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Une fois élu, le président a décidé de faire une prise à droite en proposant à un homme proche d’Alain Juppé, le député-maire du Havre, Édouard Philippe, de devenir Premier ministre. Et si son actuel gouvernement est composé d’autant d’hommes que de femmes, après Matignon, les deux ministères clés, l’Intérieur et les Affaires étrangères, sont bien dirigés par des hommes avec, respectivement, Gérard Collomb et Jean-Yves Le Drian.
L’équipe d’Édouard Philippe compte deux ministres d’États, là aussi seulement des hommes, Nicolas Hulot et encore Gérard Collomb. D’autres postes moins prestigieux mais stratégiques ont été donnés à des hommes proches du président. C’est le cas des relations avec le parlement dirigé par Christophe Castaner et de porte-parole incarné par Benjamin Griveaux récemment.
On note qu’à l’Élysée sur les 12 principaux membres du cabinet il n’y a qu’une seule femme, Anne de Bayser, à la fonction de secrétaire générale adjointe.
Au Palais Bourbon, Emmanuel Marcon, a là aussi souhaité installer des hommes aux postes-clés. Le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, a été élu avec son soutien, tout comme le président du groupe parlementaire de la majorité Richard Ferrand, compagnon de la première heure du président. Pourtant le mouvement du chef de l’État était arrivé, aux législatives de juin, à pousser à plus d’égalité en faisant élire de nombreuses femmes, représentant plus de 46% des candidats de La République En Marche élus, alors qu’au total les femmes représentent dans le nouvel hémicycle seulement 38,8% des députés.
Pour finir, mi-novembre, La République En Marche, a élu un secrétaire général pour diriger le jeune parti et construire son avenir politique après les échéances électorales de cette année. Le président aurait pu à cette occasion enfin proposer un poste-clé à une femme, mais il a décidé de soutenir Christophe Castaner, encouragé par des militants et seul candidat au final.
Malgré cette belle victoire aux législatives pour plus d’égalité, Emmanuel Macron incarne quand-même dans sa pratique une politique des hommes.
Et si la révolution culturelle qui semble se dessiner pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes commençait partout dans la société par l’exemple?
L’équipe d’Édouard Philippe compte deux ministres d’États, là aussi seulement des hommes, Nicolas Hulot et encore Gérard Collomb. D’autres postes moins prestigieux mais stratégiques ont été donnés à des hommes proches du président. C’est le cas des relations avec le parlement dirigé par Christophe Castaner et de porte-parole incarné par Benjamin Griveaux récemment.
On note qu’à l’Élysée sur les 12 principaux membres du cabinet il n’y a qu’une seule femme, Anne de Bayser, à la fonction de secrétaire générale adjointe.
Au Palais Bourbon, Emmanuel Marcon, a là aussi souhaité installer des hommes aux postes-clés. Le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, a été élu avec son soutien, tout comme le président du groupe parlementaire de la majorité Richard Ferrand, compagnon de la première heure du président. Pourtant le mouvement du chef de l’État était arrivé, aux législatives de juin, à pousser à plus d’égalité en faisant élire de nombreuses femmes, représentant plus de 46% des candidats de La République En Marche élus, alors qu’au total les femmes représentent dans le nouvel hémicycle seulement 38,8% des députés.
Pour finir, mi-novembre, La République En Marche, a élu un secrétaire général pour diriger le jeune parti et construire son avenir politique après les échéances électorales de cette année. Le président aurait pu à cette occasion enfin proposer un poste-clé à une femme, mais il a décidé de soutenir Christophe Castaner, encouragé par des militants et seul candidat au final.
Malgré cette belle victoire aux législatives pour plus d’égalité, Emmanuel Macron incarne quand-même dans sa pratique une politique des hommes.
Et si la révolution culturelle qui semble se dessiner pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes commençait partout dans la société par l’exemple?