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La Première ministre de l’Écosse, Nicola Sturgeon, a annoncé, le 31 mars 2017, avoir fait parvenir une lettre à la Première ministre britannique, Theresa May. Elle y demande formellement au gouvernement britannique "le pouvoir d'organiser un second référendum d'indépendance", estimant que "le peuple écossais doit avoir le droit de choisir son propre avenir".
Le Parlement régional écossais, dominé par les indépendantistes du Parti national écossais SNP, s'est prononcé le 28 mars 2017, par 69 voix contre 59, en faveur d'un nouveau référendum, moins de trois ans après celui perdu en septembre 2014 (55% contre 45%).
La Première ministre britannique a ajouté qu'il serait "démocratiquement indéfendable" que Londres refuse d'accéder à la demande du Parlement écossais d'un nouveau référendum. Néanmoins, Theresa May a déjà prévenu que ce n'était "pas le bon moment", alors que vient de débuter une période de deux ans de discussions complexes avec Bruxelles pour négocier le Brexit.
Nicola Sturgeon a besoin de l'accord du gouvernement et du Parlement de Westminster pour organiser cette seconde consultation. Si Theresa May a le pouvoir de bloquer l'initiative, les analystes politiques estiment qu'il sera compliqué de la repousser indéfiniment. Anticipant un rejet de Londres, Nicola Sturgeon a indiqué qu'elle allait annoncer après les vacances de Pâques les prochaines étapes de son projet. Il lui restera à convaincre les Écossais du bien-fondé d'une nouvelle consultation qui aurait lieu entre fin 2018 et début 2019. Selon un sondage publié le 31 mars 2017 par l'institut Survation, 46% préféreraient s'en passer alors qu'ils seraient 41% à y être favorables.
Le Parlement régional écossais, dominé par les indépendantistes du Parti national écossais SNP, s'est prononcé le 28 mars 2017, par 69 voix contre 59, en faveur d'un nouveau référendum, moins de trois ans après celui perdu en septembre 2014 (55% contre 45%).
La Première ministre britannique a ajouté qu'il serait "démocratiquement indéfendable" que Londres refuse d'accéder à la demande du Parlement écossais d'un nouveau référendum. Néanmoins, Theresa May a déjà prévenu que ce n'était "pas le bon moment", alors que vient de débuter une période de deux ans de discussions complexes avec Bruxelles pour négocier le Brexit.
Nicola Sturgeon a besoin de l'accord du gouvernement et du Parlement de Westminster pour organiser cette seconde consultation. Si Theresa May a le pouvoir de bloquer l'initiative, les analystes politiques estiment qu'il sera compliqué de la repousser indéfiniment. Anticipant un rejet de Londres, Nicola Sturgeon a indiqué qu'elle allait annoncer après les vacances de Pâques les prochaines étapes de son projet. Il lui restera à convaincre les Écossais du bien-fondé d'une nouvelle consultation qui aurait lieu entre fin 2018 et début 2019. Selon un sondage publié le 31 mars 2017 par l'institut Survation, 46% préféreraient s'en passer alors qu'ils seraient 41% à y être favorables.