Le Comité contre le terrorisme (Comité 1373) est une instance mise en place par la résolution 1373 (2001) du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée le 28 septembre 2001, deux semaines après les attentats survenus le 11 septembre. C'est - avec les Comités 1267 et 1540 -, l’un des trois organes subsidiaires mis en place par le Conseil de sécurité dans le cadre de la lutte antiterroriste au sens large afin d’aider les pays disposant de moyens limités à lutter contre ce phénomène.
M. Smith a cité en exemple la tenue en début de semaine d’un séminaire, à Dakha, au Bangladesh, pour "tenter de permettre, à un niveau très modeste", l’amorce d’une coopération dans la lutte antiterroriste en Asie du Sud.
"Le Comité 1373", a-t-il rappelé, "vise à s’assurer que les mesures préconisées sont mises en place par les États Membres dans la lutte antiterroriste et pour empêcher que les terroristes ne puissent trouver un havre d’accueil où que ce soit à travers le monde."
Depuis sa création, le Comité 1373 s’est rendu dans près d’une cinquantaine de pays pour faire le point de la situation, notamment en matière de législation antiterroriste, "Lorsque nous constatons des vulnérabilités, particulièrement dans les pays en développement, nous essayons d’aider l’État concerné à trouver une assistance technique pour que le problème existant puisse être résolu", avec l’assistance d’organisations internationales ou sur la base d’un programme bilatéral, a expliqué M. Smith. Le Comité 1373 lui-même n’a ni mandat, ni budget pour ce faire, a-t-il cependant indiqué.
"L’Asie du Sud pâtit depuis longtemps du terrorisme, mais dans le même temps, la coopération régionale dans ce domaine y est peu développée", a constaté le Directeur exécutif, "alors que de leur côté la plupart des terroristes ignorent les frontières". D’où l’idée de tenter de créer des liens entre les institutions concernées.
Il existe bien un organe susceptible de s’intéresser à ce genre de questions, la South Asian Association for Regional Cooperation (SAARC) qui a même été la première à adopter une convention régionale antiterroriste, mais l’objectif ne s’est jamais véritablement concrétisé par une coopération véritable en raison notamment du différend indo-pakistanais, a regretté Mike Smith.
"Comme il était impossible de parvenir à une coopération accrue au niveau politique, nous avons tenté d’agir à un autre niveau en réunissant magistrats et policiers des huit pays de la région, dont l’Inde et le Pakistan, pendant trois jours dans la capitale du Bangladesh. L’objectif était de parvenir à un échange sur les méthodes de travail", a dit le Directeur exécutif qui a évoqué l’existence "d’une interaction très positive, très professionnelle" entre tous les participants à la rencontre - qui ont d'ailleurs exprimé le souhait de se revoir -; il a cependant tenu à admettre qu’il ne s’agissait pas d’un bond en avant mais "plutôt d’un premier petit pas significatif" visant à tisser des liens entre des acteurs qui ne se connaissaient tout simplement pas.
Provoquer ce genre de rencontre et créer ce lien, "c’est le genre de choses que l’ONU peut faire", et qu’elle est la seule à pouvoir faire, a-t-il affirmé, en expliquant que l’aspect politique des problèmes avait délibérément été ignoré lors du séminaire. Il s’agissait plutôt d’avoir des échanges d’ordre "professionnel", a-t-il souligné, reconnaissant par ailleurs qu’il ne s’attendait pas pour autant à ce qu’Indiens et Pakistanais s’appellent quotidiennement dorénavant.
Le Directeur exécutif a noté que la réunion avait aussi permis aux policiers et aux magistrats de se parler, voire d’échanger les éventuelles récriminations et frustrations qu’ils pouvaient nourrir les uns envers les autres, comme cela se vérifie dans la plupart des pays. Il a brièvement mentionné la tenue, deux jours avant la réunion de Dakha, d’un autre séminaire, toujours sous les auspices du Comité 1373, qui était organisé à l’intention des parlementaires pakistanais sur les questions du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme, afin de les sensibiliser à ces problèmes.
M. Smith a cité en exemple la tenue en début de semaine d’un séminaire, à Dakha, au Bangladesh, pour "tenter de permettre, à un niveau très modeste", l’amorce d’une coopération dans la lutte antiterroriste en Asie du Sud.
"Le Comité 1373", a-t-il rappelé, "vise à s’assurer que les mesures préconisées sont mises en place par les États Membres dans la lutte antiterroriste et pour empêcher que les terroristes ne puissent trouver un havre d’accueil où que ce soit à travers le monde."
Depuis sa création, le Comité 1373 s’est rendu dans près d’une cinquantaine de pays pour faire le point de la situation, notamment en matière de législation antiterroriste, "Lorsque nous constatons des vulnérabilités, particulièrement dans les pays en développement, nous essayons d’aider l’État concerné à trouver une assistance technique pour que le problème existant puisse être résolu", avec l’assistance d’organisations internationales ou sur la base d’un programme bilatéral, a expliqué M. Smith. Le Comité 1373 lui-même n’a ni mandat, ni budget pour ce faire, a-t-il cependant indiqué.
"L’Asie du Sud pâtit depuis longtemps du terrorisme, mais dans le même temps, la coopération régionale dans ce domaine y est peu développée", a constaté le Directeur exécutif, "alors que de leur côté la plupart des terroristes ignorent les frontières". D’où l’idée de tenter de créer des liens entre les institutions concernées.
Il existe bien un organe susceptible de s’intéresser à ce genre de questions, la South Asian Association for Regional Cooperation (SAARC) qui a même été la première à adopter une convention régionale antiterroriste, mais l’objectif ne s’est jamais véritablement concrétisé par une coopération véritable en raison notamment du différend indo-pakistanais, a regretté Mike Smith.
"Comme il était impossible de parvenir à une coopération accrue au niveau politique, nous avons tenté d’agir à un autre niveau en réunissant magistrats et policiers des huit pays de la région, dont l’Inde et le Pakistan, pendant trois jours dans la capitale du Bangladesh. L’objectif était de parvenir à un échange sur les méthodes de travail", a dit le Directeur exécutif qui a évoqué l’existence "d’une interaction très positive, très professionnelle" entre tous les participants à la rencontre - qui ont d'ailleurs exprimé le souhait de se revoir -; il a cependant tenu à admettre qu’il ne s’agissait pas d’un bond en avant mais "plutôt d’un premier petit pas significatif" visant à tisser des liens entre des acteurs qui ne se connaissaient tout simplement pas.
Provoquer ce genre de rencontre et créer ce lien, "c’est le genre de choses que l’ONU peut faire", et qu’elle est la seule à pouvoir faire, a-t-il affirmé, en expliquant que l’aspect politique des problèmes avait délibérément été ignoré lors du séminaire. Il s’agissait plutôt d’avoir des échanges d’ordre "professionnel", a-t-il souligné, reconnaissant par ailleurs qu’il ne s’attendait pas pour autant à ce qu’Indiens et Pakistanais s’appellent quotidiennement dorénavant.
Le Directeur exécutif a noté que la réunion avait aussi permis aux policiers et aux magistrats de se parler, voire d’échanger les éventuelles récriminations et frustrations qu’ils pouvaient nourrir les uns envers les autres, comme cela se vérifie dans la plupart des pays. Il a brièvement mentionné la tenue, deux jours avant la réunion de Dakha, d’un autre séminaire, toujours sous les auspices du Comité 1373, qui était organisé à l’intention des parlementaires pakistanais sur les questions du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme, afin de les sensibiliser à ces problèmes.