Échos du Palais
Déplacements princiers
Au Chili
Le Chili accueillait les 5 et 6 octobre, la deuxième conférence "Notre Océan", "Our Ocean / nuestro Oceano - Chile 2015", consacrée à ce thème. La première s'était tenue à Washington en juin 2014, à l'instigation de John Kerry, secrétaire d’État américain. A Valparaiso, ville choisie pour sa situation géographique, au bord du Pacifique, et son classement au Patrimoine mondial de l’Unesco, la conférence traitait de la pollution marine du fait des matières plastiques, de l’acidification des océans en lien avec le réchauffement climatique, de la pêche illégale et de la création d’aires protégées marines en vue de protéger l’écosystème marin. Plus de 400 participants, chercheurs, membres de gouvernements et de la société civile étaient présents à l’hôtel Sheraton Miramar de Viña del Mar, qui fait partie du grand Valparaiso. Y participaient Heraldo Muñoz, ministre chilien des Affaires étrangères, S.A.S. Albert II et John Kerry. Jean-Pierre Gattuso, chercheur au laboratoire d'océanographie, LOV, au sein de l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer, OOV, et président de l’Association monégasque sur l’acidification des océans, AMAO, a présenté les interactions climat-océans avec notamment les impacts en ce qui concerne l’élévation du niveau de la mer et de son acidification. Dans son allocution, le Prince a notamment déclaré "Nous sommes également conscient des autres conséquences du réchauffement climatique sur notre océan, la destruction d’écosystèmes fragiles, la migration d’espèces et, par-dessus tout, la montée du niveau des mers causées par la fonte des glaces". Prévenant ainsi des conséquences qui interviendraient si aucune décision n’était prise par l’ensemble des États lors de la conférence climatique de Paris. Il a aussi rappelé l’engagement de son Gouvernement et de sa Fondation pour le développement des AMP, Aires marines protégées, notamment en Méditerranée, avec la mise en place d’un trust fund pour les renforcer et en créer de nouvelles. La Principauté est également très active dans le renforcement de la plus grande AMP de Méditerranée, le sanctuaire Pelagos qui s’étend sur 87.500 km2 de trois pays, France, Italie et Monaco. En ce qui concerne le Chili, annonce a été faite en ouverture de la conférence par la présidente du pays Michelle Bachelet. Il s'agit de la création d'une aire marine protégée de 720.000 km2 autour de l’île de Pâques. Projet qui avait déjà été abordé en présence de représentants des pêcheurs insulaires lors de la 5e édition de la "Monaco Blue Initiative", MBI, co-organisée par la Fondaion Prince Albert II de Monaco et l’Institut Océanographique. Le Chili s’engage aussi à protéger les eaux autour des îles de San Félix et de San Ambrosio, dans l’archipel de Juan Fernandez, sur une zone de 297.000 km2. Durant cette conférence, les USA ont appuyé la création d’une zone marine protégée cubaine.
A Tahiti
Le jeudi 8 octobre, S.A.S. Albert II a fait une courte escale à Tahiti, et en a profité pour signer une convention destinée à la préservation des tortues marines. Convention entre l'association Te Mana o te Moana qui protège les tortues, et le musée océanographique de Monaco, qui comprend également un institut s'attachant à faire mieux connaître la richesse et la fragilité des océans. Le Prince a été accueilli à l’aéroport de Tahiti Faa’a par le président Edouard Fritch, le nouveau secrétaire général du Haut-Commissariat Marc Tschiggfrey ainsi que de nombreux officiels dont les ministres Teva Rohfritsch, Tearii Alpha et Heremoana Maamaatuaiahutapu. Edouard Fritch en a profité pour présenter au Prince les orientations du PACT signé en juillet dernier par les chefs d’Etat de la région, Tuvalu, Tokelau, Cook, Tonga, Samoa, Niue et Polynésie, sur le marae de Taputapuatea à Raiatea. Il s'agissait de prendre position, devant la communauté internationale, à propos des effets du réchauffement climatique sur les états insulaires du Pacifique.
Rappelons que l’association Te Mana o Te Moana de Moorea a été fondée en 2004 par Cécile Gaspar, ce docteur vétérinaire, docteur en écologie marine la préside toujours. Son engagement dans la préservation de la faune et de la flore marine de Polynésie française est inlassable.
Puis le Prince est reparti pour les Kiribati afin de participer à un colloque sur les effets du réchauffement climatique.
