"En décernant le Prix Sakharov à cinq militants du printemps arabe, le Parlement européen reconnaît les efforts de tous ceux qui luttent pour la dignité, les libertés fondamentales et les changements politiques dans le monde arabe", a déclaré le Président Buzek lors de la cérémonie du prix Sakharov ce mercredi à Strasbourg, en soulignant "le rôle décisif joué par les femmes durant le Printemps arabe". "Les événements historiques nous rappellent aussi nos responsabilités, notamment la nécessité de soutenir l'émergence d'une société civile jeune et dynamique".
Les lauréats ont exprimé leur gratitude pour ce prix, symbole du soutien vital de l'Europe lors des soulèvements du printemps arabe. Ils ont également souligné les défis des droits de l'homme auxquels leurs pays sont toujours confrontés dans leurs efforts pour reconstruire et mettre en place de véritables régimes démocratiques qui respectent la justice et la dignité humaine.
Seuls deux des lauréats ont pu assister en personne à la remise des prix: Asmaa Mahfouz, jeune blogueuse d'Égypte, et Ahmed El-Senoussi, le plus ancien prisonnier de Libye. Le Parlement a observé une minute de silence en mémoire de Mohamed Bouazizi, qui en s'auto-immolant pour protester contre la répression des autorités tunisiennes a déclenché des protestations généralisées dans le pays, lauréat du prix à titre posthume, et de tous ceux qui ont perdu la vie lors des soulèvements.
Dans son discours, Asmaa Mahfouz, a déclaré: "Cette récompense rend hommage à toutes ces personne en Égypte qui se sont montrées beaucoup plus courageuses que moi et qui ont effectivement sacrifié leur vie dans la rue, je tiens à vous dire combien je suis fière de tous les martyrs de la révolution arabe. Nous ne les trahirons pas, nous allons poursuivre ce chemin".
Ahmed El-Senoussi a souligné l'importance de la réconciliation: "Nous devons reconstruire notre pays, en faisant preuve de tolérance même envers ceux qui ont commis des crimes, qui ont violé la dignité humaine". Il a remercié les voisins européens de la Libye, les premiers à être venus en aide à la Libye, pour leur "soutien diplomatique et militaire sans ambiguïté".
Le dessinateur syrien, Ali Ferzat, qui vit exilé au Koweït, a envoyé un message vidéo dans lequel il exprime sa gratitude pour le prix mais aussi son chagrin et sa tristesse devant le nombre de victimes dans son pays d'origine, la Syrie, qui "augmente à chaque minute".
L'avocate des droits de l'homme en Syrie, Razan Zaitouneh, qui vit dans la clandestinité, a envoyé une lettre en ces termes: "Je tiens à remercier le Parlement européen et tous ceux qui ont fait preuve d'empathie avec le soulèvement de notre peuple, et qui l'ont pris en charge de quelque façon que ce soit, pour assurer un avenir libre de répression, de prisons, et de versement de sang. Pour tous les braves gens de Tunisie, d'Égypte, de Libye, du Yémen, du Bahreïn et d'ailleurs. Pour ceux qui ont obtenu leur liberté, et ceux qui luttent encore pour l'avoir".
Les lauréats ont exprimé leur gratitude pour ce prix, symbole du soutien vital de l'Europe lors des soulèvements du printemps arabe. Ils ont également souligné les défis des droits de l'homme auxquels leurs pays sont toujours confrontés dans leurs efforts pour reconstruire et mettre en place de véritables régimes démocratiques qui respectent la justice et la dignité humaine.
Seuls deux des lauréats ont pu assister en personne à la remise des prix: Asmaa Mahfouz, jeune blogueuse d'Égypte, et Ahmed El-Senoussi, le plus ancien prisonnier de Libye. Le Parlement a observé une minute de silence en mémoire de Mohamed Bouazizi, qui en s'auto-immolant pour protester contre la répression des autorités tunisiennes a déclenché des protestations généralisées dans le pays, lauréat du prix à titre posthume, et de tous ceux qui ont perdu la vie lors des soulèvements.
