Où en sommes nous en France en 2017?
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Thierry Dussard est venu apporter son expertise lors de cette enquête. Journaliste et spécialiste de la presse magazine, il a été grand reporter à l’hebdomadaire Le Point, puis chef de service au mensuel Capital et rédacteur en chef du magazine Quo. Il a également travaillé à la télévision (M6, émission Capital avec Emmanuel Chain et France 2, avec Jean-Pierre Coffe). Il a été directeur adjoint des éditions internationales du groupe Hachette Filipacchi, en charge des titres masculins (voyage, cinéma, automobile…). Thierry Dussard mène une double activité de journaliste freelance (politique, économie, art et gastronomie...) et d’enseignant sur les médias à l’IFM et à Sciences Po.
Caroline Ressot, lors de l’enquête, a été interrogée sur ces questions. Elle est responsable des affaires juridiques au sein du HCE (Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes) et chargée du suivi de la Commission "Parité en matière politique, administrative et dans la vie économique et sociale". Elle a été Secrétaire générale à l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes de juillet 2008 à janvier 2013.
Cliquez ici pour lire l'enquête au format pdf
Grâce à la loi sur la parité, les femmes ont commencé à prendre place sur la scène politique française. Mais leur présence a suscité un effet inattendu: le renforcement des clichés sexistes à leur encontre. Dans les médias, les femmes sont encore largement sous-représentées.
Quel est le rôle des femmes en France en 2017 dans les sphères politiques et médiatiques?
La loi en faveur de la parité en matière politique
Le 8 juillet 1999, un amendement de la Constitution de la Ve République indique que la loi "favorise l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats électoraux et aux fonctions électives".
La loi du 6 juin 2000 oblige les partis politiques à inscrire autant de femmes que d’hommes sur les listes des candidats aux élections municipales (dans les communes de 3.500 habitants et plus), régionales, sénatoriales et européennes. Pour les élections législatives, les partis qui n’ont pas au moins 48% de femmes candidates sont pénalisés financièrement.
Et en réalité?
Attribution "genrée" des fonctions, inégalités frappantes dans les hauts postes… Un rapport sur le partage des responsabilités entre hommes et femmes, publié en février 2017 par le Haut Conseil à l’égalité, montre que derrière les chiffres, la réalité du pouvoir, local ou national, est encore très largement masculine. La politique a un sexe et il est masculin.
Combien de femmes parmi les onze candidats à la présidentielle? Deux. Nathalie Arthaud et Marine le Pen.
Côté gouvernement cette fois. Oui, le gouvernement joue la parité en termes de chiffres, mais qui a en charge l’Intérieur, la Défense, l’Économie, les Affaires étrangères? Des hommes.
Des clichés dans les portefeuilles
C’est une forme de "confiscation du pouvoir par les hommes" habile et parfois inconsciente qui se joue dans les collectivités locales: la répartition des portefeuilles. Dans les régions par exemple, l’évolution en matière de parité a induit, presque mathématiquement, un accroissement des délégations confiées à des femmes. Sauf qu’en réalité, celles-ci demeurent largement stéréotypées: "Aux femmes, les affaires sociales et l’éducation et aux hommes, le développement économique et les finances", dénonce le HCE. Concernant les communes, trois femmes seulement à la tête des 10 plus grandes villes de France et 84% de maires hommes.
Les femmes dans les médias
Les visages d’Élise Lucet, Léa Salamé, les voix de Nicole Ferroni ou Charline Vanhoenacker… sont-ils les preuves d’un progressisme général ou la face émergée d’un iceberg d’inégalités qui perdure malgré tout à toucher le fond? Selon la sociologue Marie-Christine Lipani, "plus aucun secteur professionnel, en termes de rubricage, n’est interdit aux femmes: il y a des femmes en politique, il y a des femmes dans le sport, il y a des femmes dans le grand reportage, il y a des femmes récompensées du prix Albert Londres". En 2000, les demandes de carte de presse pour les femmes représentaient 40%.
En 2016, la demande atteint 46%. La présence féminine est de 48% des effectifs en presse écrite, 43% en radio et en agence de presse, 41% en télévision, selon les chiffres de 2014.
