Triste Noël pour l’Allemagne

Il n'aura pas fallu longtemps avant que Daesh ne revendique cette attaque. Le cerveau de l’opération est un soldat de l’État islamique, qui a répondu aux appels lancés pour que soient visés les pays de la coalition internationale comme les États-Unis ou l’Allemagne qui mènent des raids aériens sur les positions de l'EI en Irak et en Syrie.

L’attaque du "camion-bélier" nous rappelle le drame de la promenade des Anglais du 14 juillet 2016 qui avait fait 86 morts. C’est le même cas de figure, plusieurs milliers de personnes amassées au même endroit, de nombreuses familles, et surtout une inconscience totale. Jusqu’à ce que le camion ne renverse les faibles dispositifs de sécurité, des barrières métalliques, et tue un maximum de personnes. D'une part les Allemands sont sous le choc, de l'autre les cicatrices se sont rouvertes chez les Français.

C’est un lourd climat qui s’est établit dans les marchés noël d’Europe. A Nice, il a été déserté de peur qu’un nouvel accident ne survienne. C’est dans un climat d’angoisse et de panique que les Niçois font leurs derniers achats de Noël. Mais est-il normal, alors que les attaques terroristes n’en finissent pas, de mettre en place un dispositif de sécurité aussi fragile?