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L'étymologie du mot "talibé" signifie un élève ou un disciple apprenant le Coran. Généralement âgés entre 3 et 15 ans, ils sont confiés par leur famille, issu de village ravagé par la pauvreté, à un maître coranique ou "marabout" afin que celui-ci se charge de son éducation religieuse dans un lieu appelé "daara" ou école coranique. En contrepartie, le talibé est généralement contraint à mendier dans les rues afin de subvenir à ses besoins et principalement aux besoins de son maître.
Dans la plupart des cas, les talibés vivent dans des conditions très précaires, logés en surnombre dans des maisons insalubres. Il peut leur arriver d'être victimes de sévices corporels par leur maître ou les talibés plus âgés si ces derniers n'apportent pas la somme journalière escomptée.
"Pour sauver les talibés, l’État prévoit amendes et peines de prison pour ceux mettant leurs enfants dans la rue", tweetait Macky Sall, l’actuel président du Sénégal, le 1er juillet 2016, avant de lancer le plan "Retrait des enfants des rues". Malgré l'engagement du président, en juillet 2017, un an après, Human Rights Watch publie un rapport qui en dresse le bilan inquiétant qui met en exergue aucune réelle amélioration.
Le 14 mai 2018, le webzine Afrikmag a publié un article choc révélant une situation toujours aussi dramatique et très inquiétante: "un talibé battu à mort par son maître coranique". Cet innocent a été retrouvé le corps sans vie à Mpal à Saint-Louis avant d'être retourné auprès de sa famille. Avec la médiatisation de cette affaire, une autopsie a été ordonnée par le procureur de la République. Le coupable a été mis aux arrêts par la brigade territoriale de la gendarmerie. L'article précise que "Le sous-préfet du département de RAO Ibrahima Ndao a demandé un service permanent de la gendarmerie sur Mpal. Demande qui a été acceptée, pour sécuriser les populations car avant il y avait juste une équipe qui faisait la navette".
Dans la plupart des cas, les talibés vivent dans des conditions très précaires, logés en surnombre dans des maisons insalubres. Il peut leur arriver d'être victimes de sévices corporels par leur maître ou les talibés plus âgés si ces derniers n'apportent pas la somme journalière escomptée.
"Pour sauver les talibés, l’État prévoit amendes et peines de prison pour ceux mettant leurs enfants dans la rue", tweetait Macky Sall, l’actuel président du Sénégal, le 1er juillet 2016, avant de lancer le plan "Retrait des enfants des rues". Malgré l'engagement du président, en juillet 2017, un an après, Human Rights Watch publie un rapport qui en dresse le bilan inquiétant qui met en exergue aucune réelle amélioration.
Le 14 mai 2018, le webzine Afrikmag a publié un article choc révélant une situation toujours aussi dramatique et très inquiétante: "un talibé battu à mort par son maître coranique". Cet innocent a été retrouvé le corps sans vie à Mpal à Saint-Louis avant d'être retourné auprès de sa famille. Avec la médiatisation de cette affaire, une autopsie a été ordonnée par le procureur de la République. Le coupable a été mis aux arrêts par la brigade territoriale de la gendarmerie. L'article précise que "Le sous-préfet du département de RAO Ibrahima Ndao a demandé un service permanent de la gendarmerie sur Mpal. Demande qui a été acceptée, pour sécuriser les populations car avant il y avait juste une équipe qui faisait la navette".