Regard décalé Kosovo.mp3 (441.67 Ko)
Vous avez dit Kosovo? On vous répond: trafic de drogue, d'êtres humains, d'organes, etc... la liste n'est pas exhaustive. Si nombre d'entre nous ont encore du mal à situer le Kosovo sur une carte, le nom de ce pays fait malheureusement encore trop souvent échos à des impressions et autres sensations négatives. Sans nier cette réalité, le pays et surtout ses habitants vaut la peine de s'y arrêter.
Les médias, les journalistes sont entre autres des acteurs de la mise en place de ce pays. Leur rôle dans l'information, et dans la formation des Kosovars est fondamental, leur responsabilité immense. A n'en pas douter, une grande partie des journalistes kosovars en sont conscients. Ils savent qu'ils devront lutter contre plusieurs ennemis: le manque de formation, la difficulté de rester indépendants, la corruption, etc.. Un schéma qui n'est pas réservé au Kosovo et que l'on retrouve tant du côté occidental qu'oriental de l'Europe. Le danger serait vraiment de croire qu'un pays face à un autre aurait déjà parcouru le chemin et traverser tous ces dangers en étant arrivé à bon port. Autant l'admettre de suite, le chemin est sans fin et il n'y a pas de ligne d'arrivée.
Les journalistes kosovars en sont tellement conscients qu'avec des universitaires spécialistes de la question, et des chercheurs, ils ont organisés une rencontre scientifique sur le thème de l'information générale au contact des cultures locales. C'est la première fois qu'une initiative de ce genre était arrangée, cela ne devrait pas être la dernière.
Organisées le 29 et le 30 mai à Pristina, au sein de l'université AAB, ces rencontres ont été très fructueuses en contact et en échange.
Une des difficultés auxquelles sont confrontées les journalistes et les chercheurs locaux même s'ils s'en défendent et même si je déteste le relever, est d'une forme de complexe d'infériorité qu'ils ressentent vis-à-vis de l'Occident. Pour nombre d'entre eux, ce qu'ils appellent leur retard est dû à la lenteur du processus démocratique. Ainsi, à titre d'exemple, quelle ne fut pas la surprise de certains mais surtout de certaines, en apprenant que les femmes en France touchent en moyenne un salaire inférieur de 20% à celui des hommes. Et de témoigner qu'au Kosovo ou en Albanie c'est loin d'être le cas, c'est même inimaginable. L'incrédulité est apparue sur les visages et les quelques occidentaux présents à l'événement de sourire d'un air contrit. Il n'y a rien de tel que de faire des études comparées pour remettre en cause certain complexe quel qu'il soit, de part et d'autres.
La France, longtemps soutien de la Serbie lors des guerres yougoslaves des années 90, a due malgré tout bombarder Belgrade dans le cadre de son adhésion à l'Otan. Aujourd'hui, l'image de la France se redresse et il faut regretter une absence d'enseignement de notre langue au niveau universitaire et cela malgré des Kosovars maîtrisant parfaitement la langue de Molière.
Les médias, les journalistes sont entre autres des acteurs de la mise en place de ce pays. Leur rôle dans l'information, et dans la formation des Kosovars est fondamental, leur responsabilité immense. A n'en pas douter, une grande partie des journalistes kosovars en sont conscients. Ils savent qu'ils devront lutter contre plusieurs ennemis: le manque de formation, la difficulté de rester indépendants, la corruption, etc.. Un schéma qui n'est pas réservé au Kosovo et que l'on retrouve tant du côté occidental qu'oriental de l'Europe. Le danger serait vraiment de croire qu'un pays face à un autre aurait déjà parcouru le chemin et traverser tous ces dangers en étant arrivé à bon port. Autant l'admettre de suite, le chemin est sans fin et il n'y a pas de ligne d'arrivée.
Les journalistes kosovars en sont tellement conscients qu'avec des universitaires spécialistes de la question, et des chercheurs, ils ont organisés une rencontre scientifique sur le thème de l'information générale au contact des cultures locales. C'est la première fois qu'une initiative de ce genre était arrangée, cela ne devrait pas être la dernière.
Organisées le 29 et le 30 mai à Pristina, au sein de l'université AAB, ces rencontres ont été très fructueuses en contact et en échange.
Une des difficultés auxquelles sont confrontées les journalistes et les chercheurs locaux même s'ils s'en défendent et même si je déteste le relever, est d'une forme de complexe d'infériorité qu'ils ressentent vis-à-vis de l'Occident. Pour nombre d'entre eux, ce qu'ils appellent leur retard est dû à la lenteur du processus démocratique. Ainsi, à titre d'exemple, quelle ne fut pas la surprise de certains mais surtout de certaines, en apprenant que les femmes en France touchent en moyenne un salaire inférieur de 20% à celui des hommes. Et de témoigner qu'au Kosovo ou en Albanie c'est loin d'être le cas, c'est même inimaginable. L'incrédulité est apparue sur les visages et les quelques occidentaux présents à l'événement de sourire d'un air contrit. Il n'y a rien de tel que de faire des études comparées pour remettre en cause certain complexe quel qu'il soit, de part et d'autres.
La France, longtemps soutien de la Serbie lors des guerres yougoslaves des années 90, a due malgré tout bombarder Belgrade dans le cadre de son adhésion à l'Otan. Aujourd'hui, l'image de la France se redresse et il faut regretter une absence d'enseignement de notre langue au niveau universitaire et cela malgré des Kosovars maîtrisant parfaitement la langue de Molière.