Concrètement, le réchauffement climatique nous montre déjà ses effets depuis des années. L’augmentation des tempêtes, des sécheresses, des inondations ont déplacé des millions de personnes dans le monde, particulièrement en Asie et en Afrique. L’impact sur les terres agricoles fragilise des populations et augmente les risques de malnutrition et d’épidémies. Actuellement, la moitié de la population mondiale serait confrontée à des problèmes d’eau. Les personnes les plus pauvres dans le monde étant bien sur les plus touchées. Les plus riches peuvent eux profiter d’aménagement ou de politiques publiques qui permettent de mieux prévenir ou mieux se défendre des effets du climat. Néanmoins, ils sont aussi victimes des vagues de chaleurs, des feux de forêts ou des tempêtes qui ont tué de nombreuses personnes et fait d’importants dégâts en Europe ou aux USA ces dernières années. Ces effets risques de s’intensifier si la température moyenne par rapport à la période préindustrielle augmente de plus de 1,5 degrés. Même les pays les plus riches souffriront comme les plus pauvres de conséquences parfois irréversibles. En plus d’avoir davantage de catastrophes climatiques, le niveau de la mer risque de monter et d’inonder des zones urbaines côtières où vit une grande partie de la population mondiale.
Il semble donc impératif de s’adapter au réchauffement en aménageant autrement et en anticipant d’avantage les risques, ainsi qu’en sortant le plus rapidement possible des énergies fossiles. Mais pour certains experts ceci ne suffira pas. Il est aussi impératif de repenser notre façon de produire la nourriture et les biens, notre façon de nous déplacer et de voyager, ainsi que notre rapport à la nature en général. Il n’est pas que question du réchauffement climatique mais aussi des risques d’effondrement de la biodiversité.
Le constat actuel demeure dans le fait que les nations, peu inciter par leur population, sont en retard dans la mise en place des recommandations pour le climat qu’elles ont pourtant partagées, au regard des rapports successifs du GIEC, lors des différentes COP. Des recommandations qui n’allaient peut-être déjà pas assez loin. Antonio Guterres qualifie cette situation globale de « leadership climatique raté ».
Il semble donc impératif de s’adapter au réchauffement en aménageant autrement et en anticipant d’avantage les risques, ainsi qu’en sortant le plus rapidement possible des énergies fossiles. Mais pour certains experts ceci ne suffira pas. Il est aussi impératif de repenser notre façon de produire la nourriture et les biens, notre façon de nous déplacer et de voyager, ainsi que notre rapport à la nature en général. Il n’est pas que question du réchauffement climatique mais aussi des risques d’effondrement de la biodiversité.
Le constat actuel demeure dans le fait que les nations, peu inciter par leur population, sont en retard dans la mise en place des recommandations pour le climat qu’elles ont pourtant partagées, au regard des rapports successifs du GIEC, lors des différentes COP. Des recommandations qui n’allaient peut-être déjà pas assez loin. Antonio Guterres qualifie cette situation globale de « leadership climatique raté ».
Un leadership climatique raté.mp3 (666.99 Ko)
La question de nouveaux réacteurs nucléaires
En plus de ce retard, certaines solutions proposées pour relever les enjeux climatiques et énergétiques à venir interrogent. C’est le cas par exemple du programme de la France qui prévoit de construire des réacteurs nucléaires de nouvelles générations du type EPR pour alimenter le mixte énergétique, alors que la plupart des pays européens qui utilisent l’énergie nucléaire prévoient d’en sortir. Ce choix peut effectivement sembler contre intuitif pour des questions économiques, d’efficacité et surtout de sécurité.
Tout d’abord c’est un programme qui coûte très cher et qui n’est pas garantie au vu des retards de développement des EPR actuels. Il semble plus rentable de développer les ENR. Le secteur des énergies renouvelables est devenu une industrie en plein essor. Pour l’ADEME en 2050 les ENR ne seront pas plus coûteuses que le nucléaire, alors que l’Agence Internationale de l’Énergie estime que dans l’avenir les ENR seront 2 à 5 fois moins coûteuses que le nucléaire. Il faut souligner que les technologies de stockage des ENR se développent et s’améliorent dans le boom technologique actuel, alors que contrairement à ce que l’on pourrait penser un réacteur Nucléaire n’est pas fiable 100 % du temps. Régulièrement pour des questions d’entretien, de sécurité et de vieillissement des installations, des réacteurs sont mis à l’arrêt.
Et puis la question des risques d’insécurités dus aux réacteurs nucléaires est toujours présente. On pense bien sûr aux catastrophes de Tchernobyl en 1986 ou Fukushima en 2011. Et même si l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) affirme, que de par leur conception, les réacteurs français ne peuvent pas exploser, pour autant des incidents pourraient conduire à des contaminations radioactives graves de l’environnement. Il y a aussi la question de la gestion et de la sécurisation à long terme des déchets nucléaires, et le risque terroriste sur le transport des déchets, ainsi que sur les centrales elles-mêmes. Des scénarios catastrophes qui pourraient impacter gravement la santé de la population et l’économie d’une région, voire d’une partie de l’Europe.
Enfin, notons que l’on médiatise avant tout la question de la production d’énergie alors que l’enjeu principal demeure davantage les économies, à travers plus d’efficacité énergétique des aménagements, des constructions, des systèmes de productions, des réseaux et des appareils électroniques. Bien sûr il nous faut aussi évoquer les bienfaits pour notre planète du développement de l’économie circulaire et de l’utilisation des produits biosourcés et géosourcés, ainsi que de l’attention que l’on doit porter sur l’impact écologique de l’extraction et de l’utilisation des métaux rares. Ces derniers sont utilisés dans différents domaines dont l’électronique, l’automobile, les ENR et le Nucléaire.
