"La protection animale n'est pas incarnée politiquement. Seule une autorité administrative indépendante peut faire avancer la condition animale et le droit des animaux en France", a confié à l'AFP M. Dombreval. Pour lutter contre les dérives, le député azuréen propose de "créer une sorte de défenseur des droits ou un secrétariat d'Etat dédié à la condition animale, voire un délégué interministériel qui pourrait traiter toutes ces questions, à l'image de ce qu'il se fait en Belgique". En France, 100 000 animaux seraient abandonnés chaque année, dont 60 000 rien que durant l’été. Un record en Europe.
Mettre fin aux "achats d’impulsion"
"Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité mais quand on les maltraite, on a des peines inférieures à celles pour la dégradation d'un bien public."
— LCP (@LCP) June 23, 2020
Les propositions de @LoicDombreval pour réparer "cette incongruité". #DirectAN Cc @30millionsdamis @paroledanimaux pic.twitter.com/yBJw3Cnbc0

Concernant la maltraitance, le rapport fait état de "a création d'un numéro vert de la protection animale dédié au signalement d'actes de maltraitance, comme cela existe pour d'autres sujets". Du côté pénal, le texte propose de "passer à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende", contre actuellement "2 ans et 30 000 euros". Avec ce rapport, Loïc Dombreval espère mettre fin aux abandons et à la maltraitance.