Proportionnelle intégrale.mp3 (117.96 Ko)
Avec 32% des voix au premier tour des élections législatives, le mouvement du président, LREM, allié au MoDem, est en passe de décrocher entre 415 et 455 députés à l’assemblée sur 577. Cette majorité écrasante pourrait laisser peu de lisibilité à l’opposition et donner moins de vie au débat démocratique au sein de l’assemblée.
Si cette même assemblée était élue à la proportionnelle intégrale, ceci changerait grandement la gouvernance et permettrait une meilleure représentation des citoyens. Dans le cas actuel cela donnerait 197 sièges à LREM et au MoDem qui ne seraient plus majoritaires. Les partis de gauche seraient mieux représentés avec 84 députés pour le PS, ses alliés et les écologistes, 84 pour la France Insoumise et le PC. Les autres partis de droite profiteraient aussi d’une meilleure lisibilité avec 132 députés pour LR, l’UDI et les divers droite, et 80 pour le Front National.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une assemblée sans majorité claire autour d’un camp politique, aurait des avantages. Effectivement le futur gouvernement, pour avoir une majorité, serait obligé de créer une coalition prenant en compte les attentes de plus d’électeurs à travers des compromis entre mouvements politiques de bords différents. Et c’est là la condition de la réussite d’une telle politique, le compromis. En passant de la culture de l’affrontement politique à celle du compromis la France se donnerait sûrement une perspective politique plus apaisée et plus constructive.
Si cette même assemblée était élue à la proportionnelle intégrale, ceci changerait grandement la gouvernance et permettrait une meilleure représentation des citoyens. Dans le cas actuel cela donnerait 197 sièges à LREM et au MoDem qui ne seraient plus majoritaires. Les partis de gauche seraient mieux représentés avec 84 députés pour le PS, ses alliés et les écologistes, 84 pour la France Insoumise et le PC. Les autres partis de droite profiteraient aussi d’une meilleure lisibilité avec 132 députés pour LR, l’UDI et les divers droite, et 80 pour le Front National.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une assemblée sans majorité claire autour d’un camp politique, aurait des avantages. Effectivement le futur gouvernement, pour avoir une majorité, serait obligé de créer une coalition prenant en compte les attentes de plus d’électeurs à travers des compromis entre mouvements politiques de bords différents. Et c’est là la condition de la réussite d’une telle politique, le compromis. En passant de la culture de l’affrontement politique à celle du compromis la France se donnerait sûrement une perspective politique plus apaisée et plus constructive.