Camps d'été ONU Gaza.mp3 (706.33 Ko)
Dans la bande de Gaza ravagée par trois guerres depuis 2008, l’ONU a lancé des camps d’été pour offrir quelques semaines de répit à des dizaines de milliers d’enfants traumatisés par la guerre dans cette enclave sous blocus israélien.
"Pendant trois semaines, 165.000 enfants vont bénéficier de nos camps d'été afin d'alléger leurs souffrances", explique Bo Schack, le chef des opérations de l'UNRWA, l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens.
Les camps s'organisent autour d'activités ludiques et d'ateliers dans les écoles. En plus des 2.000 encadreurs, eux-mêmes réfugiés, en charge de ces activités; des psychologues ont été mobilisés pour suivre les enfants sur les 120 sites répartis dans la bande de Gaza.
Une bande de 360 km2 qui concentre une densité inégalée de réfugiés, depuis 1948-49. Plus d’un million et demi de personnes vivent au jour le jour, dans ce bout de territoire qui fut durant des siècles le carrefour des empires, et est qualifié aujourd'hui, de "plus grande prison à ciel ouvert du monde".
Le retrait israélien de septembre 2005 à certes mis fin à trente-huit années d’occupation physique, avec le démantèlement des colonies qui accaparaient le quart de cet étroit espace. "Mais Gaza est demeurée ostracisée, bouclée, puis assiégée, tandis que les rivalités entre factions palestiniennes s’y exacerbaient", explique Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain.
La bande de Gaza subit un blocus depuis huit ans et le processus de reconstruction s’avère douloureusement lent.
"Pendant trois semaines, 165.000 enfants vont bénéficier de nos camps d'été afin d'alléger leurs souffrances", explique Bo Schack, le chef des opérations de l'UNRWA, l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens.
Les camps s'organisent autour d'activités ludiques et d'ateliers dans les écoles. En plus des 2.000 encadreurs, eux-mêmes réfugiés, en charge de ces activités; des psychologues ont été mobilisés pour suivre les enfants sur les 120 sites répartis dans la bande de Gaza.
Une bande de 360 km2 qui concentre une densité inégalée de réfugiés, depuis 1948-49. Plus d’un million et demi de personnes vivent au jour le jour, dans ce bout de territoire qui fut durant des siècles le carrefour des empires, et est qualifié aujourd'hui, de "plus grande prison à ciel ouvert du monde".
Le retrait israélien de septembre 2005 à certes mis fin à trente-huit années d’occupation physique, avec le démantèlement des colonies qui accaparaient le quart de cet étroit espace. "Mais Gaza est demeurée ostracisée, bouclée, puis assiégée, tandis que les rivalités entre factions palestiniennes s’y exacerbaient", explique Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain.
La bande de Gaza subit un blocus depuis huit ans et le processus de reconstruction s’avère douloureusement lent.