Oeuvre de la cinéaste allemande Ulrike Ottinger qui en a aussi écrit le scénario avec l'écrivaine et dramaturge, Elfriede Jelinek prix Nobel de littérature 2004. Cette dernière n'est pas une inconnue pour Isabelle Huppert, elle avait en effet écrit le roman "La Pianiste'' en 1983, roman porté à l'écran par l'Autrichien Michael Haneke en 2001.
En mai 2018, Isabelle Huppert s'entretenait avec un journaliste britannique du Guardian, à l'occasion d'une lecture du marquis de Sade au Southbank Centre de Londres. L'article commençait par une phrase devenue célèbre “Mon plaisir le plus coupable ? M'imaginer en meurtrière sadique et manipulatrice”. Son rêve est donc devenu réalité et incarner la cruelle comtesse Elizabeth ou Erzsébet Báthory n'est pas pour lui déplaire.
Ce film au titre original "Die Blutgräfin" et défini comme un "thriller vampirique immersif délicieusement excentrique" est inspiré par la vie de la comtesse Báthory et les légendes qui l'entourent.
L'héroïne émerge d'un long sommeil et sort des enfers. Avec sa servante dévouée elle se lance à travers Vienne à la recherche de l'élixir de vie, rouge sang naturellement... Un neveu végétarien, un psychothérapeute, deux vampirologues, un inspecteur de police et d'autres personnages les suivent dans ce conte de vampires humoristique, si l'on en croit ce que disent les médias. Le film a été présenté à l'occasion de la 75e Berlinale qui s'est déroulée du 13 au 19 février.
La véritable comtesse Báthory est née le 7 août 1560 à Nyírbátor, dans une famille puissante hongroise de Transylvanie, au centre de la Roumanie actuelle, Elle reçoit une excellente éducation et à15 ans épouse Ferenc Nádasdy, un militaire de cinq ans son aîné et lui aussi issu d'une grande famille. Ils s’installent au château de Sárvár à l’ouest de la Hongrie et ils ont quatre enfants. Devenue veuve en 1604, elle réside au château de Čachtice en Slovaquie actuelle.
A partir de ce moment on commence à parler des crimes de la comtesse et le roi de Hongrie Mathias II fait mener une enquête au château, s'ensuit un procès où elle gagne le surnom de “comtesse sanglante”. On l'accuse de torturer ses servantes, plus de 600 adolescents subissent le même sort , on dit aussi qu'elle se baigne dans le sang de ses victimes pour conserver une jeunesse éternelle. Elle est emmurée dans son château de Čachtice, où elle meurt le 21 août 1614. Il faut préciser cependant que tous ces chefs d'accusation sont aujourd'hui remis en question par les historiens, les preuves sont inexistantes et on se méfie de certains témoignages et de la façon dont ils ont été formulés.
Malgré cela, la comtesse retient toujours l'attention et ses différentes demeures attirent encore les touristes.
Elle inspire encore de nombreuses oeuvres de tous ordres. Une quinzaine de films dont voici quelques titres: "Comtesse Dracula", "La furie des vampires", "Mama Dracula", "Comtesse Dracula", "Les chroniques d'Erzsébet". Des pièces de théâtre, des opéras dont "Erzsebet" de Charles Chaynes, opéra pour une femme seule, pour soprano, d'après "Vers Bathory" de Ludovic Janvier, créé le 28 mars 1983 à l'Opéra de Paris. On note également une bande dessinée parue en 2023 "Báthory: la comtesse maudite" d'Anne-Perrine Couët. Des séries télévisées et même des jeux vidéo.
;
En mai 2018, Isabelle Huppert s'entretenait avec un journaliste britannique du Guardian, à l'occasion d'une lecture du marquis de Sade au Southbank Centre de Londres. L'article commençait par une phrase devenue célèbre “Mon plaisir le plus coupable ? M'imaginer en meurtrière sadique et manipulatrice”. Son rêve est donc devenu réalité et incarner la cruelle comtesse Elizabeth ou Erzsébet Báthory n'est pas pour lui déplaire.
Ce film au titre original "Die Blutgräfin" et défini comme un "thriller vampirique immersif délicieusement excentrique" est inspiré par la vie de la comtesse Báthory et les légendes qui l'entourent.
L'héroïne émerge d'un long sommeil et sort des enfers. Avec sa servante dévouée elle se lance à travers Vienne à la recherche de l'élixir de vie, rouge sang naturellement... Un neveu végétarien, un psychothérapeute, deux vampirologues, un inspecteur de police et d'autres personnages les suivent dans ce conte de vampires humoristique, si l'on en croit ce que disent les médias. Le film a été présenté à l'occasion de la 75e Berlinale qui s'est déroulée du 13 au 19 février.
La véritable comtesse Báthory est née le 7 août 1560 à Nyírbátor, dans une famille puissante hongroise de Transylvanie, au centre de la Roumanie actuelle, Elle reçoit une excellente éducation et à15 ans épouse Ferenc Nádasdy, un militaire de cinq ans son aîné et lui aussi issu d'une grande famille. Ils s’installent au château de Sárvár à l’ouest de la Hongrie et ils ont quatre enfants. Devenue veuve en 1604, elle réside au château de Čachtice en Slovaquie actuelle.
A partir de ce moment on commence à parler des crimes de la comtesse et le roi de Hongrie Mathias II fait mener une enquête au château, s'ensuit un procès où elle gagne le surnom de “comtesse sanglante”. On l'accuse de torturer ses servantes, plus de 600 adolescents subissent le même sort , on dit aussi qu'elle se baigne dans le sang de ses victimes pour conserver une jeunesse éternelle. Elle est emmurée dans son château de Čachtice, où elle meurt le 21 août 1614. Il faut préciser cependant que tous ces chefs d'accusation sont aujourd'hui remis en question par les historiens, les preuves sont inexistantes et on se méfie de certains témoignages et de la façon dont ils ont été formulés.
Malgré cela, la comtesse retient toujours l'attention et ses différentes demeures attirent encore les touristes.
Elle inspire encore de nombreuses oeuvres de tous ordres. Une quinzaine de films dont voici quelques titres: "Comtesse Dracula", "La furie des vampires", "Mama Dracula", "Comtesse Dracula", "Les chroniques d'Erzsébet". Des pièces de théâtre, des opéras dont "Erzsebet" de Charles Chaynes, opéra pour une femme seule, pour soprano, d'après "Vers Bathory" de Ludovic Janvier, créé le 28 mars 1983 à l'Opéra de Paris. On note également une bande dessinée parue en 2023 "Báthory: la comtesse maudite" d'Anne-Perrine Couët. Des séries télévisées et même des jeux vidéo.
;