Cette décision peut sembler difficile à appliquer dans l'une des métropoles latino-américaines où la tradition tauromachique est importante. Les corridas s'y déroulent dans la Monumental Plaza de Toros, c'est la plus vaste du monde avec sa capacité de 52.000 spectateurs.
Clara Brugada, maire de Mexico, ou plus exactement chef du gouvernement de la ville de Mexico, estime que sa proposition permettra d'appliquer la réforme constitutionnelle approuvée par le Parlement en décembre dernier, celle-ci interdit la maltraitance des animaux et garantit leur protection.
Elle a déclaré que Mexico ne peut pas maintenir la cruauté comme spectacle, et encore moins la prolongation de la souffrance et la mort d'un animal pour le divertissement. Elle a présenté publiquement mardi 11 mars sa proposition qui sera débattue au conseil municipal. La maire souhaite que la corrida terminée, l'animal retourne dans son élevage.
Cette proposition interdirait également l'utilisation d'objets tranchants "qui provoquent des blessures ou la mort du taureau", épées, lances ou banderilles, et l'élue de préciser que seules sont autorisées la cape et la muleta, morceau d'étoffe rouge que le matador agite devant le taureau.
Quant aux cornes du taureau, elles devraient être protégées pour éviter les blessures aux autres animaux ou aux personnes.
Chaque animal devrait voir son temps de présence limité à 10 minutes par corrida, pour un maximum d'une demi-heure au total.
La maire créerait également la notion juridique de "spectacle de taureaux sans violence", ceci vise à préserver l'activité économique et les emplois caractéristiques de la tauromachie. Et elle précise que les entreprises et les promoteurs ont accepté de "passer à un spectacle de taureaux sans violence".
Des litiges juridiques existent naturellement depuis des années entre les promoteurs des corridas et les défenseurs des animaux.
Quatre des 32 Etats mexicains interdisent les corridas. D'autres pays d'Amérique latine en ont déjà fait de même. A Bogotá en Colombie et Quito en Equateur, il est interdit de tuer les taureaux. Le Venezuela a annulé certaines corridas, alors qu'au Pérou les tribunaux n'ont pas accepté l'interdiction. Au Chili, en Argentine, en Uruguay, au Panamá et à Cuba la corrida est interdite.
Clara Brugada, maire de Mexico, ou plus exactement chef du gouvernement de la ville de Mexico, estime que sa proposition permettra d'appliquer la réforme constitutionnelle approuvée par le Parlement en décembre dernier, celle-ci interdit la maltraitance des animaux et garantit leur protection.
Elle a déclaré que Mexico ne peut pas maintenir la cruauté comme spectacle, et encore moins la prolongation de la souffrance et la mort d'un animal pour le divertissement. Elle a présenté publiquement mardi 11 mars sa proposition qui sera débattue au conseil municipal. La maire souhaite que la corrida terminée, l'animal retourne dans son élevage.
Cette proposition interdirait également l'utilisation d'objets tranchants "qui provoquent des blessures ou la mort du taureau", épées, lances ou banderilles, et l'élue de préciser que seules sont autorisées la cape et la muleta, morceau d'étoffe rouge que le matador agite devant le taureau.
Quant aux cornes du taureau, elles devraient être protégées pour éviter les blessures aux autres animaux ou aux personnes.
Chaque animal devrait voir son temps de présence limité à 10 minutes par corrida, pour un maximum d'une demi-heure au total.
La maire créerait également la notion juridique de "spectacle de taureaux sans violence", ceci vise à préserver l'activité économique et les emplois caractéristiques de la tauromachie. Et elle précise que les entreprises et les promoteurs ont accepté de "passer à un spectacle de taureaux sans violence".
Des litiges juridiques existent naturellement depuis des années entre les promoteurs des corridas et les défenseurs des animaux.
Quatre des 32 Etats mexicains interdisent les corridas. D'autres pays d'Amérique latine en ont déjà fait de même. A Bogotá en Colombie et Quito en Equateur, il est interdit de tuer les taureaux. Le Venezuela a annulé certaines corridas, alors qu'au Pérou les tribunaux n'ont pas accepté l'interdiction. Au Chili, en Argentine, en Uruguay, au Panamá et à Cuba la corrida est interdite.