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Rappelons les faits. Mardi 11 septembre 2018, le Parlement européen vote l’activation de l’article 7 du traité de l’Union dont les éventuelles conséquences pourraient être rien de moins que la suspension du droit de vote de la Hongrie au sein des institutions communautaires.
Ce vote a fait suite à un rapport d’une députée hollandaise écologiste, Judith Sargentini, pour dénoncer les différents manquements de la Hongrie concernant la démocratie, les droits humains avec la gestion de la crise migratoire et des associations qui aident les migrants, la liberté de la presse, de la justice, etc… Valeurs fondamentales estimées communes à tous les pays membres de l’Union européenne.
Le Premier ministre hongrois est venu en personne défendre sa politique face à ses détracteurs. Il savait à l’avance qu’il serait en partie lâché par des députés de son parti, le PPE et plus particulièrement par l’Autriche. Sebastian Kurtz actuel président de l’Union européenne jusqu’à la fin de l’année, sait qu’il ne pourra y avoir qu’un seul chef au sein du PPE parmi ceux qui défendent violemment la politique anti-migratoire et que par conséquent il doit se démarquer de Viktor Orbán. Contrairement à ce qu’on a pu lire dans la presse, ce dernier n’a certainement pas fait le déplacement à Strasbourg pour dissuader les députés européens de voter contre le déclenchement de l’article 7, car comme on a pu l’entendre ou le lire, son discours fut loin d’être modéré. Il est allé jusqu’au bout de son projet et n’a manifesté aucun regret ni aucune volonté de changement de direction dans la politique hongroise.
Par conséquent, les députés européens et les médias ont encore une fois offert au chef du gouvernement hongrois une tribune pour s’exprimer et défendre sa politique intérieure et extérieure. Face à son propre camp, il sait désormais sur qui il peut ou non compter. Lâché par la majorité d’entre eux, comment pourra-t-il faire autrement que de s’en détacher et créer un autre mouvement dont il est clair qu’il en sera la tête de file et tout cela évidemment avant les prochaines échéances européennes. Sans vouloir lire dans une boule de cristal, il est difficile de croire que tout cela n’était pas prévu de longue date. Fonder un nouveau parti des pays dits "illibéraux" et en prendre la tête. Rejoindre l’extrême droite pourrait être une option - les appels du pied de Farage et Bay sont manifestes mais rapidement une rivalité pour prendre la tête du mouvement pourrait se mettre en place avec le vrai faux Premier ministre italien Salvini. En Europe centrale, Viktor Orbán est incontestablement le chef des pays de Visegrad, celui qu’on entend parler sur toutes les ondes, porte-voix des pays voisins.
Aussi, si ce vote est historique comme on a pu le lire, ce n’est pas parce que c’est la deuxième fois qu’il est voté - les Polonais y avaient eu droit avant, sans conséquence pour l’instant d’ailleurs - mais parce qu’il donne encore une fois au chef du gouvernement hongrois non seulement la possibilité de s’exprimer mais surtout l’obligation - comment pourrait-il faire autrement, lâché par la majorité de ses petits camarades, - de se démarquer plus encore au sein d’un nouveau mouvement.
Ceux qui se drapent dans les valeurs démocratiques encouragent consciemment ou non, Viktor Orbán à se démarquer. Ces guerres intestines au sein de l’Union européennes l’empêchent de concentrer toute son énergie dans une politique qu’il faudrait commune face au monde. Mais voilà, c’est sans prendre en compte les petites ambitions de chacun qui n’ont que faire de l’intérêt général.
Ce vote a fait suite à un rapport d’une députée hollandaise écologiste, Judith Sargentini, pour dénoncer les différents manquements de la Hongrie concernant la démocratie, les droits humains avec la gestion de la crise migratoire et des associations qui aident les migrants, la liberté de la presse, de la justice, etc… Valeurs fondamentales estimées communes à tous les pays membres de l’Union européenne.
Le Premier ministre hongrois est venu en personne défendre sa politique face à ses détracteurs. Il savait à l’avance qu’il serait en partie lâché par des députés de son parti, le PPE et plus particulièrement par l’Autriche. Sebastian Kurtz actuel président de l’Union européenne jusqu’à la fin de l’année, sait qu’il ne pourra y avoir qu’un seul chef au sein du PPE parmi ceux qui défendent violemment la politique anti-migratoire et que par conséquent il doit se démarquer de Viktor Orbán. Contrairement à ce qu’on a pu lire dans la presse, ce dernier n’a certainement pas fait le déplacement à Strasbourg pour dissuader les députés européens de voter contre le déclenchement de l’article 7, car comme on a pu l’entendre ou le lire, son discours fut loin d’être modéré. Il est allé jusqu’au bout de son projet et n’a manifesté aucun regret ni aucune volonté de changement de direction dans la politique hongroise.
Par conséquent, les députés européens et les médias ont encore une fois offert au chef du gouvernement hongrois une tribune pour s’exprimer et défendre sa politique intérieure et extérieure. Face à son propre camp, il sait désormais sur qui il peut ou non compter. Lâché par la majorité d’entre eux, comment pourra-t-il faire autrement que de s’en détacher et créer un autre mouvement dont il est clair qu’il en sera la tête de file et tout cela évidemment avant les prochaines échéances européennes. Sans vouloir lire dans une boule de cristal, il est difficile de croire que tout cela n’était pas prévu de longue date. Fonder un nouveau parti des pays dits "illibéraux" et en prendre la tête. Rejoindre l’extrême droite pourrait être une option - les appels du pied de Farage et Bay sont manifestes mais rapidement une rivalité pour prendre la tête du mouvement pourrait se mettre en place avec le vrai faux Premier ministre italien Salvini. En Europe centrale, Viktor Orbán est incontestablement le chef des pays de Visegrad, celui qu’on entend parler sur toutes les ondes, porte-voix des pays voisins.
Aussi, si ce vote est historique comme on a pu le lire, ce n’est pas parce que c’est la deuxième fois qu’il est voté - les Polonais y avaient eu droit avant, sans conséquence pour l’instant d’ailleurs - mais parce qu’il donne encore une fois au chef du gouvernement hongrois non seulement la possibilité de s’exprimer mais surtout l’obligation - comment pourrait-il faire autrement, lâché par la majorité de ses petits camarades, - de se démarquer plus encore au sein d’un nouveau mouvement.
Ceux qui se drapent dans les valeurs démocratiques encouragent consciemment ou non, Viktor Orbán à se démarquer. Ces guerres intestines au sein de l’Union européennes l’empêchent de concentrer toute son énergie dans une politique qu’il faudrait commune face au monde. Mais voilà, c’est sans prendre en compte les petites ambitions de chacun qui n’ont que faire de l’intérêt général.