Nomination Premier ministre.mp3 (3.35 Mo)
Économiste de formation, le nouveau chef du gouvernement a dirigé le ministère de la santé du Burkina du 19 juin 1992 au 9 juin 1997, sous la présidence de Blaise Compaoré. Il a par ailleurs géré le portefeuille du département des Enseignements secondaire et supérieur. On retiendra de lui à la tête de ce ministère comme étant celui qui a invalidé l'année universitaire 1999-2000. Homme politique, il fut député pendant deux législatures sous la bannière du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Christophe Dabiré occupait depuis 2011 le poste de Commissaire de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA) pour le compte du Burkina Faso. Pendant dix ans, il était à la tête du département du marché régional, du commerce, de la concurrence et de la coopération (DMRC). Originaire de Wizin, village situé à l’Est de Dissin dans la région du Sud-Ouest, le premier ministre 71 ans, est commandeur de l’ordre national, marié et père de trois enfants.
Le chef de l’exécutif récemment nommé devrait s’atteler dans les prochaines heures voire les prochains jours à constituer une nouvelle équipe. Après quoi, il devra préparer sa déclaration de politique générale devant l’assemblée nationale dans les 30 jours à compter de sa nomination comme le préconise la constitution du Burkina Faso. Si celle-ci est votée par l’Assemblée nationale, alors il sera investi officiellement Premier ministre du Burkina. Paul Kaba Thiéba après avoir passé trois ans à la tête du gouvernement lègue à Christophe Marie Joseph Dabiré, un Programme national de développement économique et social (PNDES) en souffrance. Il est également attendu sur le chantier de l’intégration sous régionale. La désignation du chef du gouvernement intervient à un moment où le dialogue social, la relance économique et les défis sécuritaires s'imposent comme défis. Les burkinabè attendent beaucoup de leur Premier ministre notamment qu’il rompe avec les vieilles habitudes du gouvernement passé en mettant la sécurité, la justice, la lutte contre la corruption et contre le népotisme au cœur de ses actions.
Le chef de l’exécutif récemment nommé devrait s’atteler dans les prochaines heures voire les prochains jours à constituer une nouvelle équipe. Après quoi, il devra préparer sa déclaration de politique générale devant l’assemblée nationale dans les 30 jours à compter de sa nomination comme le préconise la constitution du Burkina Faso. Si celle-ci est votée par l’Assemblée nationale, alors il sera investi officiellement Premier ministre du Burkina. Paul Kaba Thiéba après avoir passé trois ans à la tête du gouvernement lègue à Christophe Marie Joseph Dabiré, un Programme national de développement économique et social (PNDES) en souffrance. Il est également attendu sur le chantier de l’intégration sous régionale. La désignation du chef du gouvernement intervient à un moment où le dialogue social, la relance économique et les défis sécuritaires s'imposent comme défis. Les burkinabè attendent beaucoup de leur Premier ministre notamment qu’il rompe avec les vieilles habitudes du gouvernement passé en mettant la sécurité, la justice, la lutte contre la corruption et contre le népotisme au cœur de ses actions.