"Étudier la place de la femme dans la société, c’est un regard sociologique qui doit s’appuyer sur la sociologie du travail. Mais il y a une chose qui est révélatrice, c’est que les femmes sont souvent plus diplômées que les hommes mais quand-même dans les postes de direction, tous secteurs confondus, il y a un plafond de verre qui existe encore. Parce que ce plafond de verre, peut-être qu’il est construit par des milieux des "entre-soi" masculins, qu’il est construit par la discrimination de fait parce que les femmes sont en charge de la famille, peut-être qu’il y a des femmes elles-mêmes qui s’interdisent telle carrière (…). Dans les textes il y a une égalité formelle, dans la vie réelle, l’égalité n’est pas là à 100%" rajoute Marie-Christine Lipani.
Le plafond de verre…
Caroline Ressot, responsable juridique au sein du HCE souligne qu'"au regard des derniers résultats des élections départementales et régionales, on peut voir que les femmes peuvent de plus en plus "facilement" accéder aux assemblées délibératives qui sont désormais paritaires à la fois dans les départements et dans les régions, résultat indéniable des contraintes légales existantes". En revanche, la parité s’arrête toujours aux portes du pouvoir. Elle considère que les fonctions exécutives, là où s’exerce véritablement le pouvoir, là où se prennent les décisions, sont encore largement l’apanage des hommes. 83,3% des présidents de conseils régionaux et 90,1% des présidents des conseils départementaux sont des hommes. Cette confiscation du pouvoir s’observe aussi à la tête des communes (84,0%) et des intercommunalités (92,3%). "Ce non-partage du pouvoir était d’ailleurs le sujet de notre dernier rapport "Quel partage du pouvoir entre les femmes et les hommes élu.e.s au niveau local?", paru en février 2017", ajoute la responsable.
S’agissant des médias, dans le dernier rapport de la Commission de réflexion sur l’image des femmes dans les médias, en 2008, il ressortait que, comme partout ailleurs, le plafond de verre était une réalité pour les femmes dans le monde des médias. Une évaluation menée par la délégation aux droits des femmes du Sénat en 2006 montraient que les femmes étaient absentes des postes de direction "stratégiques" dans les principaux médias. Par exemple, les hommes accaparent les postes de direction des radios généralistes (95,6%) et des quotidiens nationaux d’information (96,2%) (données issues de l’évaluation de la Délégation aux droits des femmes du Sénat).
"Dans tous les cas, les résultats sont en demi-teinte: elles se heurtent moins à des murs mais demeurent bloquées par des plafonds de verre", ajoute Caroline Ressot.
Depuis plus de 15 ans et grâce aux réformes constitutionnelles de 1999 et de 2008, les contraintes paritaires qui en ont découlé ont contribué de façon réelle et efficace pour l’accès aux assemblées délibératives à aider les femmes à accéder aux responsabilités. L’exemple le plus éloquent est probablement celui des conseils départementaux (précédemment appelés conseils généraux) qui du fait des binômes paritaires sont passés de 16% de femmes dans leurs assemblées à 50% lors des dernières élections. Partout où il y a des contraintes fortes, principalement du fait des modes de scrutin (listes paritaires avec alternance stricte femmes-hommes ou hommes-femmes et scrutin binominal), la parité est au rendez-vous. "Lorsque les dispositions sont plus "incitatives", les résultats sont moins probants. Par exemple, pour les élections législatives, les partis politiques qui ne présentent pas autant de femmes que d’hommes voient leur dotation publique réduite, pour les grands partis politiques de plusieurs millions d’euros. Le parti Les Républicains a perdu près de 15 millions d’euros sur la législature en cours", poursuit la responsable des affaires juridiques au sein du HCE.
"Au regard des nombreuses inégalités et discriminations auxquelles les femmes ont à faire face, la parité n’a pas pour vocation à remplacer un homme par une femme, mais de rétablir, à compétences égales, dans un cadre légal, l’équilibre entre les deux sexes, à faire cesser les discriminations. Jusqu’alors, il était plutôt question d’une sous-estimation des compétences des femmes, de leur non prise en compte qui a conduit à leur sous-représentation dans les sphères de pouvoir. Vu la persistance de la confiscation du pouvoir des femmes par les hommes, il paraît abusif de parler de désavantages pour les hommes", conclue-t-elle.
