Cyberattaque Qatar.mp3 (918.4 Ko)
Le Qatar a annoncé, le 24 mai 2017, que son agence de presse officielle Qatar News Agency (QNA) avait été piratée par une "entité inconnue". Les autorités qatariennes ont immédiatement ouvert une enquête sur un piratage sans précédent de l'agence QNA via laquelle ont été diffusés des propos attribués à l’Émir du Qatar Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani et traitant de questions régionales sensibles.
Le faux communiqué a provoqué une onde de choc dans les États arabes du Golfe. Des médias de la région, notamment les chaînes de télévision saoudienne Al-Arabia et émirienne Sky News Arabia, lui ont accordé du crédit jusqu’à un démenti de Doha qui a dénoncé une cyberattaque qui semble destinée à nuire aux relations entre le Qatar et les autres pays du Golfe. Parmi les sujets prétendument évoqués par l’Émir du Qatar figurent le mouvement islamiste palestinien Hamas, présenté dans le communiqué révélé faux comme "le représentant légitime du peuple palestinien", et l’Iran chiite vu comme "un allié stratégique dans la région". Sont critiquées également la classification du mouvement chiite libanais Hezbollah et des Frères musulmans en Égypte comme "groupes terroristes", ainsi que l’administration du président Donald Trump. L’Émir du Qatar avait justement rencontré le président américain à l'occasion de sa visite en Arabie saoudite le week-end du 20 mai 2017.
Le service de presse gouvernemental a précisé que "l’État du Qatar poursuivra(it)" tous les auteurs du piratage de QNA.
Le faux communiqué a provoqué une onde de choc dans les États arabes du Golfe. Des médias de la région, notamment les chaînes de télévision saoudienne Al-Arabia et émirienne Sky News Arabia, lui ont accordé du crédit jusqu’à un démenti de Doha qui a dénoncé une cyberattaque qui semble destinée à nuire aux relations entre le Qatar et les autres pays du Golfe. Parmi les sujets prétendument évoqués par l’Émir du Qatar figurent le mouvement islamiste palestinien Hamas, présenté dans le communiqué révélé faux comme "le représentant légitime du peuple palestinien", et l’Iran chiite vu comme "un allié stratégique dans la région". Sont critiquées également la classification du mouvement chiite libanais Hezbollah et des Frères musulmans en Égypte comme "groupes terroristes", ainsi que l’administration du président Donald Trump. L’Émir du Qatar avait justement rencontré le président américain à l'occasion de sa visite en Arabie saoudite le week-end du 20 mai 2017.
Le service de presse gouvernemental a précisé que "l’État du Qatar poursuivra(it)" tous les auteurs du piratage de QNA.