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L’été n’en finit pas pour certains d’entre eux qui préféreraient certainement faire l’actualité sur des sujets de rentrée et non pas sur de vieilles affaires qui leur reviennent en pleine tête. Emmanuel Macron avait commencé l’été difficilement et Donald Trump le finira tout aussi mal. Car après quatre mois d’enquête, un très proche du président américain inculpé de fraude bancaire et fiscale a accepté de plaider coupable. En échange de quoi me direz-vous? Hé bien de révélations qui risquent de ne pas faire plaisir à son ancien patron. En effet, Michael Cohen n’est rien de moins que l’ex-avocat personnel du président Trump. On en salive d’avance. Ou plus exactement, comme on le sait depuis Beaumarchais, on se presse d’en rire, de peur d'être obligé d'en pleurer…
Dans les révélations de cet ancien porte-flingue qui aurait déclaré qu’il était "prêt à prendre une balle à la place de Trump", ce qui ne semble plus manifestement être le cas, il y en a surtout une qui peut particulièrement porter préjudice au président américain. Est-ce que cela changera quelque chose, rien n’est moins sûr, mais au moins les choses seront clairement connues et on ne pourra pas dire que l’on ne le savait pas!
Donald Trump a un penchant avéré pour les dames que nous qualifierons à ses yeux de sexy. Ce ne sont pas des relations tarifées, il s’agirait plutôt des relations donnant-donnant. Chacun espère tirer quelque chose de la rencontre. Pas très romantique, mais concret et encore une fois cela correspond bien à l’image du personnage. Qu’il ait eu des relations avec ces dames peu de temps après son mariage avec son épouse actuelle Mélanie et alors qu’elle donnait naissance à leur fils, reste un détail. L’homme n’a pas de morale, ce n’est pas un scoop. Ce qui est plus gênant, c’est que son ex-avocat inculpé cette semaine, aurait sous ses ordres payé deux anciennes conquêtes afin qu’elles se taisent sur leurs histoires communes pour ne pas porter préjudice à l’image du candidat républicain à la veille des élections de novembre 2016. Comme quoi le monsieur est bien conscient de ce qui se fait ou ne se fait pas. Si le fait était avéré, c’est-à-dire si Michael Cohen a bien agi sous les ordres de son ancien patron, actuel président des États-Unis d’Amérique, alors cela voudrait dire que ce dernier a volontairement commis un délit. Car payer ces deux femmes pour garder le silence correspond à du financement illégal de campagne…
Pire encore, l’affaire n’est pas connue suite à ses révélations récentes. Depuis longtemps, elle traîne aux basques de Donald Trump qui à ce sujet avait déjà déclaré qu’il ignorait tout de ces paiements. Cela veut dire qu’en son temps, celui-ci n’a pas hésité à mentir au peuple américain qui doit commencer à prendre l’habitude des frasques et des mensonges de ses dirigeants. On se souvient dans les années '90 de l’affaire Clinton/Lewinsky. Le président démocrate avait lui aussi juré ses grands dieux que les déclarations de la jeune stagiaire étaient fausses mais là aussi malheureusement pour lui, les preuves étaient incontestables.
Décidément, les Américains n’ont pas de chance avec la morale de ceux qui sont censés la représenter au firmament, c’est-à-dire leurs présidents. Ces mauvais vaudevilles sont certes grotesques et dérisoires mais surtout inquiétants. Ce sont les principes mêmes de la démocratie qui sont sacrifiés sur l’autel du mensonge et de la malhonnêteté au nom du sempiternel pouvoir et de l’argent.
A l’époque, Bill Clinton entrait dans l’histoire comme le troisième président des États-Unis à faire l'objet d'une procédure d’impeachment après Andrew Johnson et Richard Nixon. Donald Trump sera-t-il le quatrième?
Dans les révélations de cet ancien porte-flingue qui aurait déclaré qu’il était "prêt à prendre une balle à la place de Trump", ce qui ne semble plus manifestement être le cas, il y en a surtout une qui peut particulièrement porter préjudice au président américain. Est-ce que cela changera quelque chose, rien n’est moins sûr, mais au moins les choses seront clairement connues et on ne pourra pas dire que l’on ne le savait pas!
Donald Trump a un penchant avéré pour les dames que nous qualifierons à ses yeux de sexy. Ce ne sont pas des relations tarifées, il s’agirait plutôt des relations donnant-donnant. Chacun espère tirer quelque chose de la rencontre. Pas très romantique, mais concret et encore une fois cela correspond bien à l’image du personnage. Qu’il ait eu des relations avec ces dames peu de temps après son mariage avec son épouse actuelle Mélanie et alors qu’elle donnait naissance à leur fils, reste un détail. L’homme n’a pas de morale, ce n’est pas un scoop. Ce qui est plus gênant, c’est que son ex-avocat inculpé cette semaine, aurait sous ses ordres payé deux anciennes conquêtes afin qu’elles se taisent sur leurs histoires communes pour ne pas porter préjudice à l’image du candidat républicain à la veille des élections de novembre 2016. Comme quoi le monsieur est bien conscient de ce qui se fait ou ne se fait pas. Si le fait était avéré, c’est-à-dire si Michael Cohen a bien agi sous les ordres de son ancien patron, actuel président des États-Unis d’Amérique, alors cela voudrait dire que ce dernier a volontairement commis un délit. Car payer ces deux femmes pour garder le silence correspond à du financement illégal de campagne…
Pire encore, l’affaire n’est pas connue suite à ses révélations récentes. Depuis longtemps, elle traîne aux basques de Donald Trump qui à ce sujet avait déjà déclaré qu’il ignorait tout de ces paiements. Cela veut dire qu’en son temps, celui-ci n’a pas hésité à mentir au peuple américain qui doit commencer à prendre l’habitude des frasques et des mensonges de ses dirigeants. On se souvient dans les années '90 de l’affaire Clinton/Lewinsky. Le président démocrate avait lui aussi juré ses grands dieux que les déclarations de la jeune stagiaire étaient fausses mais là aussi malheureusement pour lui, les preuves étaient incontestables.
Décidément, les Américains n’ont pas de chance avec la morale de ceux qui sont censés la représenter au firmament, c’est-à-dire leurs présidents. Ces mauvais vaudevilles sont certes grotesques et dérisoires mais surtout inquiétants. Ce sont les principes mêmes de la démocratie qui sont sacrifiés sur l’autel du mensonge et de la malhonnêteté au nom du sempiternel pouvoir et de l’argent.
A l’époque, Bill Clinton entrait dans l’histoire comme le troisième président des États-Unis à faire l'objet d'une procédure d’impeachment après Andrew Johnson et Richard Nixon. Donald Trump sera-t-il le quatrième?