Edito 200817.mp3 (1.49 Mo)
Permettez-moi de les énumérer sans plus de commentaires, les faits étant à eux seuls surréalistes:
A Charlottesville, aux États-Unis d’abord, où des manifestations favorables à la suprématie de la race blanche ont entraîné la mort d’une femme qui ne pensait pas être supérieure à d’autres grâce à la blancheur de sa peau.
A Ouagadougou, au Burkina Faso ensuite, 18 personnes ont péri sous l’assaut de Djihadistes qui pensent que leur religion est supérieure aux autres pratiquées.
A Barcelone et à Cambrils, en Espagne, pour les mêmes raisons, 14 personnes ont été assassinés dans deux attentats coup sur coup.
A Helsinki, en Finlande, enfin, un homme poignarde deux femmes et blesse d’autres personnes. La motivation de l’assaillant aurait été sa volonté de tuer des femmes.
Next? Quelle ville sera la prochaine sur la liste?
Tuer par refus de l’autre semble être la nouvelle activité estivale à la mode. On tue l’autre parce qu’il est autre justement, c’est-à-dire différent. On le tue parce qu’il n’a pas la même couleur de peau, pas la même religion ou encore pas le même sexe et que l’autre effraye tellement qu’on préfère l’éliminer. Faut-il être couard, si peu sure de ce que l’on est et si peu curieux!
Les réactions de nos gouvernants, anciens ou nouveaux restent les mêmes. Désormais le rituel est établi. Quelques messages de condoléances aux dirigeants où ont eu lieu les attentats, les médias publient les nécrologies des victimes, des manifestations de paix et de soutien avec bougies et nounours sont organisées sur les lieux et ailleurs, des débats sont orchestrés où chacun peut plus ou moins s’exprimer sur le sujet sans pour autant semble-t-il faire avancer le fameux débat. Et plus rien. La vie reprend ses droits, son train-train quotidien. Pourtant, les raisons de ces actes meurtriers sont toujours présents, les racines du mal sont toujours sous terre prêtent à pousser au moindre rayon de soleil.
Car manifestement, le problème n’est pas lié qu’à une question d’islamisme radical et meurtrier. Celui-ci existe et il n’est pas question de le nier. Mais comme existe tout autant le racisme et le "féminiscisme". Les premiers se donnent aujourd’hui plus de moyens pour tuer et éradiquer l’autre, mais la philosophie qui les motive est la même pour tous: le rejet de l’autre. Le problème se situe dans l’essence même de la nature humaine et par conséquent se retrouve dans les sociétés dans lesquelles nous évoluons. Trouvons les motivations de ceux qui tirent les ficelles, dénonçons-les, luttons contre elles et nous pourrons stopper leur bras meurtrier; ces pauvres types manipulés et tués au nom d’idées simplistes auxquelles ils ont souscrits faute de mieux.
Cela semble tellement utopiste qu’il semble difficile d’y croire. Mais avons-nous le choix? Si rien ne change, pourquoi espérer que cela s’arrête? Si les priorités de nos sociétés restent l’argent, le travail et la compétition et autres prépotences encore tout aussi sympathiques alors nous avons intérêt à faire des stocks de bougies et de nounours.
A Charlottesville, aux États-Unis d’abord, où des manifestations favorables à la suprématie de la race blanche ont entraîné la mort d’une femme qui ne pensait pas être supérieure à d’autres grâce à la blancheur de sa peau.
A Ouagadougou, au Burkina Faso ensuite, 18 personnes ont péri sous l’assaut de Djihadistes qui pensent que leur religion est supérieure aux autres pratiquées.
A Barcelone et à Cambrils, en Espagne, pour les mêmes raisons, 14 personnes ont été assassinés dans deux attentats coup sur coup.
A Helsinki, en Finlande, enfin, un homme poignarde deux femmes et blesse d’autres personnes. La motivation de l’assaillant aurait été sa volonté de tuer des femmes.
Next? Quelle ville sera la prochaine sur la liste?
Tuer par refus de l’autre semble être la nouvelle activité estivale à la mode. On tue l’autre parce qu’il est autre justement, c’est-à-dire différent. On le tue parce qu’il n’a pas la même couleur de peau, pas la même religion ou encore pas le même sexe et que l’autre effraye tellement qu’on préfère l’éliminer. Faut-il être couard, si peu sure de ce que l’on est et si peu curieux!
Les réactions de nos gouvernants, anciens ou nouveaux restent les mêmes. Désormais le rituel est établi. Quelques messages de condoléances aux dirigeants où ont eu lieu les attentats, les médias publient les nécrologies des victimes, des manifestations de paix et de soutien avec bougies et nounours sont organisées sur les lieux et ailleurs, des débats sont orchestrés où chacun peut plus ou moins s’exprimer sur le sujet sans pour autant semble-t-il faire avancer le fameux débat. Et plus rien. La vie reprend ses droits, son train-train quotidien. Pourtant, les raisons de ces actes meurtriers sont toujours présents, les racines du mal sont toujours sous terre prêtent à pousser au moindre rayon de soleil.
Car manifestement, le problème n’est pas lié qu’à une question d’islamisme radical et meurtrier. Celui-ci existe et il n’est pas question de le nier. Mais comme existe tout autant le racisme et le "féminiscisme". Les premiers se donnent aujourd’hui plus de moyens pour tuer et éradiquer l’autre, mais la philosophie qui les motive est la même pour tous: le rejet de l’autre. Le problème se situe dans l’essence même de la nature humaine et par conséquent se retrouve dans les sociétés dans lesquelles nous évoluons. Trouvons les motivations de ceux qui tirent les ficelles, dénonçons-les, luttons contre elles et nous pourrons stopper leur bras meurtrier; ces pauvres types manipulés et tués au nom d’idées simplistes auxquelles ils ont souscrits faute de mieux.
Cela semble tellement utopiste qu’il semble difficile d’y croire. Mais avons-nous le choix? Si rien ne change, pourquoi espérer que cela s’arrête? Si les priorités de nos sociétés restent l’argent, le travail et la compétition et autres prépotences encore tout aussi sympathiques alors nous avons intérêt à faire des stocks de bougies et de nounours.