Monaco et le développement durable
Photo (c) É. Béraud / CSM
Coopération CSM-IRD
Le Centre scientifique de Monaco et l’Institut de recherche pour le développement collaborent depuis 2012 dans le domaine de la biologie marine. Pour renforcer cette coopération et l’élargir au domaine médical, le président du CSM, le professeur Patrick Rampal et le président-directeur général de l’IRD, le professeur Jean-Paul Moatti, ont signé le vendredi 2 octobre, dans les locaux du CSM, une nouvelle convention sous l’égide de Patrice Cellario, conseiller de Gouvernement pour l’Intérieur, dont dépend l’établissement monégasque. Dans le domaine de la biologie marine, la coopération actuelle porte sur l’écophysiologie corallienne et, plus particulièrement, sur la réponse au réchauffement climatique et aux rayonnements ultra-violets des coraux de Nouvelle-Calédonie. Dans ce cadre, le CSM accueille actuellement une doctorante en codirection entre le CSM et le laboratoire "Écologie marine tropicale des océans Pacifique et Indien". La nouvelle convention intègre désormais les travaux du CSM concernant l’étude de la drépanocytose afin d’améliorer la prise en charge et le traitement de cette maladie dans les pays d’Afrique subsaharienne.
Opération de surveillance
Les 29 et 30 septembre dernier, s’est déroulée une opération de surveillance des pollutions en mer, en mer de Ligurie et dans le canal de Corse, sous l’égide de l’Accord RAMOGE. Opération appelée "OSCAR MED", Opération de surveillance coordonnée aérienne des rejets de navires. La Préfecture maritime de la Méditerranée l'a dirigée à partir du CROSS, Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage. La délégation française engageait pour cette opération un avion F406 POLMAR de la Douane, le patrouilleur JONQUILLE et la vedette GRAVONA de la gendarmerie maritime. Pour la délégation italienne, c'étaient les moyens de la Guardia costiera, un avion ATR42, un hélicoptère AW139 et deux vedettes. La SASEMAR, Sociedad estatal de salvamiento y seguridad marítima, espagnole avait pour sa part mis à disposition un avion CASA CN-235. Le CROSS Méditerranée a coordonné l’opération avec une cellule intégrant des officiers de liaison italien et espagnol et un officier de la Préfecture de la Méditerranée en relation avec le procureur de la République près le TGI, Tribunal de grande instance de Marseille. L’opération a permis, en 24h de vol ininterrompu, les 3 aéronefs étant équipés de senseurs de nuit, de contrôler 193 sillages de navires. Trois clichés satellitaires CleanSeaNet complétaient cette surveillance. Aucune pollution ni flagrant délit de rejet illicite n’ont été observés durant l’opération. C'est ce qu'a souligné le secrétaire exécutif de l’Accord "Il faut se féliciter de l’absence de pollution constatée durant ces 24 heures, malgré le nombre de moyens mobilisés" et d'ajouter "ce résultat vient saluer les efforts entrepris depuis plusieurs décennies en matière de prévention des décharges illicites, de surveillance maritime et de poursuite pénale des contrevenants". En parallèle, se tenait à Toulon la réunion du réseau MENELAS du centre régional méditerranéen pour l’intervention contre la pollution marine, REMPEC. y ont également participé les représentants des trois pays de l’Accord. Le secrétariat de l’Accord a pu présenter aux observateurs de quinze pays de la Méditerranée les activités du groupe de travail RAMOGE dans le domaine de la lutte contre les pollutions et notamment cette coopération de surveillance aérienne.
Rappelons que l’Accord RAMOGE, signé en 1976 et amendé en 2003, est l’instrument dont se sont dotés la France, l’Italie et Monaco pour que les zones côtières de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Principauté de Monaco et de la Région ligure soient une zone pilote de gestion intégrée du littoral, de prévention et de lutte contre les pollutions marines.
Le Centre scientifique de Monaco et l’Institut de recherche pour le développement collaborent depuis 2012 dans le domaine de la biologie marine. Pour renforcer cette coopération et l’élargir au domaine médical, le président du CSM, le professeur Patrick Rampal et le président-directeur général de l’IRD, le professeur Jean-Paul Moatti, ont signé le vendredi 2 octobre, dans les locaux du CSM, une nouvelle convention sous l’égide de Patrice Cellario, conseiller de Gouvernement pour l’Intérieur, dont dépend l’établissement monégasque. Dans le domaine de la biologie marine, la coopération actuelle porte sur l’écophysiologie corallienne et, plus particulièrement, sur la réponse au réchauffement climatique et aux rayonnements ultra-violets des coraux de Nouvelle-Calédonie. Dans ce cadre, le CSM accueille actuellement une doctorante en codirection entre le CSM et le laboratoire "Écologie marine tropicale des océans Pacifique et Indien". La nouvelle convention intègre désormais les travaux du CSM concernant l’étude de la drépanocytose afin d’améliorer la prise en charge et le traitement de cette maladie dans les pays d’Afrique subsaharienne.
Opération de surveillance
Les 29 et 30 septembre dernier, s’est déroulée une opération de surveillance des pollutions en mer, en mer de Ligurie et dans le canal de Corse, sous l’égide de l’Accord RAMOGE. Opération appelée "OSCAR MED", Opération de surveillance coordonnée aérienne des rejets de navires. La Préfecture maritime de la Méditerranée l'a dirigée à partir du CROSS, Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage. La délégation française engageait pour cette opération un avion F406 POLMAR de la Douane, le patrouilleur JONQUILLE et la vedette GRAVONA de la gendarmerie maritime. Pour la délégation italienne, c'étaient les moyens de la Guardia costiera, un avion ATR42, un hélicoptère AW139 et deux vedettes. La SASEMAR, Sociedad estatal de salvamiento y seguridad marítima, espagnole avait pour sa part mis à disposition un avion CASA CN-235. Le CROSS Méditerranée a coordonné l’opération avec une cellule intégrant des officiers de liaison italien et espagnol et un officier de la Préfecture de la Méditerranée en relation avec le procureur de la République près le TGI, Tribunal de grande instance de Marseille. L’opération a permis, en 24h de vol ininterrompu, les 3 aéronefs étant équipés de senseurs de nuit, de contrôler 193 sillages de navires. Trois clichés satellitaires CleanSeaNet complétaient cette surveillance. Aucune pollution ni flagrant délit de rejet illicite n’ont été observés durant l’opération. C'est ce qu'a souligné le secrétaire exécutif de l’Accord "Il faut se féliciter de l’absence de pollution constatée durant ces 24 heures, malgré le nombre de moyens mobilisés" et d'ajouter "ce résultat vient saluer les efforts entrepris depuis plusieurs décennies en matière de prévention des décharges illicites, de surveillance maritime et de poursuite pénale des contrevenants". En parallèle, se tenait à Toulon la réunion du réseau MENELAS du centre régional méditerranéen pour l’intervention contre la pollution marine, REMPEC. y ont également participé les représentants des trois pays de l’Accord. Le secrétariat de l’Accord a pu présenter aux observateurs de quinze pays de la Méditerranée les activités du groupe de travail RAMOGE dans le domaine de la lutte contre les pollutions et notamment cette coopération de surveillance aérienne.
Rappelons que l’Accord RAMOGE, signé en 1976 et amendé en 2003, est l’instrument dont se sont dotés la France, l’Italie et Monaco pour que les zones côtières de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Principauté de Monaco et de la Région ligure soient une zone pilote de gestion intégrée du littoral, de prévention et de lutte contre les pollutions marines.
Les dernières actus du Danemark
