Le dictionnaire de la langue espagnole (c) DR
Le juge Ariel Lijo récemment nommé par le président Javier Milei à la Cour suprême a invité la RAE à "supprimer immédiatement (...) la cinquième définition du mot juif car elle constitue un discours de haine qui incite à la discrimination pour des motifs religieux". Il a également demandé à l'Agence nationale de communication d'Argentine de bloquer le lien vers cette définition du dictionnaire espagnol de la RAE en ligne jusqu'à ce qu'il soit répondu à cette demande. Il s'agit des termes avide et usurier.
Une plainte avait été déposée le 28 août dernier par Claudio gregorio Epelman, directeur exécutif du Congrès juif latino-américain, et Jorge Knoblovits, président de la Délégation des associations israélites en Argentine, DAIA. Cette plainte, selon Infobae, journal en ligne, est fondée sur la violation d'une loi argentine qui prévoit une peine d'emprisonnement d'un mois à trois ans pour qui partage ou propage "des idées visant à justifier ou à promouvoir la discrimination raciale ou religieuse sous quelque forme que ce soit".
Déjà, en 2021 et 2023, les mêmes avaient écrit à Santiago Muñoz Machado, directeur de la RAE, et lui avaient demandé l’annulation de cette acception.
En 2023, ils reçurent une réponse précisant que conformément aux règlements qui régissent le "Diccionario de la lengua española", il n’est pas possible d’éliminer une acception quand elle a été acceptée par l’usage, comme c’est la cas ici. Cependant, on a jugé utile d’ajouter que cet usage peut être offensant ou discriminatoire.
Le juge Ariel Lijo rappelle qu’en certaines occasions la Real Academia Española a pu apporter des modifications au dictionnaire en raison du contenu discriminatoire de quelques définitions.
Quelque quatre cent mille juifs vivent en Argentine, la majorité à Buenos Aires. C’est la plus grande communauté juive d'Amérique latine et la sixième dans le monde. Parmi les membres célèbres issus de de cette communauté, on peut citer l'écrivain Joseph Kessel et le chef d'orchestre Daniel Barenboim.
Deux attentats ont eu lieu contre cette communauté, l’un en 1992 contre l'ambassade d'Israël ,qui a fait 29 victimes. L’autre en 1994 contre l'Association mutuelle israélite argentine (Amia) a fait 85 morts.
Une plainte avait été déposée le 28 août dernier par Claudio gregorio Epelman, directeur exécutif du Congrès juif latino-américain, et Jorge Knoblovits, président de la Délégation des associations israélites en Argentine, DAIA. Cette plainte, selon Infobae, journal en ligne, est fondée sur la violation d'une loi argentine qui prévoit une peine d'emprisonnement d'un mois à trois ans pour qui partage ou propage "des idées visant à justifier ou à promouvoir la discrimination raciale ou religieuse sous quelque forme que ce soit".
Déjà, en 2021 et 2023, les mêmes avaient écrit à Santiago Muñoz Machado, directeur de la RAE, et lui avaient demandé l’annulation de cette acception.
En 2023, ils reçurent une réponse précisant que conformément aux règlements qui régissent le "Diccionario de la lengua española", il n’est pas possible d’éliminer une acception quand elle a été acceptée par l’usage, comme c’est la cas ici. Cependant, on a jugé utile d’ajouter que cet usage peut être offensant ou discriminatoire.
Le juge Ariel Lijo rappelle qu’en certaines occasions la Real Academia Española a pu apporter des modifications au dictionnaire en raison du contenu discriminatoire de quelques définitions.
Quelque quatre cent mille juifs vivent en Argentine, la majorité à Buenos Aires. C’est la plus grande communauté juive d'Amérique latine et la sixième dans le monde. Parmi les membres célèbres issus de de cette communauté, on peut citer l'écrivain Joseph Kessel et le chef d'orchestre Daniel Barenboim.
Deux attentats ont eu lieu contre cette communauté, l’un en 1992 contre l'ambassade d'Israël ,qui a fait 29 victimes. L’autre en 1994 contre l'Association mutuelle israélite argentine (Amia) a fait 85 morts.