Podcast CB Darfour.mp3 (205.32 Ko)
C'est entouré par des chameaux, qu'Istvan Papp, enchaîné à un arbre, a passé les 3 mois les pires de toute son existence. Le drame s'est déroulé non loin de la frontière qui sépare le Soudan du Tchad.
Au départ, ce casque bleu devait se rendre au Soudan pour mener à bien une mission pour le maintien de la paix. Son travail consistait à contrôler le programme pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration d'anciens combattants.
Le cauchemar aurait commencé lorsqu'Istvan Papp se préparait à téléphoner à sa famille. Un homme armé serait venu dans les chambres pour les menacer et les attacher, a raconté la victime.
Conscient des dangers de ce genre de mission, Istvan Papp a beaucoup d'expérience, il a notamment servi longtemps dans des opérations de maintien en Iraq ou en RDC, mais il ne se doutait pas une seule seconde qu'il vivrait ce calvaire. Même avec des années d'expérience, le casque bleu explique "qu'aucun entrainement ne prépare à de telles conditions de survie". Ça parait inimaginable et pourtant c'était bien réel !
Istvan Papp confie que c'est lorsqu'il s'est pris des coups de crosse de la mitrailleuse sur les reins, qu'il a eu conscience que la situation dans laquelle il était, se voulait grave.
Bien que son colocataire serbe ait pu s'enfuir de la voiture qui les conduisait loin de leur résidence, M. Papp, n'a pas pu, quant à lui, s'enfuir malheureusement.
"Dans un sens, j'étais content qu'il soit parti parce qu'au moins il serait en mesure de donner l'alerte. Il pourrait faire quelque chose qui pourrait aussi m'aider, mais j'étais attaché, jeté à l'arrière du véhicule. Je n'avais aucune chance", a confié Istvan Papp.
Pour ce casque bleu, cet itinéraire inconnu fut une véritable torture et ça ne faisait que commençait... Il se disait que tant qu'il n'était pas mort, c'était bon signe.
Plus tard les ravisseurs ont demandé un million de dollars aux nations unies afin que Istvan Papp soit libéré. Celui-ci a donc pensé qu'ils le garderaient en vie. D'ailleurs ses ravisseurs lui ont dit qu'ils veilleraient sur lui, qu'ils le nourriraient et le protègeraient... Ils ont tenu leur promesse durant les dix premiers jours seulement. Le casque bleu confie que lorsqu'ils ont appris que c'était un ancien militaire, ils n'ont pas hésité à l'enchaîner 24h/24.
De quoi devenir fou !
Mais Istvan Papp a su garder son sang froid, et faisant preuve d'une réelle humanité, il a même souligné qu'il appréciait le comportement "décent" de ses ravisseurs envers lui.
Ce n'est qu'au début du mois de janvier, soit trois mois après son enlèvement que les ravisseurs d'Istvan Papp ont décidé, selon AllAfrica, de le conduire en haut d'une colline proche de la Khartoum, la capitale du Soudan, où il serait remis aux mains du gouvernement soudanais. Il l'ont ensuite conduit à El-Fasher, et c'est seulement lorsqu'il a vu, Mohamed Yonis, le représentant spécial adjoint de l'union africaine la MINUAD, le médecin-chef, des membres des Nations unies et le gouverneur que le casque bleu a vraiment réalisé qu'il était libre !
"Je suis OK, je suis sauf !", se serait-il exclamé.
A travers cette histoire, il y a une réelle leçon de courage...
La vidéo rend hommage aux casques bleus œuvrant pour la paix.
Au départ, ce casque bleu devait se rendre au Soudan pour mener à bien une mission pour le maintien de la paix. Son travail consistait à contrôler le programme pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration d'anciens combattants.
Le cauchemar aurait commencé lorsqu'Istvan Papp se préparait à téléphoner à sa famille. Un homme armé serait venu dans les chambres pour les menacer et les attacher, a raconté la victime.
Conscient des dangers de ce genre de mission, Istvan Papp a beaucoup d'expérience, il a notamment servi longtemps dans des opérations de maintien en Iraq ou en RDC, mais il ne se doutait pas une seule seconde qu'il vivrait ce calvaire. Même avec des années d'expérience, le casque bleu explique "qu'aucun entrainement ne prépare à de telles conditions de survie". Ça parait inimaginable et pourtant c'était bien réel !
Istvan Papp confie que c'est lorsqu'il s'est pris des coups de crosse de la mitrailleuse sur les reins, qu'il a eu conscience que la situation dans laquelle il était, se voulait grave.
Bien que son colocataire serbe ait pu s'enfuir de la voiture qui les conduisait loin de leur résidence, M. Papp, n'a pas pu, quant à lui, s'enfuir malheureusement.
"Dans un sens, j'étais content qu'il soit parti parce qu'au moins il serait en mesure de donner l'alerte. Il pourrait faire quelque chose qui pourrait aussi m'aider, mais j'étais attaché, jeté à l'arrière du véhicule. Je n'avais aucune chance", a confié Istvan Papp.
Pour ce casque bleu, cet itinéraire inconnu fut une véritable torture et ça ne faisait que commençait... Il se disait que tant qu'il n'était pas mort, c'était bon signe.
Plus tard les ravisseurs ont demandé un million de dollars aux nations unies afin que Istvan Papp soit libéré. Celui-ci a donc pensé qu'ils le garderaient en vie. D'ailleurs ses ravisseurs lui ont dit qu'ils veilleraient sur lui, qu'ils le nourriraient et le protègeraient... Ils ont tenu leur promesse durant les dix premiers jours seulement. Le casque bleu confie que lorsqu'ils ont appris que c'était un ancien militaire, ils n'ont pas hésité à l'enchaîner 24h/24.
De quoi devenir fou !
Mais Istvan Papp a su garder son sang froid, et faisant preuve d'une réelle humanité, il a même souligné qu'il appréciait le comportement "décent" de ses ravisseurs envers lui.
Ce n'est qu'au début du mois de janvier, soit trois mois après son enlèvement que les ravisseurs d'Istvan Papp ont décidé, selon AllAfrica, de le conduire en haut d'une colline proche de la Khartoum, la capitale du Soudan, où il serait remis aux mains du gouvernement soudanais. Il l'ont ensuite conduit à El-Fasher, et c'est seulement lorsqu'il a vu, Mohamed Yonis, le représentant spécial adjoint de l'union africaine la MINUAD, le médecin-chef, des membres des Nations unies et le gouverneur que le casque bleu a vraiment réalisé qu'il était libre !
"Je suis OK, je suis sauf !", se serait-il exclamé.
A travers cette histoire, il y a une réelle leçon de courage...
La vidéo rend hommage aux casques bleus œuvrant pour la paix.