Nécessaire donc de faire le tri entre l’important et l’anecdotique, entre l’histoire et le fait divers. Ainsi à l’époque de l’immédiateté, il semble urgent de prendre de la hauteur face aux événements. Qu’il s’agisse d’hier ou d’aujourd’hui, il reste nécessaire de prendre du recul - si vous préférez - pour étudier une situation avant d’agir. Réalités qu’il faudrait remémorer à l’agité président français qui, rappelons-le, s’estimant victime de propagande mensongère lors de sa campagne présidentielle, s’était fait le chantre de la lutte contre ce que l’on appelle désormais les Fake news. L’information mensongère a évidemment toujours existé mais lui donner cette formule anglo-saxonne a permis de la requalifier en événement nouveau contre lequel il fallait absolument lutter. Mais à ce petit jeu est pris qui voulait prendre. C’est ainsi qu’un membre éminent du gouvernement français, en l’occurrence le ministre de l’Intérieur, tente régulièrement de manipuler l’opinion publique et de se faire passer pour l’homme fort du pouvoir en place, en détournant l’information. Nous en avons encore eu un exemple flagrant lors des manifestations du 1er mai. Il a tort, il y perd une grande partie de ce qui lui restait de crédibilité. Nul n’est obligé d’être l’esclave des dérives d’une société de l’information qui informe moins d’ailleurs qu’elle ne dénature les faits. Prendre du recul, vous dis-je…
Il en est de même pour les relations franco-italiennes. Comment deux pays aussi proches l’un de l’autre à tous points de vue peuvent-ils entrer dans le jeu des manigances et politiques à courte vue de politiciens dont il est fort à parier qu’ils ne donneront lieu qu’à quelques lignes dans les livres d’histoire des écoliers dans 500 ans. En quelques mois, avec l’arrivée du nouveau gouvernement transalpin, les relations franco-italiennes n’ont jamais été aussi mauvaises depuis la fin du dernier conflit mondial. Cette guéguerre bilatérale sert évidemment de prémices à celle qui se joue actuellement sur fond de campagne des européennes. Chacun de son côté a montré combien il était déterminé à ne pas se laisser impressionner par les imprécations de l’autre. Encore une fois, la meilleure façon d’occuper le peuple et de le distraire de ses difficultés quotidiennes. Et? Encore une fois on a sauté sur sa chaise comme un cabri pour rien! Les populistes sont toujours au coude à coude face à ceux qui se qualifient de "démocrates". On propose toujours aux électeurs le schéma simpliste des bons contre les méchants, échappant ainsi à l’annonce de part et d’autres, d’un programme inexistant! On peut aisément comprendre que le président Macron ait refusé de prendre en considération le vote blanc. Car il est sûr que pour les uns et les autres, la sanction viendra à travers l’abstention des électeurs.
Mais revenons à Léonard de Vinci, à cet homme venu en Val de Loire pour seulement trois petites années et qui y a pourtant laissé tellement de traces, que 500 ans après c’est à la date de sa disparition que sont lancées les célébrations de la Renaissance en Centre-Val de Loire. Revenons à cet Italien qui en trois petites années est devenu un personnage central de l’histoire de France. Si cela n’est pas une démarche européenne, alors qu’est-ce? Si ce n’est pas un succès de l’immigration qu’est-ce? C’est aussi sur lui que les deux chefs d’État s’appuient pour relancer leurs relations bilatérales malmenées. Ils ont bien fait. Car évidemment l’amitié franco-italienne est au-dessus de toutes ces petites contingences politico-politiciennes et qu’il est important de la replacer au centre de l’histoire européenne.
Et puisque nous parlons d’Europe, souvenons-nous qu’il y a 30 ans, le 2 mai 1989, une première brèche était faite dans le rideau de fer qui séparait justement cette Europe. Une première brèche dans la frontière austro-hongroise permettant à plus de 100.000 Allemands de l’Est de s’y engouffrer pour retrouver leurs familles et leurs amis de l’Allemagne de l’Ouest de l’époque. Est-ce pour fêter cet événement historique que les deux hérauts de la politique anti-migratoire européenne, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini se sont rencontrés à Budapest, ce même jour? Pas sûr, mais quelle ironie pour le chef du gouvernement hongrois, lui le spécialiste du barbelé aux frontières que de se réunir ce jour-là avec un ministre qui aimerait bien en installer aussi tout le long des frontières de son pays. Mais il est vrai que toutes les rencontres ne sont pas des rendez-vous de l’histoire.
Il en est de même pour les relations franco-italiennes. Comment deux pays aussi proches l’un de l’autre à tous points de vue peuvent-ils entrer dans le jeu des manigances et politiques à courte vue de politiciens dont il est fort à parier qu’ils ne donneront lieu qu’à quelques lignes dans les livres d’histoire des écoliers dans 500 ans. En quelques mois, avec l’arrivée du nouveau gouvernement transalpin, les relations franco-italiennes n’ont jamais été aussi mauvaises depuis la fin du dernier conflit mondial. Cette guéguerre bilatérale sert évidemment de prémices à celle qui se joue actuellement sur fond de campagne des européennes. Chacun de son côté a montré combien il était déterminé à ne pas se laisser impressionner par les imprécations de l’autre. Encore une fois, la meilleure façon d’occuper le peuple et de le distraire de ses difficultés quotidiennes. Et? Encore une fois on a sauté sur sa chaise comme un cabri pour rien! Les populistes sont toujours au coude à coude face à ceux qui se qualifient de "démocrates". On propose toujours aux électeurs le schéma simpliste des bons contre les méchants, échappant ainsi à l’annonce de part et d’autres, d’un programme inexistant! On peut aisément comprendre que le président Macron ait refusé de prendre en considération le vote blanc. Car il est sûr que pour les uns et les autres, la sanction viendra à travers l’abstention des électeurs.
Mais revenons à Léonard de Vinci, à cet homme venu en Val de Loire pour seulement trois petites années et qui y a pourtant laissé tellement de traces, que 500 ans après c’est à la date de sa disparition que sont lancées les célébrations de la Renaissance en Centre-Val de Loire. Revenons à cet Italien qui en trois petites années est devenu un personnage central de l’histoire de France. Si cela n’est pas une démarche européenne, alors qu’est-ce? Si ce n’est pas un succès de l’immigration qu’est-ce? C’est aussi sur lui que les deux chefs d’État s’appuient pour relancer leurs relations bilatérales malmenées. Ils ont bien fait. Car évidemment l’amitié franco-italienne est au-dessus de toutes ces petites contingences politico-politiciennes et qu’il est important de la replacer au centre de l’histoire européenne.
Et puisque nous parlons d’Europe, souvenons-nous qu’il y a 30 ans, le 2 mai 1989, une première brèche était faite dans le rideau de fer qui séparait justement cette Europe. Une première brèche dans la frontière austro-hongroise permettant à plus de 100.000 Allemands de l’Est de s’y engouffrer pour retrouver leurs familles et leurs amis de l’Allemagne de l’Ouest de l’époque. Est-ce pour fêter cet événement historique que les deux hérauts de la politique anti-migratoire européenne, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini se sont rencontrés à Budapest, ce même jour? Pas sûr, mais quelle ironie pour le chef du gouvernement hongrois, lui le spécialiste du barbelé aux frontières que de se réunir ce jour-là avec un ministre qui aimerait bien en installer aussi tout le long des frontières de son pays. Mais il est vrai que toutes les rencontres ne sont pas des rendez-vous de l’histoire.
Edito 5 05 19.m4a (2 Mo)