Regard décalé politique et écologie.mp3 (598.41 Ko)
Attention, mon propos n'est pas d'accuser en tant que tel un système politique et économique. Un autre système politique - le communisme, au hasard - n'aurait s'il avait gagné face au capitalisme, pas fait mieux. Un système politique reste un outil au service d'une poignée d'hommes et de femmes. Il est intéressant d'observer qu'hier les ouvriers descendaient dans la rue pour défendre leurs droits quelque fois au péril de leur vie et qu'aujourd'hui ce sont les écologistes que l'on bousculent voir que parfois malheureusement l'on tuent.
Dans l'imaginaire populaire, ils semblent avoir le même profil, de ceux qui refusent les choses comme elles sont et qui veulent faire bouger la société. Ils passent pour des exaltés, des extrémistes, des révolutionnaires. On ne les comprends pas toujours très bien manifestement, mais ils font désormais partis du paysage médiatique. La classe politique et les médias ont leurs responsabilités dans cette image, tout comme les écologistes eux-mêmes d'ailleurs.
Les parallèles ne s'arrêtent pas là. Quel que soit les articles que l'ont peut lire sur le sujet, un autre point saute aux yeux, c'est la tentative tout comme il y a une centaine d'année de la captation du débat et de l'action démocratiques. Les politiciens ne peuvent pas s'en empêcher. C'est tellement plus simple et rapide ne pas demander l'avis à ceux qui les ont placés où ils sont. Et encore, il y a une centaine d'années, l'expérience démocratique était plus fragile qu'actuellement. Pourtant, hier n'est plus aujourd'hui. Maintenant même dans les jeunes démocraties, il devient pratiquement impossible d'ignorer ce que l'on appelle communément l'opinion publique. Les différents moyens d'informations classiques ou non, les réseaux sociaux surtout qui s'immiscent partout même dans les coins les plus reculés de notre planète sont devenus un élément fondamental de notre démocratie.
Car un point retient encore notre attention: la quasi absence ou l'absence totale des élus et de l’État en général au mieux, voire l'hostilité dans ces débats qui confirment la fracture entre les "élites" et les autres...
Une chose est sûre, il ne faut pas que la crise économique et les difficultés sociales inhérentes deviennent le justificatif au "n'importe quoi" écologique.
Nous pouvons au moins être sûrs d'une chose, si l'on arrive à convaincre les tenants du capitalisme et les patrons des industries énergétiques que l'écologie est rentable et mieux encore qu'elle peut générer d'importants revenus, alors ils s'y engouffreront comme ils se sont jetés dans les bras des énergies fossiles. C'est la démarche du collectif 350 dirigé par un Américain Bill Mc Kibben auquel est associé la Canadienne Naomi Klein dont le dernier livre vient de paraître traduit en français "Tout peut changer, capitalisme et changement climatique" et qui tente de convaincre les dirigeants des grands groupes internationaux dans l'énergie d'investir dans le développement durable. La démarche tient la route, ces entreprises depuis peu perdent de l'argent. Les convaincre elles et ceux qui investissent chez elles de regarder ailleurs et en particulier vers les énergies renouvelables semble une bonne idée. En entrant ainsi dans leur démarche, ce collectif tente d'utiliser leurs propres armes.
Dans l'imaginaire populaire, ils semblent avoir le même profil, de ceux qui refusent les choses comme elles sont et qui veulent faire bouger la société. Ils passent pour des exaltés, des extrémistes, des révolutionnaires. On ne les comprends pas toujours très bien manifestement, mais ils font désormais partis du paysage médiatique. La classe politique et les médias ont leurs responsabilités dans cette image, tout comme les écologistes eux-mêmes d'ailleurs.
Les parallèles ne s'arrêtent pas là. Quel que soit les articles que l'ont peut lire sur le sujet, un autre point saute aux yeux, c'est la tentative tout comme il y a une centaine d'année de la captation du débat et de l'action démocratiques. Les politiciens ne peuvent pas s'en empêcher. C'est tellement plus simple et rapide ne pas demander l'avis à ceux qui les ont placés où ils sont. Et encore, il y a une centaine d'années, l'expérience démocratique était plus fragile qu'actuellement. Pourtant, hier n'est plus aujourd'hui. Maintenant même dans les jeunes démocraties, il devient pratiquement impossible d'ignorer ce que l'on appelle communément l'opinion publique. Les différents moyens d'informations classiques ou non, les réseaux sociaux surtout qui s'immiscent partout même dans les coins les plus reculés de notre planète sont devenus un élément fondamental de notre démocratie.
Car un point retient encore notre attention: la quasi absence ou l'absence totale des élus et de l’État en général au mieux, voire l'hostilité dans ces débats qui confirment la fracture entre les "élites" et les autres...
Une chose est sûre, il ne faut pas que la crise économique et les difficultés sociales inhérentes deviennent le justificatif au "n'importe quoi" écologique.
Nous pouvons au moins être sûrs d'une chose, si l'on arrive à convaincre les tenants du capitalisme et les patrons des industries énergétiques que l'écologie est rentable et mieux encore qu'elle peut générer d'importants revenus, alors ils s'y engouffreront comme ils se sont jetés dans les bras des énergies fossiles. C'est la démarche du collectif 350 dirigé par un Américain Bill Mc Kibben auquel est associé la Canadienne Naomi Klein dont le dernier livre vient de paraître traduit en français "Tout peut changer, capitalisme et changement climatique" et qui tente de convaincre les dirigeants des grands groupes internationaux dans l'énergie d'investir dans le développement durable. La démarche tient la route, ces entreprises depuis peu perdent de l'argent. Les convaincre elles et ceux qui investissent chez elles de regarder ailleurs et en particulier vers les énergies renouvelables semble une bonne idée. En entrant ainsi dans leur démarche, ce collectif tente d'utiliser leurs propres armes.