Verhofstadt.m4a (1.58 Mo)
Sur son compte tweeter, il se dit fier de cette nomination alors que "c’est le moment ou jamais de réformer l’Europe et de mettre fin au nationalisme". Il veut continuer à construire l’Europe en joignant ses forces à celles du président français Emmanuel Macron pour créer une force politique pro-européenne réformiste qui rassemblera largement et qui s’affirmera comme l’alternative aux nationalistes et populistes au pouvoir en Pologne, en Hongrie, en Italie...
Cependant les derniers sondages en Belgique donnent son parti comme l’un des futurs grands perdants des élections de mai 2019 (ou l’OpenVLD n’obtiendrait plus que deux sièges).
Dans une grande interview accordée au journal belge L’Echo, le co-fondateur du groupe Spinelli (initiative pro-européenne regroupant des citoyens, laboratoires d'idées, ONG, universitaires, écrivains et politiciens et destinée à relancer la recherche d'un fédéralisme au sein de l'Union européenne) prend une position forte affirmant que "on ne peut plus continuer éternellement avec une Union européenne qui n’est pas une Union, mais une sorte de confédération basée sur l’unanimité qui réagit toujours trop mou, trop faible et trop tard. Tout en donnant la possibilité aux États membres de choisir sur un menu ce qu’ils vont manger, comme dans un restaurant. Parce que c’est ça, l’Europe. C’est là que se trouve le nœud du problème, des mauvaises institutions créent de mauvais résultats. Ce sera le grand défi de l’Europe de l’avenir. Serons-nous capables de mettre en place une petite Commission européenne, d’en finir avec les règles d’unanimité, d’avoir un vrai budget. Si on n’est pas capable de le faire, on ne pourra solutionner la crise migratoire, la prochaine crise financière. Les nationalismes et les populismes vont revenir en masse… Les gens croient en l’Europe, mais pas dans la façon dont elle fonctionne aujourd’hui. Ils sont très critiques".
Fervent défenseur de la construction européenne avec cette fougue qui fait de lui l’un des meilleurs orateurs du parlement européen, ça réélection semble cependant ne faire aucun doute. Il sera l’une des figures emblématiques des Libéraux européens pour les élections aux cotés de la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager et de la commissaire à la Justice Vera Jourovà. Crédité d’intention de vote en hausse, le groupe ALDE pourrait devenir le troisième parti du parlement européen. Les négociations d’alliance avec le mouvement En Marche du président Emmanuel Macron étant au point mort, le porte-parole a annoncé que le groupe repoussait au 21 mars la nomination de ses candidats.
Guy Verhofstadt avoue ne pas spéculer sur ses chances de prendre la présidence de la Commission européenne (après son échec en 2004 suite au refus catégorique de Tony Blair, alors Premier ministre britannique): "J’entre dans cette élection sans ambition, c’est le meilleur mental pour gagner. Ma seule ambition, c’est de créer un grand parti politique européen".
Cependant les derniers sondages en Belgique donnent son parti comme l’un des futurs grands perdants des élections de mai 2019 (ou l’OpenVLD n’obtiendrait plus que deux sièges).
Dans une grande interview accordée au journal belge L’Echo, le co-fondateur du groupe Spinelli (initiative pro-européenne regroupant des citoyens, laboratoires d'idées, ONG, universitaires, écrivains et politiciens et destinée à relancer la recherche d'un fédéralisme au sein de l'Union européenne) prend une position forte affirmant que "on ne peut plus continuer éternellement avec une Union européenne qui n’est pas une Union, mais une sorte de confédération basée sur l’unanimité qui réagit toujours trop mou, trop faible et trop tard. Tout en donnant la possibilité aux États membres de choisir sur un menu ce qu’ils vont manger, comme dans un restaurant. Parce que c’est ça, l’Europe. C’est là que se trouve le nœud du problème, des mauvaises institutions créent de mauvais résultats. Ce sera le grand défi de l’Europe de l’avenir. Serons-nous capables de mettre en place une petite Commission européenne, d’en finir avec les règles d’unanimité, d’avoir un vrai budget. Si on n’est pas capable de le faire, on ne pourra solutionner la crise migratoire, la prochaine crise financière. Les nationalismes et les populismes vont revenir en masse… Les gens croient en l’Europe, mais pas dans la façon dont elle fonctionne aujourd’hui. Ils sont très critiques".
Fervent défenseur de la construction européenne avec cette fougue qui fait de lui l’un des meilleurs orateurs du parlement européen, ça réélection semble cependant ne faire aucun doute. Il sera l’une des figures emblématiques des Libéraux européens pour les élections aux cotés de la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager et de la commissaire à la Justice Vera Jourovà. Crédité d’intention de vote en hausse, le groupe ALDE pourrait devenir le troisième parti du parlement européen. Les négociations d’alliance avec le mouvement En Marche du président Emmanuel Macron étant au point mort, le porte-parole a annoncé que le groupe repoussait au 21 mars la nomination de ses candidats.
Guy Verhofstadt avoue ne pas spéculer sur ses chances de prendre la présidence de la Commission européenne (après son échec en 2004 suite au refus catégorique de Tony Blair, alors Premier ministre britannique): "J’entre dans cette élection sans ambition, c’est le meilleur mental pour gagner. Ma seule ambition, c’est de créer un grand parti politique européen".