Algérie impasse.mp3 (1.14 Mo)
La dernière sortie médiatique du secrétaire général du front de libération nationale (FLN), Amar Saadani résume à elle seule l’ampleur de la crise politique et institutionnelle qui secoue le pays et l’âpre lutte clanique pour la succession au pouvoir surtout avec la grave maladie du président Bouteflika.
En effet, lors de sa visite à l’extrême Est de l’Algérie, le 20 mai 2016, Saadani qui s’est autoproclamé porte parole du président de la république, a saisi l’occasion pour s’attaquer encore une fois aux principaux acteurs politiques et économiques dans la ligne de mire du pouvoir.
Ainsi, il a qualifié l’ancien chef du département du renseignement et de la sécurité (DRS) de "pieuvre" et l’accuse de vouloir revenir sur la scène politique à travers "ses cinq bras: sécuritaire, politique, financier, administratif et médiatique".
En effet, lors de sa visite à l’extrême Est de l’Algérie, le 20 mai 2016, Saadani qui s’est autoproclamé porte parole du président de la république, a saisi l’occasion pour s’attaquer encore une fois aux principaux acteurs politiques et économiques dans la ligne de mire du pouvoir.
Ainsi, il a qualifié l’ancien chef du département du renseignement et de la sécurité (DRS) de "pieuvre" et l’accuse de vouloir revenir sur la scène politique à travers "ses cinq bras: sécuritaire, politique, financier, administratif et médiatique".
La dernière affaire qui a éclaboussé les clans au pouvoir est la saisine de la justice par le ministère de la Communication pour annuler le rachat du groupe El khabar par une filiale du groupe Cevital présidé par l’industriel Issad Rebrab, sous prétexte que la transaction n’est pas conforme à la loi. Cette action reflète la volonté de maintenir le champ médiatique verrouillé en ne laissant émerger que les médias favorables au maintien du système autoritaire.
L’issue incertaine de ces luttes claniques à l’intérieur du système, l’opposition à travers les différents partis politiques ou l’Instance de coordination et de suivi de l’opposition nationale (ICSO) qui regroupe la plus part des tendances politiques ainsi que des figures importantes de la société civile, reste divisée et malgré les différentes initiatives politiques, elle bute sur le problème de leadership.
Pendant ce temps, les citoyens se débattent dans les problèmes quotidiens, le chômage, l’inflation galopante, la perte du pouvoir d’achat et l’interminable succession des scandales économiques, financiers et sociaux dont le dernier en date a touché le secteur de l’éducation nationale avec la fuite massive des sujets du Baccalauréat.
L’issue incertaine de ces luttes claniques à l’intérieur du système, l’opposition à travers les différents partis politiques ou l’Instance de coordination et de suivi de l’opposition nationale (ICSO) qui regroupe la plus part des tendances politiques ainsi que des figures importantes de la société civile, reste divisée et malgré les différentes initiatives politiques, elle bute sur le problème de leadership.
Pendant ce temps, les citoyens se débattent dans les problèmes quotidiens, le chômage, l’inflation galopante, la perte du pouvoir d’achat et l’interminable succession des scandales économiques, financiers et sociaux dont le dernier en date a touché le secteur de l’éducation nationale avec la fuite massive des sujets du Baccalauréat.