Rajoutons à tout cela les économies que tous les citoyens peuvent faire dans le cadre domestique et parfois professionnel en évitant la surconsommation et le gaspillage, d’énergie et de denrées, encore bien trop important.
Notre culture industrielle et notre confort semblent être des freins à une réponse collective et durable des enjeux liés au réchauffement climatique. À quel moment arriverons-nous à construire une conscience globale face à la catastrophe climatique qui se rapproche et au-delà sur la fragile biodiversité de la planète ? Quand cela arrivera, espérons que nous aurons encore l’occasion de sauver beaucoup de choses pour l’avenir de l’Homme sur la Terre.
Tout d’abord c’est un programme qui coûte très cher et qui n’est pas garantie au vu des retards de développement des EPR actuels. Il semble plus rentable de développer les ENR. Le secteur des énergies renouvelables est devenu une industrie en plein essor. Pour l’ADEME en 2050 les ENR ne seront pas plus coûteuses que le nucléaire, alors que l’Agence Internationale de l’Énergie estime que dans l’avenir les ENR seront 2 à 5 fois moins coûteuses que le nucléaire. Il faut souligner que les technologies de stockage des ENR se développent et s’améliorent dans le boom technologique actuel, alors que contrairement à ce que l’on pourrait penser un réacteur Nucléaire n’est pas fiable 100 % du temps. Régulièrement pour des questions d’entretien, de sécurité et de vieillissement des installations, des réacteurs sont mis à l’arrêt.
Et puis la question des risques d’insécurités dus aux réacteurs nucléaires est toujours présente. On pense bien sûr aux catastrophes de Tchernobyl en 1986 ou Fukushima en 2011. Et même si l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) affirme, que de par leur conception, les réacteurs français ne peuvent pas exploser, pour autant des incidents pourraient conduire à des contaminations radioactives graves de l’environnement. Il y a aussi la question de la gestion et de la sécurisation à long terme des déchets nucléaires, et le risque terroriste sur le transport des déchets, ainsi que sur les centrales elles-mêmes. Des scénarios catastrophes qui pourraient impacter gravement la santé de la population et l’économie d’une région, voire d’une partie de l’Europe.
Enfin, notons que l’on médiatise avant tout la question de la production d’énergie alors que l’enjeu principal demeure davantage les économies, à travers plus d’efficacité énergétique des aménagements, des constructions, des systèmes de productions, des réseaux et des appareils électroniques. Bien sûr il nous faut aussi évoquer les bienfaits pour notre planète du développement de l’économie circulaire et de l’utilisation des produits biosourcés et géosourcés, ainsi que de l’attention que l’on doit porter sur l’impact écologique de l’extraction et de l’utilisation des métaux rares. Ces derniers sont utilisés dans différents domaines dont l’électronique, l’automobile, les ENR et le Nucléaire.
Rajoutons à tout cela les économies que tous les citoyens peuvent faire dans le cadre domestique et parfois professionnel en évitant la surconsommation et le gaspillage, d’énergie et de denrées, encore bien trop important.
Notre culture industrielle et notre confort semblent être des freins à une réponse collective et durable des enjeux liés au réchauffement climatique. À quel moment arriverons-nous à construire une conscience globale face à la catastrophe climatique qui se rapproche et au-delà sur la fragile biodiversité de la planète ? Quand cela arrivera, espérons que nous aurons encore l’occasion de sauver beaucoup de choses pour l’avenir de l’Homme sur la Terre.
Efficacité énergétique et économie circulaire
Enfin, notons que l’on médiatise avant tout la question de la production d’énergie alors que l’enjeu principal demeure davantage les économies, à travers plus d’efficacité énergétique des aménagements, des constructions, des systèmes de productions, des réseaux et des appareils électroniques. Bien sûr il nous faut aussi évoquer les bienfaits pour notre planète du développement de l’économie circulaire et de l’utilisation des produits biosourcés et géosourcés, ainsi que de l’attention que l’on doit porter sur l’impact écologique de l’extraction et de l’utilisation des métaux rares. Ces derniers sont utilisés dans différents domaines dont l’électronique, l’automobile, les ENR et le Nucléaire.
Rajoutons à tout cela les économies que tous les citoyens peuvent faire dans le cadre domestique et parfois professionnel en évitant la surconsommation et le gaspillage, d’énergie et de denrées, encore bien trop importants.
Notre culture industrielle et notre confort semblent être des freins à une réponse collective et durable des enjeux liés au réchauffement climatique. À quel moment arriverons-nous à construire une conscience globale face à la catastrophe climatique qui se rapproche et au-delà sur la fragile biodiversité de la planète ? Quand cela arrivera, espérons que nous aurons encore l’occasion de sauver beaucoup de choses pour l’avenir de l’Homme sur la Terre.
Rajoutons à tout cela les économies que tous les citoyens peuvent faire dans le cadre domestique et parfois professionnel en évitant la surconsommation et le gaspillage, d’énergie et de denrées, encore bien trop importants.
Notre culture industrielle et notre confort semblent être des freins à une réponse collective et durable des enjeux liés au réchauffement climatique. À quel moment arriverons-nous à construire une conscience globale face à la catastrophe climatique qui se rapproche et au-delà sur la fragile biodiversité de la planète ? Quand cela arrivera, espérons que nous aurons encore l’occasion de sauver beaucoup de choses pour l’avenir de l’Homme sur la Terre.