Le mouvement prend de l'ampleur
Carte des blocages de stations essences mise à jours par l'application Essence
Raffineries.mp3 (606.12 Ko)
Le blocage des infrastructures pétrolières décidé par la CGT avait marqué un pas de plus avec l'appel du syndicat, le 20 mai 2016, à l'occupation des raffineries du pays. Point névralgique du réseau pétrolier national, ces raffineries sont la source première d'apport en carburant pour les nombreux dépôts et stations services du territoire français, eux-mêmes occupés partiellement.
Au lundi 23 mai 2016, seulement 2 des 8 raffineries françaises étaient encore opérationnelles contre 4 la veille. Six d'entre elles étant actuellement à l'arrêt "partiel ou total", comme l'a confirmé ce matin le responsable CGT Emmanuel Lépine à la rédaction de France Info.
189 dépôts de carburant seraient quant à eux encore occupés, tandis qu'un peu plus de 20% des stations essence du pays seraient déjà impactées par ce mouvement, pour un chiffre d'environ 1600 sur 12.000 stations au total à travers la France. 800 d'entre elles seraient en situation de rupture de stock totale.
Le gouvernement a réitéré sa promesse de "libérer" dépôts et raffinerie, au travers des déclarations du ministre de l’Économie, Michel Sapin, ce lundi. Des actions avaient déjà été menées par les forces de l'ordre pour déloger les grévistes sur des sites bretons, dont Lorient et Dunkerque.
Alors que le Premier ministre Manuel Valls s'était montré confiant face aux inquiétudes relatives aux risques de pénurie de carburants, le sujet n'en revenait pas moins au devant de la scène avec ces nouvelles raffineries bloquées. La détermination partagée par les membres du gouvernement laisse néanmoins prévoir de nouvelles interventions des forces de l'ordre sur les sites concernés. La CGT a quant à elle appelé à la grève générale, toujours dans une logique de contestation contre le passage forcé de la Loi Travail, le 10 mai 2016.
Une carte interactive en temps réel permet encore aujourd'hui de visionner les sites pétroliers et stations bloquées à travers le pays, mise en jour par les utilisateurs de l'application Essence. Cliquez ici pour la télécharger sur iOS et ici pour la télécharger sur Android.
Au lundi 23 mai 2016, seulement 2 des 8 raffineries françaises étaient encore opérationnelles contre 4 la veille. Six d'entre elles étant actuellement à l'arrêt "partiel ou total", comme l'a confirmé ce matin le responsable CGT Emmanuel Lépine à la rédaction de France Info.
189 dépôts de carburant seraient quant à eux encore occupés, tandis qu'un peu plus de 20% des stations essence du pays seraient déjà impactées par ce mouvement, pour un chiffre d'environ 1600 sur 12.000 stations au total à travers la France. 800 d'entre elles seraient en situation de rupture de stock totale.
Le gouvernement a réitéré sa promesse de "libérer" dépôts et raffinerie, au travers des déclarations du ministre de l’Économie, Michel Sapin, ce lundi. Des actions avaient déjà été menées par les forces de l'ordre pour déloger les grévistes sur des sites bretons, dont Lorient et Dunkerque.
Alors que le Premier ministre Manuel Valls s'était montré confiant face aux inquiétudes relatives aux risques de pénurie de carburants, le sujet n'en revenait pas moins au devant de la scène avec ces nouvelles raffineries bloquées. La détermination partagée par les membres du gouvernement laisse néanmoins prévoir de nouvelles interventions des forces de l'ordre sur les sites concernés. La CGT a quant à elle appelé à la grève générale, toujours dans une logique de contestation contre le passage forcé de la Loi Travail, le 10 mai 2016.
Une carte interactive en temps réel permet encore aujourd'hui de visionner les sites pétroliers et stations bloquées à travers le pays, mise en jour par les utilisateurs de l'application Essence. Cliquez ici pour la télécharger sur iOS et ici pour la télécharger sur Android.
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