Dans son discours, Asmaa Mahfouz, a déclaré: "Cette récompense rend hommage à toutes ces personne en Égypte qui se sont montrées beaucoup plus courageuses que moi et qui ont effectivement sacrifié leur vie dans la rue, je tiens à vous dire combien je suis fière de tous les martyrs de la révolution arabe. Nous ne les trahirons pas, nous allons poursuivre ce chemin".
Ahmed El-Senoussi a souligné l'importance de la réconciliation: "Nous devons reconstruire notre pays, en faisant preuve de tolérance même envers ceux qui ont commis des crimes, qui ont violé la dignité humaine". Il a remercié les voisins européens de la Libye, les premiers à être venus en aide à la Libye, pour leur "soutien diplomatique et militaire sans ambiguïté".
Le dessinateur syrien, Ali Ferzat, qui vit exilé au Koweït, a envoyé un message vidéo dans lequel il exprime sa gratitude pour le prix mais aussi son chagrin et sa tristesse devant le nombre de victimes dans son pays d'origine, la Syrie, qui "augmente à chaque minute".
L'avocate des droits de l'homme en Syrie, Razan Zaitouneh, qui vit dans la clandestinité, a envoyé une lettre en ces termes: "Je tiens à remercier le Parlement européen et tous ceux qui ont fait preuve d'empathie avec le soulèvement de notre peuple, et qui l'ont pris en charge de quelque façon que ce soit, pour assurer un avenir libre de répression, de prisons, et de versement de sang. Pour tous les braves gens de Tunisie, d'Égypte, de Libye, du Yémen, du Bahreïn et d'ailleurs. Pour ceux qui ont obtenu leur liberté, et ceux qui luttent encore pour l'avoir".
Lauréats du prix Sakharov 2011
Asmaa Mahfouz
Asmaa Mahfouz est une jeune blogueuse égyptienne, dont les vidéos sur Youtube ont amené des milliers de personnes dans les rues pour protester contre le régime répressif du président Hosni Moubarak.
Ahmed El-Senoussi
Ahmed El-Senoussi est le plus ancien prisonnier d'opinion de Libye, détenu 31 ans suite à une tentative de coup d'État contre l'ancien dictateur Kadhafi.
Mohamed Bouazizi
Mohamed Bouazizi était un jeune vendeur de rue, dont l'auto-immolation a déclenché de nombreuses protestations dans les heures qui ont finalement conduit à la chute du régime tunisien.
Ali Ferzat
Ali Ferzat est un caricaturiste syrien connu pour ses caricatures ridiculisant les dictateurs arabes. Il a fui la Syrie après avoir été agressé en août et s'être fait casser les deux mains.
Razan Zaitouneh
Razan Zaitouneh est une avocate des droits de l'homme de Syrie qui a dû se cacher après avoir été accusée par le gouvernement d'être un agent étranger en raison de ses rapports quotidiens - sur son site web ShRIL et aux médias étrangers - sur les atrocités commises contre des civils en Syrie.
Asmaa Mahfouz est une jeune blogueuse égyptienne, dont les vidéos sur Youtube ont amené des milliers de personnes dans les rues pour protester contre le régime répressif du président Hosni Moubarak.
Ahmed El-Senoussi
Ahmed El-Senoussi est le plus ancien prisonnier d'opinion de Libye, détenu 31 ans suite à une tentative de coup d'État contre l'ancien dictateur Kadhafi.
Mohamed Bouazizi
Mohamed Bouazizi était un jeune vendeur de rue, dont l'auto-immolation a déclenché de nombreuses protestations dans les heures qui ont finalement conduit à la chute du régime tunisien.
Ali Ferzat
Ali Ferzat est un caricaturiste syrien connu pour ses caricatures ridiculisant les dictateurs arabes. Il a fui la Syrie après avoir été agressé en août et s'être fait casser les deux mains.
Razan Zaitouneh
Razan Zaitouneh est une avocate des droits de l'homme de Syrie qui a dû se cacher après avoir été accusée par le gouvernement d'être un agent étranger en raison de ses rapports quotidiens - sur son site web ShRIL et aux médias étrangers - sur les atrocités commises contre des civils en Syrie.