Regard décalé COP21 paradoxe (795.92 Ko)
Tout cela est du grand n'importe quoi. Croyons-nous un seul instant que les chefs d’État et de gouvernements sont les plus qualifiés pour changer le monde dans lequel nous vivons et qui eux les fait vivre ? Disons le tout de suite, ils n'ont pas intérêt à le faire. Ces hommes et ces femmes se sont déplacés à Paris dans le cadre de leurs fonctions et dans leur intérêt propre. Pour cela, le gouvernement français bloque sa capitale et personne ne proteste puisque ils "sont là pour la bonne cause". Certes, la cause est juste, mais encore une fois ce n'est pas eux et elles qui changeront quelque chose à la situation actuelle. S'ils l'avaient voulu, les promesses demandées pour la COP 21 auraient déjà été faites, voire en partie tenues.
Ceux qui devraient se réunir pour travailler sur le développement durable et par conséquence sur le réchauffement climatique ne sont pas ceux là mais les membres d'ONG, de la société civile qui pourraient expliquer aux hommes et aux femmes comment faire au quotidien pour respecter la nature. Ce ne sont certes pas ceux qui tous les jours la bafouent qui vont agir dans le bon sens. Il y a la manifestement conflit d'intérêt, de nos intérêts.
Des milliers d'articles sont parus pour tenter de comprendre les origines, les motivations, les raisons d'agir des terroristes de Daesh. Parmi les explications données apparaissent souvent des justifications sociétales. Pauvreté, problème d'intégration, manque de culture, problèmes climatiques, etc... Cela ne vous fait pas penser à quelque chose? Moi si. Toutes ces thématiques peuvent être réunies sous le chapeau du développement durable. Encore une fois, tant que nos sociétés n'arriveront pas à concilier les trois piliers que sont l'économie, le social et l'environnement, l'équilibre ne sera pas atteint. Et il y aura toujours un acteur qui se sentira lésé par rapport à un autre. Ces déséquilibres engendrent le sentiment d'injustice et a les conséquences que l'on sait. Mais accepter cette réalité, c'est accepter de changer le monde et ce n'est certainement pas ceux encore une fois, qui en ce moment sont réunis à Paris qui vont le faire.
Alors qui? Comme je le disais plus haut, les membres de la société civile, ceux par exemple qui ont manifesté pacifiquement dimanche 29 novembre à Paris et qui se sont en partie fait arrêtés par les forces de l'ordre. Que d'erreurs! La suite des attentats et la COP 21 sont pourtant des occasions de voir la situation évoluer. Ne rien faire, ne pas bouger donnerait l'impression que ceux qui sont tombés sous les balles des terroristes le 13 novembre seraient de simples victimes. Nous pouvons les parer d'un linceul autrement plus symbolique et parer d'espoir en l'avenir. Ceux qui ont manifesté dimanche Place de la République avait cette double démarche mais ils ont été arrêtés dans leur élan. Une belle occasion manquée.
Le changement ne pourra se faire qu'avec ceux qui n'ont pas d'intérêt direct, j'entends par la politique ou économique. Lorsqu'un Mark Zuckerberg dit vouloir offrir des milliards d'euros, posons-nous immédiatement la question: qu'est-ce que cela cache? Une intox évidemment, il donne sans donner. Ne pourront changer les choses que ceux qui n'ont rien, rien à perdre.
Ceux qui devraient se réunir pour travailler sur le développement durable et par conséquence sur le réchauffement climatique ne sont pas ceux là mais les membres d'ONG, de la société civile qui pourraient expliquer aux hommes et aux femmes comment faire au quotidien pour respecter la nature. Ce ne sont certes pas ceux qui tous les jours la bafouent qui vont agir dans le bon sens. Il y a la manifestement conflit d'intérêt, de nos intérêts.
Des milliers d'articles sont parus pour tenter de comprendre les origines, les motivations, les raisons d'agir des terroristes de Daesh. Parmi les explications données apparaissent souvent des justifications sociétales. Pauvreté, problème d'intégration, manque de culture, problèmes climatiques, etc... Cela ne vous fait pas penser à quelque chose? Moi si. Toutes ces thématiques peuvent être réunies sous le chapeau du développement durable. Encore une fois, tant que nos sociétés n'arriveront pas à concilier les trois piliers que sont l'économie, le social et l'environnement, l'équilibre ne sera pas atteint. Et il y aura toujours un acteur qui se sentira lésé par rapport à un autre. Ces déséquilibres engendrent le sentiment d'injustice et a les conséquences que l'on sait. Mais accepter cette réalité, c'est accepter de changer le monde et ce n'est certainement pas ceux encore une fois, qui en ce moment sont réunis à Paris qui vont le faire.
Alors qui? Comme je le disais plus haut, les membres de la société civile, ceux par exemple qui ont manifesté pacifiquement dimanche 29 novembre à Paris et qui se sont en partie fait arrêtés par les forces de l'ordre. Que d'erreurs! La suite des attentats et la COP 21 sont pourtant des occasions de voir la situation évoluer. Ne rien faire, ne pas bouger donnerait l'impression que ceux qui sont tombés sous les balles des terroristes le 13 novembre seraient de simples victimes. Nous pouvons les parer d'un linceul autrement plus symbolique et parer d'espoir en l'avenir. Ceux qui ont manifesté dimanche Place de la République avait cette double démarche mais ils ont été arrêtés dans leur élan. Une belle occasion manquée.
Le changement ne pourra se faire qu'avec ceux qui n'ont pas d'intérêt direct, j'entends par la politique ou économique. Lorsqu'un Mark Zuckerberg dit vouloir offrir des milliards d'euros, posons-nous immédiatement la question: qu'est-ce que cela cache? Une intox évidemment, il donne sans donner. Ne pourront changer les choses que ceux qui n'ont rien, rien à perdre.