Le directeur délégué de l’Institut français au Burkina Faso, Patrick Hauguel, nous a accordé une interview. Il décrit les enjeux socioculturels de cette Semaine dans le pays.
Présentez-nous l’institut français et ses missions au Burkina Faso
L’institut français, est une structure de culture mais pas seulement. Nous avons trois pôles au sein de l’institut: un pôle spectacle, avec du théâtre, du cinéma, des expositions; un pôle accompagnement des parcours avec campus France pour aider les jeunes à faire leurs études en France où il y a un centre de langue qui permet à chacun d’améliorer sa pratique de la langue française. Enfin un troisième pôle, qu’on appelle le pôle "savoir" qui est constitué d’une médiathèque, peut- être la plus grande du Burkina Faso, avec plus de 25.000 références et les débats d’idées que nous organisons au fil de l’année.
Quel rôle joue votre structure dans la promotion de la langue française au Burkina?
C’est un rôle presque indirect, c’est-à-dire que par la programmation que nous avons, nous faisons une promotion de la langue française. Mais tout de suite, j’ai envie de dire que cette langue, nous l’envisageons de façon plurielle. L’idée, c’est que la langue française trouve une nouvelle vie, de nouvelles formes en se frottant aux pratiques des Burkinabè.
Qu’en est –il de la coopération avec les autorités burkinabè notamment le ministère en charge de l’Éducation nationale?
Nous avons deux partenaires ministériels. Un avec le ministère de la Culture puisqu’on travaille aussi à la lecture publique, on essaye d’appuyer le réseau des Celpac (Centre de lecture publique et d’animation culturelle) du ministère à travers des dons de livres que nous allons faire très bientôt et à travers la formation des bibliothécaires. Là aussi c’est une œuvre de promotion de la langue. Avec le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (Mena), nous avons un autre programme, qui est plutôt un programme de formation d’enseignants, de formateurs dans les Enep (Écoles nationales des enseignants du primaire) dont l’objectif est de monter le niveau des futurs enseignants qui vont pratiquer dans les classes dans les années qui viennent.
Présentez-nous l’institut français et ses missions au Burkina Faso
L’institut français, est une structure de culture mais pas seulement. Nous avons trois pôles au sein de l’institut: un pôle spectacle, avec du théâtre, du cinéma, des expositions; un pôle accompagnement des parcours avec campus France pour aider les jeunes à faire leurs études en France où il y a un centre de langue qui permet à chacun d’améliorer sa pratique de la langue française. Enfin un troisième pôle, qu’on appelle le pôle "savoir" qui est constitué d’une médiathèque, peut- être la plus grande du Burkina Faso, avec plus de 25.000 références et les débats d’idées que nous organisons au fil de l’année.
Quel rôle joue votre structure dans la promotion de la langue française au Burkina?
C’est un rôle presque indirect, c’est-à-dire que par la programmation que nous avons, nous faisons une promotion de la langue française. Mais tout de suite, j’ai envie de dire que cette langue, nous l’envisageons de façon plurielle. L’idée, c’est que la langue française trouve une nouvelle vie, de nouvelles formes en se frottant aux pratiques des Burkinabè.
Qu’en est –il de la coopération avec les autorités burkinabè notamment le ministère en charge de l’Éducation nationale?
Nous avons deux partenaires ministériels. Un avec le ministère de la Culture puisqu’on travaille aussi à la lecture publique, on essaye d’appuyer le réseau des Celpac (Centre de lecture publique et d’animation culturelle) du ministère à travers des dons de livres que nous allons faire très bientôt et à travers la formation des bibliothécaires. Là aussi c’est une œuvre de promotion de la langue. Avec le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (Mena), nous avons un autre programme, qui est plutôt un programme de formation d’enseignants, de formateurs dans les Enep (Écoles nationales des enseignants du primaire) dont l’objectif est de monter le niveau des futurs enseignants qui vont pratiquer dans les classes dans les années qui viennent.
"Le francais a de nouvelles formes en Afrique"
Affiche du programme de la Semaine de la langue francaise et de la francophonie au Burkina. (c) Institut français.
Que vous inspire la thématique de cette année? "Métamorphose de l’écriture"
Cette thématique m’inspire deux choses: la langue française existe. Elle vient de France mais elle trouve de nouvelles formes partout en Afrique et on sait que les exemples sont multiples. Pour aller en voiture au Mali on disait "en voiturer-vous". C’est un mot qu’on n’emploie pas en France. Les exemples sont très nombreux d’une nouvelle façon de pratiquer la langue française, de la tordre pour donner des formes qui sont quelques fois très nouvelles et qui nous interpelle et qui sont souvent poétiques. Deuxièmement, tous les travaux qui pourront être faits pendant cette Semaine de la francophonie, pour travailler la langue, d’un point de vue de la création.
Quels sont les résultats escomptés à la fin de cette Semaine?
C’est toujours de partager autour de cette langue. Je pense que cette langue est un trait d’union entre les Burkinabè et les Français mais également entre les Burkinabè et tous les autres pays d’Afrique qui la pratique. C’est que à un moment, on abolit les frontières pour se retrouver tous autour de la création autour de la langue. C’est un objectif que j’ai envie de retenir pour cette Semaine de la langue française.
Découvrez le programme de la Semaine de la langue française et de la francophonie à l'Institut français du Burkina
Cette thématique m’inspire deux choses: la langue française existe. Elle vient de France mais elle trouve de nouvelles formes partout en Afrique et on sait que les exemples sont multiples. Pour aller en voiture au Mali on disait "en voiturer-vous". C’est un mot qu’on n’emploie pas en France. Les exemples sont très nombreux d’une nouvelle façon de pratiquer la langue française, de la tordre pour donner des formes qui sont quelques fois très nouvelles et qui nous interpelle et qui sont souvent poétiques. Deuxièmement, tous les travaux qui pourront être faits pendant cette Semaine de la francophonie, pour travailler la langue, d’un point de vue de la création.
Quels sont les résultats escomptés à la fin de cette Semaine?
C’est toujours de partager autour de cette langue. Je pense que cette langue est un trait d’union entre les Burkinabè et les Français mais également entre les Burkinabè et tous les autres pays d’Afrique qui la pratique. C’est que à un moment, on abolit les frontières pour se retrouver tous autour de la création autour de la langue. C’est un objectif que j’ai envie de retenir pour cette Semaine de la langue française.
Découvrez le programme de la Semaine de la langue française et de la francophonie à l'Institut français du Burkina
Institut français voix.mp3 (6.63 Mo)