A Marseille comme ailleurs, les pratiquants égorgent chaque année des moutons dans des conditions atroces, au nom de la tradition. Pour éviter ce carnage et épargner d'imposer trop de souffrance aux animaux, des sites d'abattage officiels ont été mis en place. Mais de nombreux participants avides de sang préfèrent voir l'agonie et entendre les gémissements - c'est ce qu'a dû penser l'équipe de tournage en voulant réaliser un reportage montrant le sacrifice en direct.
Le jeune musulman qui a conduit la voiture de l'équipe, avec le mouton vivant placé dans le coffre, s'est arrêté dans la rue pour que Harry Roselmack échange quelques mots avec Martine Vassal, adjoint au maire de Marseille. C'est à ce moment là - rapporte l'AFP - que le journaliste a clairement indiqué ce qu'il avait l'intention de faire. "Il avait un mouton dans son coffre pour qu'il puisse être abattu, selon les méthodes traditionnelles, au domicile du jeune homme".
"L'abattage dans les propriétés privées est interdit",a répondu Mme Vassal et l'équipe de TF1 a dû libérer le mouton.*
Les abattages clandestins sont passibles de 7500 euros d'amende et jusqu'à 6 mois de prison, et ce, depuis 2002. Pourtant chaque année, des milliers de musulmans tentent de sacrifier les moutons au nom de la tradition, dans des conditions inacceptables.
L'attitude de Harry Roselmack a déclenché de nombreuses réactions sur la toile. Surnommé désormais "Harry le Gore", il tente de s'expliquer, en rejetant sa responsabilité.
Quelques réactions et articles à ce sujet (cliquez pour lire les articles):
Dans Le Post:
Cette info m'a filé la nausée.
Tout est gerbant dans cette affaire. L'idée que l'on puisse extraire un animal d'un lieu d'abattage pour se donner la joie de filmer sa mise à mort devant une caméra dans le seul but de nous servir dans un reportage la petite séquence sanglante destinée à montrer que certaines personnes sont prêtes à faire n'importe quoi au nom de leur tradition, cette idée là me révulse.
Dans Voici:
« Je n'ai pas à me justifier de faire mon métier », a répondu à l'AFP le journaliste, présentateur de l'émission 7 à 8 et "joker" du JT de 20H sur TF1.
Dans Le Parisien:
Le journaliste, son équipe et un jeune de confession musulmane ont fait monter un mouton vivant dans le coffre d'une voiture. Objectif : procéder à son sacrifice ailleurs que sur le site officiel d'abattage, ce qui est formellement interdit.
Sur Europe1:
"Je n'ai pas à me justifier de faire mon métier et je m'étonne que faire son métier donne lieu à des interprétations erronées", a insisté le présentateur de l'émission "7 à 8" et "joker" du 20 heures de TF1. "Ce qui m'inquiète, c'est que cette manipulation, puisque c'en est une, nuise à notre tournage et à notre émission"
* Le sort du mouton "sauvé" in extremis n'est pas connu, mais il est probable qu'il soit reconduit à l'abattoir et n'aurait donc échappé qu'à la souffrance inutile mais pas à la mort.
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Le jeune musulman qui a conduit la voiture de l'équipe, avec le mouton vivant placé dans le coffre, s'est arrêté dans la rue pour que Harry Roselmack échange quelques mots avec Martine Vassal, adjoint au maire de Marseille. C'est à ce moment là - rapporte l'AFP - que le journaliste a clairement indiqué ce qu'il avait l'intention de faire. "Il avait un mouton dans son coffre pour qu'il puisse être abattu, selon les méthodes traditionnelles, au domicile du jeune homme".
"L'abattage dans les propriétés privées est interdit",a répondu Mme Vassal et l'équipe de TF1 a dû libérer le mouton.*
Les abattages clandestins sont passibles de 7500 euros d'amende et jusqu'à 6 mois de prison, et ce, depuis 2002. Pourtant chaque année, des milliers de musulmans tentent de sacrifier les moutons au nom de la tradition, dans des conditions inacceptables.
L'attitude de Harry Roselmack a déclenché de nombreuses réactions sur la toile. Surnommé désormais "Harry le Gore", il tente de s'expliquer, en rejetant sa responsabilité.
Quelques réactions et articles à ce sujet (cliquez pour lire les articles):
Dans Le Post:
Cette info m'a filé la nausée.
Tout est gerbant dans cette affaire. L'idée que l'on puisse extraire un animal d'un lieu d'abattage pour se donner la joie de filmer sa mise à mort devant une caméra dans le seul but de nous servir dans un reportage la petite séquence sanglante destinée à montrer que certaines personnes sont prêtes à faire n'importe quoi au nom de leur tradition, cette idée là me révulse.
Dans Voici:
« Je n'ai pas à me justifier de faire mon métier », a répondu à l'AFP le journaliste, présentateur de l'émission 7 à 8 et "joker" du JT de 20H sur TF1.
Dans Le Parisien:
Le journaliste, son équipe et un jeune de confession musulmane ont fait monter un mouton vivant dans le coffre d'une voiture. Objectif : procéder à son sacrifice ailleurs que sur le site officiel d'abattage, ce qui est formellement interdit.
Sur Europe1:
"Je n'ai pas à me justifier de faire mon métier et je m'étonne que faire son métier donne lieu à des interprétations erronées", a insisté le présentateur de l'émission "7 à 8" et "joker" du 20 heures de TF1. "Ce qui m'inquiète, c'est que cette manipulation, puisque c'en est une, nuise à notre tournage et à notre émission"
* Le sort du mouton "sauvé" in extremis n'est pas connu, mais il est probable qu'il soit reconduit à l'abattoir et n'aurait donc échappé qu'à la souffrance inutile mais pas à la mort.
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