Vêtus de tee-shirts arborant la photo du défunt, les étudiants ont effectué une marche de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry au cimetière Cameroun. Sur des pancartes en main : "un étudiant n’est pas à tuer mais à protéger".
Dans une déclaration précédant la marche, le collectif des étudiants exige[ "que les auteurs de ce crime soit identifiés, arrêtés, jugés et condamnés".]i
L’étudiant en licence 2 Informatique a été "bastonné à mort et abandonné dans la rue par les forces de sécurité", poursuit la porte-parole Mafoudia Touré, dans des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre.
Une manifestation avait été organisée par les étudiants de Labé solidaires pour deux de leurs collègues malades, et convoqués à une évaluation, par le chef de département Sociologie. Dans les circonstances de la protestation contre "cette décision injuste", Amadou Boukhariou a été violenté par les forces de l’ordre, et en est mort après.
Les étudiants condamnent "la mort prématurée, brutale et barbare" d’un des leurs. Et envisagent une série de manifestations jusqu’à ce que justice soit faite.
Vendredi 7 juin, le rapport d’autopsie du médecin légiste professeur Hassane Bah est présenté par la famille de la victime à la presse. Selon le rapport de l’autopsie effectué le 3 juin, il est mort de "un traumatisme crânio-encéphalique avec engagement bulbaire et arrêt respiratoire". « Mode de décès : compatible avec une mort violente par objets contondants".
L’université a retardé l’évacuation sanitaire de la victime. "Un retard qui a participé à l’amenuisement des chances de survie de la victime", déplore son père. La famille accuse aussi les médecins de vénalité et les forces de sécurité de barbarie. Elle reste déterminée afin que les coupables soient punis.
L’indignation est générale à la suite de la mort de Amadou Boukhariou Baldé. Hommes politiques, organisations de la société civile, organisations de défense des droits de l’homme, …ont condamné ce comportement criminel.
Dans une déclaration précédant la marche, le collectif des étudiants exige[ "que les auteurs de ce crime soit identifiés, arrêtés, jugés et condamnés".]i
L’étudiant en licence 2 Informatique a été "bastonné à mort et abandonné dans la rue par les forces de sécurité", poursuit la porte-parole Mafoudia Touré, dans des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre.
Une manifestation avait été organisée par les étudiants de Labé solidaires pour deux de leurs collègues malades, et convoqués à une évaluation, par le chef de département Sociologie. Dans les circonstances de la protestation contre "cette décision injuste", Amadou Boukhariou a été violenté par les forces de l’ordre, et en est mort après.
Les étudiants condamnent "la mort prématurée, brutale et barbare" d’un des leurs. Et envisagent une série de manifestations jusqu’à ce que justice soit faite.
Vendredi 7 juin, le rapport d’autopsie du médecin légiste professeur Hassane Bah est présenté par la famille de la victime à la presse. Selon le rapport de l’autopsie effectué le 3 juin, il est mort de "un traumatisme crânio-encéphalique avec engagement bulbaire et arrêt respiratoire". « Mode de décès : compatible avec une mort violente par objets contondants".
L’université a retardé l’évacuation sanitaire de la victime. "Un retard qui a participé à l’amenuisement des chances de survie de la victime", déplore son père. La famille accuse aussi les médecins de vénalité et les forces de sécurité de barbarie. Elle reste déterminée afin que les coupables soient punis.
L’indignation est générale à la suite de la mort de Amadou Boukhariou Baldé. Hommes politiques, organisations de la société civile, organisations de défense des droits de l’homme, …ont condamné ce comportement criminel.
Un étudiant tué dans une université en Guinée.mp3 (627.36 Ko)