Au Chili
Le Chili accueillait les 5 et 6 octobre, la deuxième conférence "Notre Océan", "Our Ocean / nuestro Oceano - Chile 2015", consacrée à ce thème. La première s'était tenue à Washington en juin 2014, à l'instigation de John Kerry, secrétaire d’État américain. A Valparaiso, ville choisie pour sa situation géographique, au bord du Pacifique, et son classement au Patrimoine mondial de l’Unesco, la conférence traitait de la pollution marine du fait des matières plastiques, de l’acidification des océans en lien avec le réchauffement climatique, de la pêche illégale et de la création d’aires protégées marines en vue de protéger l’écosystème marin. Plus de 400 participants, chercheurs, membres de gouvernements et de la société civile étaient présents à l’hôtel Sheraton Miramar de Viña del Mar, qui fait partie du grand Valparaiso. Y participaient Heraldo Muñoz, ministre chilien des Affaires étrangères, S.A.S. Albert II et John Kerry. Jean-Pierre Gattuso, chercheur au laboratoire d'océanographie, LOV, au sein de l'Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer, OOV, et président de l’Association monégasque sur l’acidification des océans, AMAO, a présenté les interactions climat-océans avec notamment les impacts en ce qui concerne l’élévation du niveau de la mer et de son acidification. Dans son allocution, le Prince a notamment déclaré "Nous sommes également conscient des autres conséquences du réchauffement climatique sur notre océan, la destruction d’écosystèmes fragiles, la migration d’espèces et, par-dessus tout, la montée du niveau des mers causées par la fonte des glaces". Prévenant ainsi des conséquences qui interviendraient si aucune décision n’était prise par l’ensemble des États lors de la conférence climatique de Paris. Il a aussi rappelé l’engagement de son Gouvernement et de sa Fondation pour le développement des AMP, Aires marines protégées, notamment en Méditerranée, avec la mise en place d’un trust fund pour les renforcer et en créer de nouvelles. La Principauté est également très active dans le renforcement de la plus grande AMP de Méditerranée, le sanctuaire Pelagos qui s’étend sur 87.500 km2 de trois pays, France, Italie et Monaco. En ce qui concerne le Chili, annonce a été faite en ouverture de la conférence par la présidente du pays Michelle Bachelet. Il s'agit de la création d'une aire marine protégée de 720.000 km2 autour de l’île de Pâques. Projet qui avait déjà été abordé en présence de représentants des pêcheurs insulaires lors de la 5e édition de la "Monaco Blue Initiative", MBI, co-organisée par la Fondaion Prince Albert II de Monaco et l’Institut Océanographique. Le Chili s’engage aussi à protéger les eaux autour des îles de San Félix et de San Ambrosio, dans l’archipel de Juan Fernandez, sur une zone de 297.000 km2. Durant cette conférence, les USA ont appuyé la création d’une zone marine protégée cubaine.
A Tahiti
Le jeudi 8 octobre, S.A.S. Albert II a fait une courte escale à Tahiti, et en a profité pour signer une convention destinée à la préservation des tortues marines. Convention entre l'association Te Mana o te Moana qui protège les tortues, et le musée océanographique de Monaco, qui comprend également un institut s'attachant à faire mieux connaître la richesse et la fragilité des océans. Le Prince a été accueilli à l’aéroport de Tahiti Faa’a par le président Edouard Fritch, le nouveau secrétaire général du Haut-Commissariat Marc Tschiggfrey ainsi que de nombreux officiels dont les ministres Teva Rohfritsch, Tearii Alpha et Heremoana Maamaatuaiahutapu. Edouard Fritch en a profité pour présenter au Prince les orientations du PACT signé en juillet dernier par les chefs d’Etat de la région, Tuvalu, Tokelau, Cook, Tonga, Samoa, Niue et Polynésie, sur le marae de Taputapuatea à Raiatea. Il s'agissait de prendre position, devant la communauté internationale, à propos des effets du réchauffement climatique sur les états insulaires du Pacifique.
Rappelons que l’association Te Mana o Te Moana de Moorea a été fondée en 2004 par Cécile Gaspar, ce docteur vétérinaire, docteur en écologie marine la préside toujours. Son engagement dans la préservation de la faune et de la flore marine de Polynésie française est inlassable.
Puis le Prince est reparti pour les Kiribati afin de participer à un colloque sur les effets du réchauffement climatique.