La saison pesteuse ne fait que commencer
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Il reste trois pays dans le monde qui ont encore cette maladie. La peste est due à l’insalubrité notamment à des rats qui se nomment ratus ratus. On répète souvent que Madagascar est classé parmi les pays les plus pauvres au monde, on oublie de préciser qu’elle fait également partie des pays les plus sales.
En 2017, l’île a enregistré de nombreux cas de peste pulmonaire, forme la plus virulente de la maladie, qui survient soit secondairement à une forme bubonique parvenue à un stade avancé, soit primitivement, par inhalation d’un aérosol de gouttelettes infectieuses, se transmettant d’homme à homme, sans l’intervention de puces.
Pour Madagascar, le cauchemar a commencé au mois de septembre 2017 dans la capitale et il s'est vite répandu dans les périphéries ainsi que dans les autres provinces de la grande Île. Mais la question qui se posait et que tout le monde attendait c’est la réaction, les attitudes ainsi que les mesures que l’État a pris, vu que l’épidémie de la peste est endémique à Madagascar et sa propagation, réelle. En ce moment, on a officiellement plus de 1200 cas confirmés et au moins 131 morts. La prolifération des cas de peste et la persistance de la maladie relève d’un problème plus basique résultant d’une négligence sanitaire et hygiénique depuis des années.
L’apparition de l’épidémie dans les centres urbains, notamment la capitale Antananarivo où le plus grand nombre de cas est recensé, a fait craindre une propagation plus rapide et à large échelle. Sans parler des gens en brousse qui sont décédés de la même maladie, faute de l’éloignement de l’hôpital, la peur des médecins ou simplement le manque de moyen.
Mais l’État a essayé à tout prix de dissimuler jusqu’au dernier moment où il n'a pu le cacher l'information aux gens de la capitale qu’ils sont en danger. Mais qu’on le veuille ou non, cela va avoir des impacts sur l’économie du pays. Entre autres sur le tourisme, le commerce, etc. Dès le début, l’État a un peu sous-estimé l’épidémie alors qu’elle se présente, tous les ans, dans la grande Ile, surtout dans la région de Bongolava à l’ouest de Madagascar et sur les hautes terres du centre et du nord, d’octobre à mars. On recense en moyenne chaque année 400 cas de contamination de cette bactérie.
Le manque d’hygiène provoque plusieurs maladies telles la peste, mais aussi la bilharziose - due à des vers plats qui vivent dans le système circulatoire - qui sévit aussi sur de la grande Île cet automne, une affection parasitaire qui touche la majorité des districts à Madagascar.
La rentrée scolaire devait avoir lieu le 2 octobre 2017, elle a été repoussée au lundi 6 novembre 2017.
En 2017, l’île a enregistré de nombreux cas de peste pulmonaire, forme la plus virulente de la maladie, qui survient soit secondairement à une forme bubonique parvenue à un stade avancé, soit primitivement, par inhalation d’un aérosol de gouttelettes infectieuses, se transmettant d’homme à homme, sans l’intervention de puces.
Pour Madagascar, le cauchemar a commencé au mois de septembre 2017 dans la capitale et il s'est vite répandu dans les périphéries ainsi que dans les autres provinces de la grande Île. Mais la question qui se posait et que tout le monde attendait c’est la réaction, les attitudes ainsi que les mesures que l’État a pris, vu que l’épidémie de la peste est endémique à Madagascar et sa propagation, réelle. En ce moment, on a officiellement plus de 1200 cas confirmés et au moins 131 morts. La prolifération des cas de peste et la persistance de la maladie relève d’un problème plus basique résultant d’une négligence sanitaire et hygiénique depuis des années.
L’apparition de l’épidémie dans les centres urbains, notamment la capitale Antananarivo où le plus grand nombre de cas est recensé, a fait craindre une propagation plus rapide et à large échelle. Sans parler des gens en brousse qui sont décédés de la même maladie, faute de l’éloignement de l’hôpital, la peur des médecins ou simplement le manque de moyen.
Mais l’État a essayé à tout prix de dissimuler jusqu’au dernier moment où il n'a pu le cacher l'information aux gens de la capitale qu’ils sont en danger. Mais qu’on le veuille ou non, cela va avoir des impacts sur l’économie du pays. Entre autres sur le tourisme, le commerce, etc. Dès le début, l’État a un peu sous-estimé l’épidémie alors qu’elle se présente, tous les ans, dans la grande Ile, surtout dans la région de Bongolava à l’ouest de Madagascar et sur les hautes terres du centre et du nord, d’octobre à mars. On recense en moyenne chaque année 400 cas de contamination de cette bactérie.
Le manque d’hygiène provoque plusieurs maladies telles la peste, mais aussi la bilharziose - due à des vers plats qui vivent dans le système circulatoire - qui sévit aussi sur de la grande Île cet automne, une affection parasitaire qui touche la majorité des districts à Madagascar.
La rentrée scolaire devait avoir lieu le 2 octobre 2017, elle a été repoussée au lundi 6 novembre 2017.