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Benoit Hamon s’était fortement engagé dans la voie de la rénovation avec le revenu universel, mais à peine avait-il remporté les primaires socialistes, ce fut un beau retour en arrière, soit disant face à la réalité. François Fillon, en visite dans une maison de retraite, tente d’établir un dialogue impossible avec des aides-soignantes exténuées par leur travail, auxquelles il réplique dette et économie: incompréhension totale de part et d’autres. Marine Le Pen se proclame pro-nucléaire et déclare qu’elle élue, les éoliennes disparaitront… Cela promet!
Pourtant ce ne sont pas les exemples qui manquent. Des exemples qui prouvent que l’on peut changer la société en un monde meilleur. Et que l’on ne nous parle pas d’utopies. Il y a 70 ans, cela peut nous faire rire aujourd’hui, mais la sécurité sociale comme son beau nom l’indique était une véritable utopie. Et les congés payés de 1936 ou les droits des femmes, qui il y a encore 50 ans n’avaient pas le droit d’ouvrir un compte bancaire à leur nom, par exemple. Cela semble irréel aujourd’hui et pourtant…
Alors qu’est-ce qui nous empêche de continuer cette belle aventure de l’utopie? Rien ou plutôt si des hommes et des femmes qui ne sont plus capables aujourd’hui de nous faire rêver; de porter le message d’espoir d’un monde meilleur. Résultat, les tensions et les exacerbations enflent, les extrêmes s’épanouissent au soleil du malheur de l’homme et de la femme.
Si les exemples anciens sont pléthores, les propositions d’avenir ne le sont pas moins. Et pendant que certains parlent d’autres agissent. Et nul ne pourra ignorer que c’est la société, le citoyen de base qui agit et pas les hommes ou les femmes politiques.
On meurt de faim dans la Corne d’Afrique, un jeune youtubeur arrive à lever près de deux millions d’euros, à affréter un avion et à leur envoyer de la nourriture. Huit sans-abris meurent chaque nuit dans les rues en France et que faisons-nous? Pourquoi acceptons-nous l’insupportable? Au Canada, il y a une ville où il n’y a aucun sans-abris, pourquoi ne pas s’en inspirer? Les problèmes de nos sociétés ont des solutions.
Quelques candidats ont déclaré vouloir abandonner les 35 heures pour revenir à plus de souplesse dans les heures de travail. Une ville en Suède a fait l’expérience opposée. Le monde salarié ne s’en est évidemment pas porté plus mal, bien au contraire. Avec l’alternance politique, la ville a arrêté l’expérience, soi-disant pour une raison de coût. Mais combien coûte le chômage à nos sociétés? Et pas qu’en sonnant et trébuchant, mais aussi d’un point de vue social et humain.
Il y a aussi, rendons leur ce mérite, des élus locaux qui proposent de nouvelles alternatives. Tel le maire social-écologiste de Grand-Synthe qui accueille des réfugiés décemment et c’est surtout cela qui compte.
La démocratie qui est la nôtre aujourd’hui est à réinventer. Notre système politique a, comme tout un chacun, besoin de mutations. Ces changements doivent d’abord et avant tout se faire au niveau du système qui ensuite entraînera automatiquement un changement au niveau des hommes et des femmes qui veulent en être les leaders, si tant est que nous en ayons encore besoin...
Pourtant ce ne sont pas les exemples qui manquent. Des exemples qui prouvent que l’on peut changer la société en un monde meilleur. Et que l’on ne nous parle pas d’utopies. Il y a 70 ans, cela peut nous faire rire aujourd’hui, mais la sécurité sociale comme son beau nom l’indique était une véritable utopie. Et les congés payés de 1936 ou les droits des femmes, qui il y a encore 50 ans n’avaient pas le droit d’ouvrir un compte bancaire à leur nom, par exemple. Cela semble irréel aujourd’hui et pourtant…
Alors qu’est-ce qui nous empêche de continuer cette belle aventure de l’utopie? Rien ou plutôt si des hommes et des femmes qui ne sont plus capables aujourd’hui de nous faire rêver; de porter le message d’espoir d’un monde meilleur. Résultat, les tensions et les exacerbations enflent, les extrêmes s’épanouissent au soleil du malheur de l’homme et de la femme.
Si les exemples anciens sont pléthores, les propositions d’avenir ne le sont pas moins. Et pendant que certains parlent d’autres agissent. Et nul ne pourra ignorer que c’est la société, le citoyen de base qui agit et pas les hommes ou les femmes politiques.
On meurt de faim dans la Corne d’Afrique, un jeune youtubeur arrive à lever près de deux millions d’euros, à affréter un avion et à leur envoyer de la nourriture. Huit sans-abris meurent chaque nuit dans les rues en France et que faisons-nous? Pourquoi acceptons-nous l’insupportable? Au Canada, il y a une ville où il n’y a aucun sans-abris, pourquoi ne pas s’en inspirer? Les problèmes de nos sociétés ont des solutions.
Quelques candidats ont déclaré vouloir abandonner les 35 heures pour revenir à plus de souplesse dans les heures de travail. Une ville en Suède a fait l’expérience opposée. Le monde salarié ne s’en est évidemment pas porté plus mal, bien au contraire. Avec l’alternance politique, la ville a arrêté l’expérience, soi-disant pour une raison de coût. Mais combien coûte le chômage à nos sociétés? Et pas qu’en sonnant et trébuchant, mais aussi d’un point de vue social et humain.
Il y a aussi, rendons leur ce mérite, des élus locaux qui proposent de nouvelles alternatives. Tel le maire social-écologiste de Grand-Synthe qui accueille des réfugiés décemment et c’est surtout cela qui compte.
La démocratie qui est la nôtre aujourd’hui est à réinventer. Notre système politique a, comme tout un chacun, besoin de mutations. Ces changements doivent d’abord et avant tout se faire au niveau du système qui ensuite entraînera automatiquement un changement au niveau des hommes et des femmes qui veulent en être les leaders, si tant est que nous en ayons encore besoin...