Jean Castex en 2011, aujourd'hui Premier ministre (c) erio tac France
Jean Castex de Vic-Fezensac à Matignon une ascension cohérente (4.12 Mo)
Jean Castex est devenu le 24ème Premier ministre sous la Ve République le 3 juillet 2020 en lieu et place d'Édouard Philippe qui est retourné au Havre en tant que maire. Appelé "Monsieur déconfinement" ayant eu la lourde tâche de mettre en place une stratégie de déconfinement, il a un parcours linéaire et ses différentes expériences font de lui un homme compétent dans plusieurs domaines, c'est ce que pense du moins le président Macron.
Fils de parents instituteurs, il avait tous les atouts de son côté pour suivre et réussir une bonne scolarité. Il commence par l'obtention de son baccalauréat dans un lycée privé. Il poursuit ses études en obtenant une licence d'histoire de la faculté de Toulouse. Il intègre ensuite Sciences-po Paris et obtient une maîtrise de droit public. Il fait parti de la promotion Victor Hugo de l'ENA. Par conséquent, c'est un énarque comme son prédécesseur. Un parcours somme toute semblable à tous les hauts fonctionnaires ou grands politiciens. En ce qui concerne la politique, il avait l'exemple de son grand-père Marc Castex qui a été sénateur et maire.
Il commence sa carrière professionnelle en entrant à la Cour des Comptes en tant qu'auditeur où il gravit les échelons pour devenir conseiller maître en 2008. Il enrichit ainsi ses connaissances sur le plan économique, en parallèle il touche à d'autres secteurs. Il se voit confier le poste de secrétaire général de la préfecture du Vaucluse entre 1999-2001. Sa polyvalence est un atout, il utilise cela comme une force et il est nommé trois ans plus tôt directeur des affaires sanitaires et sociales dans le Var. Spécialiste du sujet, les portes du ministère de la Santé s'ouvrent et il devient directeur de l'hospitalisation et de l'organisation des soins de 2004 à 2006. Période durant laquelle il doit faire face à deux épidémies : la grippe aviaire et le Chikungunya.
Proche de Xavier Bertrand, ils faisaient partis du même camp politique, l'UMP de l'époque qui est devenu Les Républicains. Ce dernier le nomme directeur de son cabinet lorsqu'il était ministre de la Santé, puis au Travail. Il a occupé chacun de ces deux postes pendant un an. Il a été de l'aventure au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2008 et il le fut aussi à la car conseillé aux Affaires sociales au cabinet du président à partir de novembre 2010. Quatre mois plus tard jusqu'à la fin du mandat, il est promu secrétaire général adjoint de l'Élysée. Un poste qui sera occupé par un certain Emmanuel Macron par la suite. Pour qui il travaillera en 2017 en tant que délégué interministériel pour superviser l'organisation des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Il verra son terrain de travail s'élargir quelques mois plus tard en 2018 à tous les grands événements sportifs. Pour une personne qui n'était pas fan de sport et qui n'y connaissait pas grand chose, il a effectué de bonnes actions et le monde du sport est satisfait de ce qu'il a réalisé.
Ce fin connaisseur de tous les dossiers qu'il a eu à traiter puisqu'il a passé des heures au bureau est aussi un homme de terrain. Il est le maire de Prades une commune de 6000 habitants. Il est à la tête de cette ville depuis 2008, réélu à deux reprises en 2014 et 2020 avec plus de 70% des voix à chaque fois. En plus de cette casquette, il avait celle de conseiller régional du Languedoc-Roussillon pour un quinquennat à partir de 2010. À la fin de ce mandat, il devient conseiller départemental du canton des Pyrénées orientale. Les multiples expériences dans les différents domaines fait qu'on le qualifie de couteau suisse, mais il devra aiguiser sa lame pour mener à bien les nombreux dossiers qui vont se présenter à lui.
Fils de parents instituteurs, il avait tous les atouts de son côté pour suivre et réussir une bonne scolarité. Il commence par l'obtention de son baccalauréat dans un lycée privé. Il poursuit ses études en obtenant une licence d'histoire de la faculté de Toulouse. Il intègre ensuite Sciences-po Paris et obtient une maîtrise de droit public. Il fait parti de la promotion Victor Hugo de l'ENA. Par conséquent, c'est un énarque comme son prédécesseur. Un parcours somme toute semblable à tous les hauts fonctionnaires ou grands politiciens. En ce qui concerne la politique, il avait l'exemple de son grand-père Marc Castex qui a été sénateur et maire.
Il commence sa carrière professionnelle en entrant à la Cour des Comptes en tant qu'auditeur où il gravit les échelons pour devenir conseiller maître en 2008. Il enrichit ainsi ses connaissances sur le plan économique, en parallèle il touche à d'autres secteurs. Il se voit confier le poste de secrétaire général de la préfecture du Vaucluse entre 1999-2001. Sa polyvalence est un atout, il utilise cela comme une force et il est nommé trois ans plus tôt directeur des affaires sanitaires et sociales dans le Var. Spécialiste du sujet, les portes du ministère de la Santé s'ouvrent et il devient directeur de l'hospitalisation et de l'organisation des soins de 2004 à 2006. Période durant laquelle il doit faire face à deux épidémies : la grippe aviaire et le Chikungunya.
Proche de Xavier Bertrand, ils faisaient partis du même camp politique, l'UMP de l'époque qui est devenu Les Républicains. Ce dernier le nomme directeur de son cabinet lorsqu'il était ministre de la Santé, puis au Travail. Il a occupé chacun de ces deux postes pendant un an. Il a été de l'aventure au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2008 et il le fut aussi à la car conseillé aux Affaires sociales au cabinet du président à partir de novembre 2010. Quatre mois plus tard jusqu'à la fin du mandat, il est promu secrétaire général adjoint de l'Élysée. Un poste qui sera occupé par un certain Emmanuel Macron par la suite. Pour qui il travaillera en 2017 en tant que délégué interministériel pour superviser l'organisation des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Il verra son terrain de travail s'élargir quelques mois plus tard en 2018 à tous les grands événements sportifs. Pour une personne qui n'était pas fan de sport et qui n'y connaissait pas grand chose, il a effectué de bonnes actions et le monde du sport est satisfait de ce qu'il a réalisé.
Ce fin connaisseur de tous les dossiers qu'il a eu à traiter puisqu'il a passé des heures au bureau est aussi un homme de terrain. Il est le maire de Prades une commune de 6000 habitants. Il est à la tête de cette ville depuis 2008, réélu à deux reprises en 2014 et 2020 avec plus de 70% des voix à chaque fois. En plus de cette casquette, il avait celle de conseiller régional du Languedoc-Roussillon pour un quinquennat à partir de 2010. À la fin de ce mandat, il devient conseiller départemental du canton des Pyrénées orientale. Les multiples expériences dans les différents domaines fait qu'on le qualifie de couteau suisse, mais il devra aiguiser sa lame pour mener à bien les nombreux dossiers qui vont se présenter à lui.