Brexit.m4a (1.64 Mo)
Face aux multiples menaces de démission des membres de son gouvernement qui refusent une sortie sans accord, Theresa May avait dû se résoudre à envisager un éventuel report du Brexit. Au sein du parti conservateur, les partisans d’un Brexit dur condamnent fermement ce revirement de la part de la Première ministre. De nombreux députés conservateurs se sont abstenus lors du vote sur cet amendement, seulement vingt ont voté contre. Le lendemain, George Eustice, secrétaire d’État à l’Agriculture britannique, annonçait son départ du gouvernement considérant le report du Brexit comme "l’humiliation finale de notre pays".
Pourtant la nouvelle stratégie de Theresa May a été approuvée par une large majorité de voix. Le Parlement britannique est bien en faveur d’un report. Pour autant, ce n’est pas le choix privilégié de Theresa May. Celle-ci soumettra d’abord une version modifiée de l'accord de sortie, qu'elle aurait pu renégocier avec Bruxelles, au vote de la Chambre des Communes le 12 mars au plus tard. Si les députés rejettent cette nouvelle version de l’accord, un vote sur une sortie de l’Union européenne sans accord aura lieu le 13 mars. Si les députés rejettent une sortie sans accord alors, seulement à ce moment-là, un vote sur un report limité du Brexit aura lieu le 14 mars.
Theresa May va donc poursuivre les négociations avec Bruxelles en vue d’obtenir des modifications sur le backstop, clause litigieuse du présent accord. Son objectif principal étant de quitter l’Union européenne le 29 mars avec cet accord. De son côté le chef de l’opposition, Jeremy Corbyn, a subi une défaite sur son amendement proposant le maintien du Royaume-Uni dans une union douanière avec l'UE. Comme il l'avait promis en cas d'échec du vote, il va donc présenter un nouvel amendement le 12 mars prochain, amendement réclamant un deuxième référendum.
Pourtant la nouvelle stratégie de Theresa May a été approuvée par une large majorité de voix. Le Parlement britannique est bien en faveur d’un report. Pour autant, ce n’est pas le choix privilégié de Theresa May. Celle-ci soumettra d’abord une version modifiée de l'accord de sortie, qu'elle aurait pu renégocier avec Bruxelles, au vote de la Chambre des Communes le 12 mars au plus tard. Si les députés rejettent cette nouvelle version de l’accord, un vote sur une sortie de l’Union européenne sans accord aura lieu le 13 mars. Si les députés rejettent une sortie sans accord alors, seulement à ce moment-là, un vote sur un report limité du Brexit aura lieu le 14 mars.
Theresa May va donc poursuivre les négociations avec Bruxelles en vue d’obtenir des modifications sur le backstop, clause litigieuse du présent accord. Son objectif principal étant de quitter l’Union européenne le 29 mars avec cet accord. De son côté le chef de l’opposition, Jeremy Corbyn, a subi une défaite sur son amendement proposant le maintien du Royaume-Uni dans une union douanière avec l'UE. Comme il l'avait promis en cas d'échec du vote, il va donc présenter un nouvel amendement le 12 mars prochain, amendement réclamant un deuxième référendum.