Hugo et Rodin, deux monstres sacrés du XIXe siècle (c) DR
Et pas de n’importe quel sculpteur, d’Auguste Rodin, coulée dans un moule inédit du célèbre artiste. "C'est une vue inédite de Victor Hugo, représenté debout en très grand modèle, avec à la fois le visage d'un vieil homme et un corps jeune et musculeux", indique Nicolas Surlapierre, directeur des Musées du centre de Besançon, où l'écrivain est né le 26 février 1802. Il poursuit "L'idée de Rodin était de montrer que Victor Hugo était resté combatif malgré l'exil".
La statue de 2,10 m pesant 250 kg rejoindra Besançon en octobre prochain et sera exposée au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de la ville. Par la suite, elle sera installée dans le quartier Saint-Jacques, près de la future grande bibliothèque dont les travaux ont commencé récemment.
Anne Vignot, maire écologiste de Besançon et présidente de Grand Besançon Métropole révèle que tout a commencé en juillet 2021 avec un coup de fil de Léonard Gianadda qui veut la rencontrer. Avec son adjointe à la culture, elle l’accueille, il leur dit que "Rodin, l'un des plus prestigieux sculpteurs au monde, a plusieurs fois portraituré l'un des plus brillants auteurs humanistes de notre histoire humaine, Victor Hugo" et il considère "comme une injustice" que sa ville natale n'ait pas de Rodin. Léonard Gianadda propose alors à Besançon "un don inédit et d'une ampleur internationale", un bronze représentant Victor Hugo, coulé dans un moule inédit de Rodin découvert en 2019 dans les réserves du musée parisien consacré au sculpteur. Leonard Gianadda déclare "J’ai proposé au comité (de sa fondation) de faire fabriquer à mes frais trois statues en bronze à partir de ce plâtre en pied. (…) Demande qui a été agréée". Les trois exemplaires ont été réalisés par les Compagnons chaudronniers de la Fonderie d’art de Coubertin à Saint-Rémy-lès-Chevreuse dans la banlieue parisienne. Le numéro 1 se retrouvera dans les jardins de la fondation Gianadda à Martigny, le numéro 2 sera pour la ville de Besançon et le numéro 3 figurera au musée Rodin de Paris.
Le magazine suisse L'Illustré citant Rodin, livre quelques détails sur la façon dont le poète accueille la proposition du sculpteur "Par malheur, Victor Hugo venait d’être martyrisé par un sculpteur médiocre nommé Villain. Celui-ci, pour faire un mauvais buste, lui avait infligé 38 séances de pose. Aussi, quand je lui exprimai timidement mon désir de reproduire à mon tour ses traits, il fronça terriblement ses sourcils olympiens".
Anne Vignot, fait part de sa "reconnaissance infinie pour Monsieur Gianadda" et précise "Les Bisontines et Bisontins seront fiers de faire vivre la naissance d'un immense auteur humaniste et celle d'une oeuvre exceptionnelle. Associer les noms de Victor Hugo et de Rodin sera un des grands moments de cette ville du XXIe siècle".
La statue de 2,10 m pesant 250 kg rejoindra Besançon en octobre prochain et sera exposée au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de la ville. Par la suite, elle sera installée dans le quartier Saint-Jacques, près de la future grande bibliothèque dont les travaux ont commencé récemment.
Anne Vignot, maire écologiste de Besançon et présidente de Grand Besançon Métropole révèle que tout a commencé en juillet 2021 avec un coup de fil de Léonard Gianadda qui veut la rencontrer. Avec son adjointe à la culture, elle l’accueille, il leur dit que "Rodin, l'un des plus prestigieux sculpteurs au monde, a plusieurs fois portraituré l'un des plus brillants auteurs humanistes de notre histoire humaine, Victor Hugo" et il considère "comme une injustice" que sa ville natale n'ait pas de Rodin. Léonard Gianadda propose alors à Besançon "un don inédit et d'une ampleur internationale", un bronze représentant Victor Hugo, coulé dans un moule inédit de Rodin découvert en 2019 dans les réserves du musée parisien consacré au sculpteur. Leonard Gianadda déclare "J’ai proposé au comité (de sa fondation) de faire fabriquer à mes frais trois statues en bronze à partir de ce plâtre en pied. (…) Demande qui a été agréée". Les trois exemplaires ont été réalisés par les Compagnons chaudronniers de la Fonderie d’art de Coubertin à Saint-Rémy-lès-Chevreuse dans la banlieue parisienne. Le numéro 1 se retrouvera dans les jardins de la fondation Gianadda à Martigny, le numéro 2 sera pour la ville de Besançon et le numéro 3 figurera au musée Rodin de Paris.
Le magazine suisse L'Illustré citant Rodin, livre quelques détails sur la façon dont le poète accueille la proposition du sculpteur "Par malheur, Victor Hugo venait d’être martyrisé par un sculpteur médiocre nommé Villain. Celui-ci, pour faire un mauvais buste, lui avait infligé 38 séances de pose. Aussi, quand je lui exprimai timidement mon désir de reproduire à mon tour ses traits, il fronça terriblement ses sourcils olympiens".
Anne Vignot, fait part de sa "reconnaissance infinie pour Monsieur Gianadda" et précise "Les Bisontines et Bisontins seront fiers de faire vivre la naissance d'un immense auteur humaniste et celle d'une oeuvre exceptionnelle. Associer les noms de Victor Hugo et de Rodin sera un des grands moments de cette ville du XXIe siècle".
La Galerie de Florence racontée par Alexandre Dumas
