L'impressionnant projet lancé en 2015 visait à gagner ce territoire sur la mer et à construire un nouveau quartier alliant luxe et innovation dans le respect de l'environnement et s'intégrant parfaitement dans le paysage. On y voit par exemple une pinède avec des arbres, hauts de 15 mètres ainsi que quelques autres espaces verts. Et le prince de déclarer sans son discours "Cette extension en mer sera un symbole, elle incarne ma vision, celle d'une principauté qui ose, qui embrasse l'audace, qui maîtrise son destin avec sagesse, qui sait écouter l'environnement".
Ce projet de plus de deux milliards d'euros a été réalisé grâce à la collaboration de grands architectes, dont l’Italien Renzo Piano à qui l’on doit entre autres le Centre culturel Tjibaou de Nouméa, le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou à Paris, l’aquarium et le Palais des congrès de Gênes, la reconstruction de l'atelier Brancusi à Paris ou l’École normale supérieure Paris-Saclay.
La construction repose sur 18 immenses caissons de 10.000 tonnes de béton chacun. Cet espace a ensuite été comblé avec du sable puis consolidé par un millier de larges pieux de 45 mètres de haut.
L’ensemble comprend 120 appartements, 10 villas de luxe au bord de la mer et différentes installations, 160 places de parking et 4.000 m² de surfaces commerciales. un port privé où pourront s’amarrer yachts et voiliers, une promenade longeant la côte sur 600 mètres et une piste cyclable. Les résidents disposeront d’une piscine avec vue sur la mer et pourront fréquenter des restaurants gastronomiques dont quelques-uns ont déjà ouvert. Le prix de ces appartements et de ces villas a dépassé les 120.000€ au mètre carré, donc bien au-dessus de la moyenne monégasque.
La superficie de la ville a ainsi augmenté de 3%, elle est donc de 208 hectares. Ce n’est pas la première fois que la Principauté s’agrandit, depuis les années 1950, 40 hectares ont été gagnés sur la mer sous le règne du prince Rainier III. Mais cette fois la profondeur atteignait 50 mètres,
Certains ont pu évoquer une perte de biodiversité due à l’artificialisation des fonds marins. "La biodiversité marine a été massacrée. On ne peut pas compenser 60 000 m² de petits fonds qui ont été recouverts. Ces biotopes, avec beaucoup d’espèces, sont détruits à jamais. Les petits milieux ne se recréeront pas". C ’est ce que regrette un chercheur au laboratoire Ecoseas de l’Université Côte-d’Azur. Quant au biologiste marin Alexandre Meinesz, professeur de biologie à l’Université de Nice Sophia Antipolis, spécialiste de la végétation sous-marine, il dénonce "une amputation du milieu marin". De leur côté, les porteurs du projet se défendent et soulignent qu’avant de commencer les travaux, ils ont fait déplacer des espèces marines, et surtout 500 m² de Posidonia Oceanica, Posidonie de Méditerranée, une espèce protégée d'herbe marine. Ils rappellent également sur leur site qu’ils ont fait du maintien de l'écosytème et de la préservation de l'environnement une de leurs priorités.
Après son discours, le prince s’est promené dans le nouveau quartier, de la "place princesse Gabriella" ou la "promenade prince Jacques" jusqu'à la "piscine princesse Charlène", lieux ainsi baptisés en référence à ses deux enfants et à son épouse, ancienne championne sud-africaine de natation.
Le soir, tous les acteurs du projet, ouvriers, artisans, architectes, ont été invités à une soirée privée avec concert, ballet aérien de drones et feu d'artifice.
Ce projet de plus de deux milliards d'euros a été réalisé grâce à la collaboration de grands architectes, dont l’Italien Renzo Piano à qui l’on doit entre autres le Centre culturel Tjibaou de Nouméa, le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou à Paris, l’aquarium et le Palais des congrès de Gênes, la reconstruction de l'atelier Brancusi à Paris ou l’École normale supérieure Paris-Saclay.
La construction repose sur 18 immenses caissons de 10.000 tonnes de béton chacun. Cet espace a ensuite été comblé avec du sable puis consolidé par un millier de larges pieux de 45 mètres de haut.
L’ensemble comprend 120 appartements, 10 villas de luxe au bord de la mer et différentes installations, 160 places de parking et 4.000 m² de surfaces commerciales. un port privé où pourront s’amarrer yachts et voiliers, une promenade longeant la côte sur 600 mètres et une piste cyclable. Les résidents disposeront d’une piscine avec vue sur la mer et pourront fréquenter des restaurants gastronomiques dont quelques-uns ont déjà ouvert. Le prix de ces appartements et de ces villas a dépassé les 120.000€ au mètre carré, donc bien au-dessus de la moyenne monégasque.
La superficie de la ville a ainsi augmenté de 3%, elle est donc de 208 hectares. Ce n’est pas la première fois que la Principauté s’agrandit, depuis les années 1950, 40 hectares ont été gagnés sur la mer sous le règne du prince Rainier III. Mais cette fois la profondeur atteignait 50 mètres,
Certains ont pu évoquer une perte de biodiversité due à l’artificialisation des fonds marins. "La biodiversité marine a été massacrée. On ne peut pas compenser 60 000 m² de petits fonds qui ont été recouverts. Ces biotopes, avec beaucoup d’espèces, sont détruits à jamais. Les petits milieux ne se recréeront pas". C ’est ce que regrette un chercheur au laboratoire Ecoseas de l’Université Côte-d’Azur. Quant au biologiste marin Alexandre Meinesz, professeur de biologie à l’Université de Nice Sophia Antipolis, spécialiste de la végétation sous-marine, il dénonce "une amputation du milieu marin". De leur côté, les porteurs du projet se défendent et soulignent qu’avant de commencer les travaux, ils ont fait déplacer des espèces marines, et surtout 500 m² de Posidonia Oceanica, Posidonie de Méditerranée, une espèce protégée d'herbe marine. Ils rappellent également sur leur site qu’ils ont fait du maintien de l'écosytème et de la préservation de l'environnement une de leurs priorités.
Après son discours, le prince s’est promené dans le nouveau quartier, de la "place princesse Gabriella" ou la "promenade prince Jacques" jusqu'à la "piscine princesse Charlène", lieux ainsi baptisés en référence à ses deux enfants et à son épouse, ancienne championne sud-africaine de natation.
Le soir, tous les acteurs du projet, ouvriers, artisans, architectes, ont été invités à une soirée privée avec concert, ballet aérien de drones et feu d'artifice.