Un Casque bleu chinois de la MONUSCO assiste à une cérémonie de remise des médailles à Bukavu, au Sud Kivu en 2013 - Photo MONUSCO/ Myriam Asmani (Libre de tout droit).
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Effectivement, courant des années 2 000, le président Chinois Hu Jintao décide de décupler la participation de la Chine dans les OMP ou elle demeure encore peu présente. Il enverra des Casques Bleus dans 80 % des missions à travers le monde. Déjà plus de la moitié auquel la RPC participe se situe en Afrique. D’observateurs les contingents chinois élargissent leurs engagements à des missions de facilitation des opérations, comme en RDC et au Liberia, ainsi que de reconstruction. Sous Hu Jintao des hommes partiront en Côte d’Ivoire, au Burundi, au Soudan et au Darfour.
Puis dans cette dernière décennie, principalement sous l’impulsion du président Xi Jinping, la Chine s’affirme comme un acteur majeur des OMP en Afrique. Pour cela dès 2013, à nouveau, l’engagement de la RPC monte d’un cran. Pékin envoie ses premières troupes d’infanteries au Liberia et au Mali, même si la démarche reste défensive avec pour seul objectif de protéger les Casques bleus et leurs installations. Actuellement, l’engagement le plus important de la RPC se déroule à travers la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (UNMISS). Le pays envoie plus de 1.000 soldats de l’Armée populaire de libération sur 14000 militaires venant de 10 pays différents. Mais là encore la Chine s’impliqua de façon plus affirmée. Après avoir résisté à une intervention militaire de l’ONU au Soudan du Sud, son importante relation bilatérale avec le Soudan lui a fait jouer un rôle diplomatique majeur dans la région pour faire accepter au pays la mise en place de l’UNMISS.
La Chine déployait en janvier 2019 plus de 2.000 hommes dans cinq théâtres d’opérations en Afrique (Soudan, Darfour, Mali, RDC et Sahara)*. Depuis 1990 c’est plus de 40.000 hommes qui auraient été déployés par Pékin dans des OMP sur le continent.
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Puis dans cette dernière décennie, principalement sous l’impulsion du président Xi Jinping, la Chine s’affirme comme un acteur majeur des OMP en Afrique. Pour cela dès 2013, à nouveau, l’engagement de la RPC monte d’un cran. Pékin envoie ses premières troupes d’infanteries au Liberia et au Mali, même si la démarche reste défensive avec pour seul objectif de protéger les Casques bleus et leurs installations. Actuellement, l’engagement le plus important de la RPC se déroule à travers la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (UNMISS). Le pays envoie plus de 1.000 soldats de l’Armée populaire de libération sur 14000 militaires venant de 10 pays différents. Mais là encore la Chine s’impliqua de façon plus affirmée. Après avoir résisté à une intervention militaire de l’ONU au Soudan du Sud, son importante relation bilatérale avec le Soudan lui a fait jouer un rôle diplomatique majeur dans la région pour faire accepter au pays la mise en place de l’UNMISS.
La Chine déployait en janvier 2019 plus de 2.000 hommes dans cinq théâtres d’opérations en Afrique (Soudan, Darfour, Mali, RDC et Sahara)*. Depuis 1990 c’est plus de 40.000 hommes qui auraient été déployés par Pékin dans des OMP sur le continent.
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