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En mai 2017, la "BD d’Emma" sur la charge mentale a généré plus de 210.000 partages et des milliers de commentaires sur la toile. Le livre traduit en anglais, allemand, italien ou japonais connaît un succès planétaire. Emma est une artiste engagée qui tient un blog féministe et révolutionnaire. Vous vous demandez sûrement en quoi consiste la charge mentale? La charge mentale est la partie invisible des tâches ménagères, elle consiste à les planifier mais non à les exécuter sauf pour éviter toutes négociations avec les membres de sa famille. Cependant cette charge mentale est un frein pour l'émancipation de la femme qui est dans la majorité des cas responsables de ces tâches. Cette BD a pour but de créer une prise de conscience sur un sujet rarement évoqué. Le succès de cette œuvre a permis d'ouvrir le débat pour rééquilibrer les tâches ménagères entre les hommes et les femmes. En octobre 2017, du début du mouvement #metoo qui s'est exporté à l'internationale. Cette mobilisation mondiale a permis aux femmes victimes de harcèlement ou d'agression sexuelle de partager leur histoire.
Parallèlement, la littérature comme le cinéma, à travers des œuvres dystopiques, questionnent sur la place des femmes dans la société. Par exemple, le roman anglais "Le pouvoir" écrit par la romancière et conceptrice de jeu vidéo Naomi Alderman décrit un monde où les femmes ont le pouvoir d’envoyer des décharges électriques, entraînant ainsi un retournement des pouvoirs, mettre fin à la société patriarcale pour laisser place à une ère matriarcale. Le roman de Naomi Alderman publié en 2016, tombe à pic en vue de ce que l'année 2017 a apporté à la libération de la parole féminine et féministe. La série "The Handmaid's Tale" décrit une société où les femmes sont divisées en trois catégories: les Épouses qui dominent la maison, les Marthas qui l’entretiennent et les Servantes qui assurent la reproduction. Une série qui émet une analyse visionnaire, terrifiante mais crédible de ce que peut être le basculement d'une société dite démocratique.
Sorti en 2014 aux États-Unis, le best-seller de Roxane Gay "Bad feminist" défend l’idée qu’on peut être une "mauvaise féministe" et assumer ses contradictions par exemple, aimer la télé-réalité, se peindre les ongles en rose tout en revendiquant le fait d'être féministe. Le féminisme c'est aussi aborder des sujets qui s'affranchissent des tabous tout en démystifiant les idées reçues par exemple sur les organes sexuels féminins, les règles... Des romans comme "Les joies d'en bas" de Nina Brochmann ou encore "Le grand mystère des règles" de Jack Parker abordent ce type de sujet.
Plus récemment, la journaliste française Dora Moutot a créé un compte Instagram "T'as joui?" pour libérer la parole des femmes sur leur jouissance. Créé en 2018, le compte rencontre un véritable succès avec plus de 150.000 abonnés en deux mois. Les internautes, hommes et femmes postent leurs témoignages. Pour Dora Moutot, la clé d'une sexualité épanouie est la communication.
Au fil de l'histoire on constate qu'un féminisme plus pragmatique s’affirme. Des années '70 à '80, c'était la bataille de droits, un mouvement pour l'égalité des droits entre les hommes et les femmes. De '80 à '90, une bataille identitaire pour la parité des genres. De nos jours, c'est une nouvelle génération qui émerge cherchant à mettre en applications ses droits, affirmer ses désirs et défendre un féminisme plus concret, pluriel et décomplexé.
Parallèlement, la littérature comme le cinéma, à travers des œuvres dystopiques, questionnent sur la place des femmes dans la société. Par exemple, le roman anglais "Le pouvoir" écrit par la romancière et conceptrice de jeu vidéo Naomi Alderman décrit un monde où les femmes ont le pouvoir d’envoyer des décharges électriques, entraînant ainsi un retournement des pouvoirs, mettre fin à la société patriarcale pour laisser place à une ère matriarcale. Le roman de Naomi Alderman publié en 2016, tombe à pic en vue de ce que l'année 2017 a apporté à la libération de la parole féminine et féministe. La série "The Handmaid's Tale" décrit une société où les femmes sont divisées en trois catégories: les Épouses qui dominent la maison, les Marthas qui l’entretiennent et les Servantes qui assurent la reproduction. Une série qui émet une analyse visionnaire, terrifiante mais crédible de ce que peut être le basculement d'une société dite démocratique.
Sorti en 2014 aux États-Unis, le best-seller de Roxane Gay "Bad feminist" défend l’idée qu’on peut être une "mauvaise féministe" et assumer ses contradictions par exemple, aimer la télé-réalité, se peindre les ongles en rose tout en revendiquant le fait d'être féministe. Le féminisme c'est aussi aborder des sujets qui s'affranchissent des tabous tout en démystifiant les idées reçues par exemple sur les organes sexuels féminins, les règles... Des romans comme "Les joies d'en bas" de Nina Brochmann ou encore "Le grand mystère des règles" de Jack Parker abordent ce type de sujet.
Plus récemment, la journaliste française Dora Moutot a créé un compte Instagram "T'as joui?" pour libérer la parole des femmes sur leur jouissance. Créé en 2018, le compte rencontre un véritable succès avec plus de 150.000 abonnés en deux mois. Les internautes, hommes et femmes postent leurs témoignages. Pour Dora Moutot, la clé d'une sexualité épanouie est la communication.
Au fil de l'histoire on constate qu'un féminisme plus pragmatique s’affirme. Des années '70 à '80, c'était la bataille de droits, un mouvement pour l'égalité des droits entre les hommes et les femmes. De '80 à '90, une bataille identitaire pour la parité des genres. De nos jours, c'est une nouvelle génération qui émerge cherchant à mettre en applications ses droits, affirmer ses désirs et défendre un féminisme plus concret, pluriel et décomplexé.