité considérable en matière d'éducation" et "une fiscalité de moins en moins progressive» montrant ainsi que les politiques publiques ont un fort impact sur les inégalités".
Qualifié souvent de "président des riches", Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne croyait pas à la théorie du ruissellement qui prétend que la fortune des plus riches profite aux plus modestes. Qui ne serait d’accord avec lui? Depuis les débuts de l’humanité, et surtout depuis la mise en place du système capitaliste, on a rarement vu un riche rendre riche un pauvre. Les riches peuvent donner du travail aux pauvres, les rémunérer pour cela, mais jamais au point de les rendre eux-mêmes riches!
Convaincre les contribuables de la classe moyenne, base même de nos démocraties que la suppression de l’ISF, la baisse des APL ou encore la hausse de la CSG pour les retraités, soient dans leur intérêt ne sera pas une tâche aisée. Surtout dans le contexte actuel et après la publication d’un tel rapport. En s’appropriant la théorie de "la cordée", le président Macron a tenu à préciser en plus, qu’il ne fallait pas "jeter des cailloux aux premiers de cordées", sous-entendant qu’il faut laisser les riches être riches en ne les empêchant pas d’agir, toujours dans l’idée que leurs activités engendrent de la richesse qui pourrait profiter à d’autres. Quelqu’un pourrait-il nous expliquer la différence entre ces deux théories?
Rassurons-nous pour l’heure, il vaut mieux vivre en Europe occidentale qu’ailleurs. En effet, c’est ici que les inégalités entre riches et pauvres stagnent et ne se creusent pas comme aux États-Unis - ce qui ne semble pas être une surprise au vu de la politique de leur président - tout comme en Russie ou en Chine. C’est ainsi que les revenus des classes moyennes se sont maintenus au cours des 40 dernières années, celui des riches a augmenté de 27%, alors que les pauvres ne captaient que 12% seulement des richesses.
Pour qu’en Europe et ailleurs les inégalités ne se renforcent pas, il semble urgent encore une fois de revoir notre façon d’appréhender notre société. Faut-il rappeler que celle-ci ne se maintient que grâce à un équilibre décent entre riches et pauvres, et que par conséquent, il n’est pas utile qu’une personne qui gagne plus de 5.000€ se plaigne d’avoir vu son revenu s’amoindrir en se mettant au service de la République, à moins évidemment qu’elle ne l’ait fait pour d’autres raisons que celles de servir son pays.
Dans les pays où les économies se sont libéralisées depuis les années '90, les inégalités se sont accentuées de façon phénoménale et le pouvoir par définition ne peut plus être détenu que par quelques oligarques qui refusent de le partager. Est-ce de ce type de société que nous voulons?
Qualifié souvent de "président des riches", Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne croyait pas à la théorie du ruissellement qui prétend que la fortune des plus riches profite aux plus modestes. Qui ne serait d’accord avec lui? Depuis les débuts de l’humanité, et surtout depuis la mise en place du système capitaliste, on a rarement vu un riche rendre riche un pauvre. Les riches peuvent donner du travail aux pauvres, les rémunérer pour cela, mais jamais au point de les rendre eux-mêmes riches!
Convaincre les contribuables de la classe moyenne, base même de nos démocraties que la suppression de l’ISF, la baisse des APL ou encore la hausse de la CSG pour les retraités, soient dans leur intérêt ne sera pas une tâche aisée. Surtout dans le contexte actuel et après la publication d’un tel rapport. En s’appropriant la théorie de "la cordée", le président Macron a tenu à préciser en plus, qu’il ne fallait pas "jeter des cailloux aux premiers de cordées", sous-entendant qu’il faut laisser les riches être riches en ne les empêchant pas d’agir, toujours dans l’idée que leurs activités engendrent de la richesse qui pourrait profiter à d’autres. Quelqu’un pourrait-il nous expliquer la différence entre ces deux théories?
Rassurons-nous pour l’heure, il vaut mieux vivre en Europe occidentale qu’ailleurs. En effet, c’est ici que les inégalités entre riches et pauvres stagnent et ne se creusent pas comme aux États-Unis - ce qui ne semble pas être une surprise au vu de la politique de leur président - tout comme en Russie ou en Chine. C’est ainsi que les revenus des classes moyennes se sont maintenus au cours des 40 dernières années, celui des riches a augmenté de 27%, alors que les pauvres ne captaient que 12% seulement des richesses.
Pour qu’en Europe et ailleurs les inégalités ne se renforcent pas, il semble urgent encore une fois de revoir notre façon d’appréhender notre société. Faut-il rappeler que celle-ci ne se maintient que grâce à un équilibre décent entre riches et pauvres, et que par conséquent, il n’est pas utile qu’une personne qui gagne plus de 5.000€ se plaigne d’avoir vu son revenu s’amoindrir en se mettant au service de la République, à moins évidemment qu’elle ne l’ait fait pour d’autres raisons que celles de servir son pays.
Dans les pays où les économies se sont libéralisées depuis les années '90, les inégalités se sont accentuées de façon phénoménale et le pouvoir par définition ne peut plus être détenu que par quelques oligarques qui refusent de le partager. Est-ce de ce type de société que nous voulons?