Développemen durable et industrialisation.mp3 (381.67 Ko)
"Souvent, quand les gens pensent à l'industrie, ils pensent à la pollution et aux mauvaises pratiques en matière de travail", a souligné le secrétaire général de l'ONU lors de ce forum organisé par l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI). "Mais quand les pays s'industrialisent d'une manière inclusive et durable, ils peuvent créer des emplois décents et préserver leurs ressources sans exploiter l'environnement ou les gens". Du moins, c'est ce qu'il faut espérer et ce qui parfois existe.
Alors que l'industrialisation n'a pas été inclue dans les Objectifs du Millénaire pour le développement qui ont été établis en 2000 et qui arrivent à échéance en 2015, une industrialisation inclusive et durable fait partie des thèmes discutés pour élaborer le programme de développement pour l'après 2015. Il y a là peut-être une erreur et des objectifs à revoir. Les relations avec les industries sont si complexes et si souvent sujets à interprétation qu'il est difficile de savoir si en prenant en compte l'industrialisation, on ne fait pas tout simplement entrer le loup dans la bergerie mais en même temps comment faire autrement?
Le Groupe de travail de l'ONU sur les objectifs de développement durable (ODD) a proposé que l'objectif numéro 9 consiste à "construire des infrastructures résilientes, à promouvoir une industrialisation durable et à favoriser l'innovation". Assistons-nous là à une nouvelle approche des relations entre développement durable et industrialisation?
Selon le Secrétaire général, l'ONUDI a été parmi les premiers à "proposer un modèle concret pour rendre opérationnel et faire avancer l'ODD 9 avec le Programme de partenariat pays". En même temps, c'est son travail. "Ce programme réunit différents partenaires, sous l'autorité des gouvernements, pour coordonner et optimiser la contribution de chacun et rassembler les ressources", a-t-il encore ajouté. Plus particulièrement, Ban Kimoon a salué les efforts de l'ONUDI et des gouvernements du Sénégal et d’Éthiopie pour réaliser une industrialisation durable dans ces deux pays à travers ce programme. A nous dans un prochain papier de nous pencher sur les réalisations de ces deux pays qui justifient le titre d'exemple. "Ils servent d'exemple pour le reste d'entre nous sur la manière dont des partenariats peuvent accélérer les investissements publics et attirer l'argent privé dans les secteurs industriels clés", a-t-il enfin souligné.
Affaire à suivre.
Alors que l'industrialisation n'a pas été inclue dans les Objectifs du Millénaire pour le développement qui ont été établis en 2000 et qui arrivent à échéance en 2015, une industrialisation inclusive et durable fait partie des thèmes discutés pour élaborer le programme de développement pour l'après 2015. Il y a là peut-être une erreur et des objectifs à revoir. Les relations avec les industries sont si complexes et si souvent sujets à interprétation qu'il est difficile de savoir si en prenant en compte l'industrialisation, on ne fait pas tout simplement entrer le loup dans la bergerie mais en même temps comment faire autrement?
Le Groupe de travail de l'ONU sur les objectifs de développement durable (ODD) a proposé que l'objectif numéro 9 consiste à "construire des infrastructures résilientes, à promouvoir une industrialisation durable et à favoriser l'innovation". Assistons-nous là à une nouvelle approche des relations entre développement durable et industrialisation?
Selon le Secrétaire général, l'ONUDI a été parmi les premiers à "proposer un modèle concret pour rendre opérationnel et faire avancer l'ODD 9 avec le Programme de partenariat pays". En même temps, c'est son travail. "Ce programme réunit différents partenaires, sous l'autorité des gouvernements, pour coordonner et optimiser la contribution de chacun et rassembler les ressources", a-t-il encore ajouté. Plus particulièrement, Ban Kimoon a salué les efforts de l'ONUDI et des gouvernements du Sénégal et d’Éthiopie pour réaliser une industrialisation durable dans ces deux pays à travers ce programme. A nous dans un prochain papier de nous pencher sur les réalisations de ces deux pays qui justifient le titre d'exemple. "Ils servent d'exemple pour le reste d'entre nous sur la manière dont des partenariats peuvent accélérer les investissements publics et attirer l'argent privé dans les secteurs industriels clés", a-t-il enfin souligné.
Affaire à suivre.