Edito 010718.mp3 (1.55 Mo)
On saura dans les semaines et les mois qui viennent si le sommet européen concernant principalement la douloureuse question migratoire aura accouché d’une souris. Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, on pourra penser que ce résultat en demi-teinte ne rassure guère. Des décisions ont été prises après de très longues heures de négociations. Désormais, la difficulté va être de les mettre en application. Il est très clair qu’il n’y a pas de consensus européen sur la question migratoire. Chacun tente d’échapper à ses responsabilités, que ce soit en Europe ou ailleurs.
C’est intéressant de voir l’acceptation de l’idée de mondialisation en ce qui concerne le commerce et la finance, pour que les produits et l’argent circulent et comment cette idée est rejetée lorsqu’il s’agit d’hommes et de femmes. Ces hommes et ces femmes qui au péril de leurs vies, dont tout le monde ou presque se moque, n’intéressent personne car ils n’ont pas de "valeur".
La France et ses partenaires européens occidentaux sont empêtrés dans des accords et conventions sur fond humaniste et autre respect du droit de la mer. Les pays d’Europe centrale ont beaucoup moins de scrupules. Ils estiment ne pas y être soumis. C’est vrai que culturellement, cela n’a aucun sens chez eux. Soumis à de si nombreuses invasions par leurs voisins de tous les points cardinaux et habitués à appeler au secours sans être entendus, ces pays continuent à, estiment-ils, sauver leur peau. Et cette arrivée de migrants est vécue comme une invasion de plus, culturellement et historiquement, par les populations locales. Ce qui n’empêche pas évidemment les politiciens de récupérer la situation à leur avantage et de se mettre dans la peau de Charles-Quint face à Soliman le Magnifique! Bien que cette fois-ci, les Européens ne se gênent pas pour impliquer les Turcs et d’autres pays méditerranéens pour qu’ils servent eux aussi de bastion contre les invasions barbares, en les finançant bien entendu. Comme quoi parfois, le président turc Erdogan, peut être très utile…
Aujourd’hui, c’est au tour des Africains de se réunir dans la capitale mauritanienne. Rappelons que le président actuel de l’Union africaine est Paul Kagame, le chef d’État rwandais. Celui-là même qui vient de se rabibocher avec le président français Macron sous fond de prochaine élection pour le poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie. Questions économiques et commerciales mais aussi éthiques sont au menu. Corruption, paix et sécurité devraient constituer le plat de résistance face à certaines tentations ou hésitations de dirigeants en place de revenir sur leur parole de se limiter à deux mandats. Être élu sur une volonté de renouvellement et de faire mieux que le précédent est une vieille antienne pour convaincre les électeurs. Les convaincre que l’on ne restera pas plus que quelques mandats pour ensuite laisser la place à d’autres, cela ne coûte pas cher et puis l’on sait bien que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. En attendant, le règne de "la gestion néo-patrimoniale" de ces pays se poursuit.
Autour de la table, le passé et l’avenir s’affronteront, et là aussi, on saura dans les mois et les années qui viennent qui aura gagné. Mais là encore, nous ne nous faisons guère d’illusions.
C’est intéressant de voir l’acceptation de l’idée de mondialisation en ce qui concerne le commerce et la finance, pour que les produits et l’argent circulent et comment cette idée est rejetée lorsqu’il s’agit d’hommes et de femmes. Ces hommes et ces femmes qui au péril de leurs vies, dont tout le monde ou presque se moque, n’intéressent personne car ils n’ont pas de "valeur".
La France et ses partenaires européens occidentaux sont empêtrés dans des accords et conventions sur fond humaniste et autre respect du droit de la mer. Les pays d’Europe centrale ont beaucoup moins de scrupules. Ils estiment ne pas y être soumis. C’est vrai que culturellement, cela n’a aucun sens chez eux. Soumis à de si nombreuses invasions par leurs voisins de tous les points cardinaux et habitués à appeler au secours sans être entendus, ces pays continuent à, estiment-ils, sauver leur peau. Et cette arrivée de migrants est vécue comme une invasion de plus, culturellement et historiquement, par les populations locales. Ce qui n’empêche pas évidemment les politiciens de récupérer la situation à leur avantage et de se mettre dans la peau de Charles-Quint face à Soliman le Magnifique! Bien que cette fois-ci, les Européens ne se gênent pas pour impliquer les Turcs et d’autres pays méditerranéens pour qu’ils servent eux aussi de bastion contre les invasions barbares, en les finançant bien entendu. Comme quoi parfois, le président turc Erdogan, peut être très utile…
Aujourd’hui, c’est au tour des Africains de se réunir dans la capitale mauritanienne. Rappelons que le président actuel de l’Union africaine est Paul Kagame, le chef d’État rwandais. Celui-là même qui vient de se rabibocher avec le président français Macron sous fond de prochaine élection pour le poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie. Questions économiques et commerciales mais aussi éthiques sont au menu. Corruption, paix et sécurité devraient constituer le plat de résistance face à certaines tentations ou hésitations de dirigeants en place de revenir sur leur parole de se limiter à deux mandats. Être élu sur une volonté de renouvellement et de faire mieux que le précédent est une vieille antienne pour convaincre les électeurs. Les convaincre que l’on ne restera pas plus que quelques mandats pour ensuite laisser la place à d’autres, cela ne coûte pas cher et puis l’on sait bien que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. En attendant, le règne de "la gestion néo-patrimoniale" de ces pays se poursuit.
Autour de la table, le passé et l’avenir s’affronteront, et là aussi, on saura dans les mois et les années qui viennent qui aura gagné. Mais là encore, nous ne nous faisons guère d’illusions.