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Cinq personnes du cercle rapproché du président doivent en diriger la rédaction de cette nouvelle Constitution. Les 545 membres de l'Assemblée, appartenant tous au camp présidentiel, sont dotés d'un pouvoir illimité pour un temps indéfini. Le ministère public a annoncé sur Twitter que cette requête, faite par les deux procureurs à la tête de l’enquête, "se base sur la commission présumée de délits durant le processus électoral", qui a soulevé une vague de protestations dans le pays.
Les élections du dimanche 30 juillet 2017 avaient été boycottées par les membres de l’opposition, arguant que Maduro avaient orchestré ces élections afin de se débarrasser de l’Assemblée constituante existante, contrôlée par l’opposition depuis 2015, et dénoncent un risque de dictature. L’Union européenne a également refusé de reconnaître cette nouvelle Assemblée.
Maduro assure que l'Assemblée constituante apportera stabilité politique et économique mais le pays reste paralysé par des protestations anti-gouvernement qui ont fait plus de 120 morts en quatre mois, et une crise économique profonde avec une population de plus en plus en proie à la pauvreté.
Mercredi 2 août 2017, la procureure générale du Venezuela Luisa Ortega avait annoncé avoir ouvert une enquête sur les suspicions de fraude entourant l’élection de la Constituante voulue par le président Nicolas Maduro. Elle intervient après les révélations de l'entreprise britannique chargée des opérations de vote qui dénonce un écart "d'au moins un million de votes" entre la participation réelle et celle annoncée par les autorités. "Nous savons, sans le moindre doute, que (les chiffres de) la participation à l'élection d'une Assemblée constituante nationale ont été manipulés", a déclaré Antonio Mugicala, le PDG de SmartMatic.
L’Assemblée constituante est rejetée par 72% des Vénézuéliens, d'après l'institut de sondages Datanalisis, et on peut craindre un risque d’explosion sociale dans le pays. Les tensions n’ont fait que s’aggraver avec l’arrestation de deux leaders de l'opposition dans la nuit du 1er août, Leopoldo Lopez et le maire de Caracas Antonio Ledezma, fortement critiquée par la communauté internationale.
Les élections du dimanche 30 juillet 2017 avaient été boycottées par les membres de l’opposition, arguant que Maduro avaient orchestré ces élections afin de se débarrasser de l’Assemblée constituante existante, contrôlée par l’opposition depuis 2015, et dénoncent un risque de dictature. L’Union européenne a également refusé de reconnaître cette nouvelle Assemblée.
Maduro assure que l'Assemblée constituante apportera stabilité politique et économique mais le pays reste paralysé par des protestations anti-gouvernement qui ont fait plus de 120 morts en quatre mois, et une crise économique profonde avec une population de plus en plus en proie à la pauvreté.
Mercredi 2 août 2017, la procureure générale du Venezuela Luisa Ortega avait annoncé avoir ouvert une enquête sur les suspicions de fraude entourant l’élection de la Constituante voulue par le président Nicolas Maduro. Elle intervient après les révélations de l'entreprise britannique chargée des opérations de vote qui dénonce un écart "d'au moins un million de votes" entre la participation réelle et celle annoncée par les autorités. "Nous savons, sans le moindre doute, que (les chiffres de) la participation à l'élection d'une Assemblée constituante nationale ont été manipulés", a déclaré Antonio Mugicala, le PDG de SmartMatic.
L’Assemblée constituante est rejetée par 72% des Vénézuéliens, d'après l'institut de sondages Datanalisis, et on peut craindre un risque d’explosion sociale dans le pays. Les tensions n’ont fait que s’aggraver avec l’arrestation de deux leaders de l'opposition dans la nuit du 1er août, Leopoldo Lopez et le maire de Caracas Antonio Ledezma, fortement critiquée par la communauté internationale.