Le journaliste Thierry Dussard estime que les femmes se heurtent de moins en moins à un plafond de verre. "C'est vrai, les quotas et la politique d'affichage des partis et des entreprises contribuent à le fendre, mais non à le briser. Justement à cause de ce simple souci d'affichage qui se préoccupe avant tout d'un effet d'image, mais en laissant les femmes à l'arrière-plan, et non aux avant-postes, cela dit ça bouge."
Il estime également que la parité peut aider, qu’elle oblige tous les décideurs à tous les niveaux de la vie sociale, ou associative, et pas seulement économique et politique, à penser autrement, et à porter des femmes aux postes de responsabilité.
"Quand l'ascenseur social est bloqué, il faut prendre l'escalier mécanique, c'est le rôle des quotas, et des seuils, assignés comme objectifs", poursuit Thierry Dussard.
Il conclue: "Bien sûr, les hommes peuvent se plaindre de voir parfois les femmes leur passer devant, comme les vieux regretter que l'on donne la priorité aux jeunes, mais la roue tourne, et chacun son tour. C'est celui des femmes, et surtout des jeunes femmes, la société entière ne peut qu'y gagner, si la compétence de ces nouvelles recrues est au rendez-vous".
Depuis de nombreuses années, il y a eu des avancées juridiques en matière de parité mais il existe toujours un mur invisible auquel se heurtent les femmes dans l’avancée de leur carrière ou dans l’accession à de hautes responsabilités, et qui les empêche de progresser aussi vite et autant que les hommes.
Caroline Ressot, lors de l’enquête, a été interrogée sur ces questions. Elle est responsable des affaires juridiques au sein du HCE (Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes) et chargée du suivi de la Commission "Parité en matière politique, administrative et dans la vie économique et sociale". Elle a été Secrétaire générale à l’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes de juillet 2008 à janvier 2013.
Cliquez ici pour lire l'enquête au format pdf
Grâce à la loi sur la parité, les femmes ont commencé à prendre place sur la scène politique française. Mais leur présence a suscité un effet inattendu: le renforcement des clichés sexistes à leur encontre. Dans les médias, les femmes sont encore largement sous-représentées.
Quel est le rôle des femmes en France en 2017 dans les sphères politiques et médiatiques?
La loi en faveur de la parité en matière politique
Le 8 juillet 1999, un amendement de la Constitution de la Ve République indique que la loi "favorise l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats électoraux et aux fonctions électives".
La loi du 6 juin 2000 oblige les partis politiques à inscrire autant de femmes que d’hommes sur les listes des candidats aux élections municipales (dans les communes de 3.500 habitants et plus), régionales, sénatoriales et européennes. Pour les élections législatives, les partis qui n’ont pas au moins 48% de femmes candidates sont pénalisés financièrement.
Et en réalité?
Attribution "genrée" des fonctions, inégalités frappantes dans les hauts postes… Un rapport sur le partage des responsabilités entre hommes et femmes, publié en février 2017 par le Haut Conseil à l’égalité, montre que derrière les chiffres, la réalité du pouvoir, local ou national, est encore très largement masculine. La politique a un sexe et il est masculin.
Combien de femmes parmi les onze candidats à la présidentielle? Deux. Nathalie Arthaud et Marine le Pen.
Côté gouvernement cette fois. Oui, le gouvernement joue la parité en termes de chiffres, mais qui a en charge l’Intérieur, la Défense, l’Économie, les Affaires étrangères? Des hommes.
Des clichés dans les portefeuilles
C’est une forme de "confiscation du pouvoir par les hommes" habile et parfois inconsciente qui se joue dans les collectivités locales: la répartition des portefeuilles. Dans les régions par exemple, l’évolution en matière de parité a induit, presque mathématiquement, un accroissement des délégations confiées à des femmes. Sauf qu’en réalité, celles-ci demeurent largement stéréotypées: "Aux femmes, les affaires sociales et l’éducation et aux hommes, le développement économique et les finances", dénonce le HCE. Concernant les communes, trois femmes seulement à la tête des 10 plus grandes villes de France et 84% de maires hommes.
Les femmes dans les médias
Les visages d’Élise Lucet, Léa Salamé, les voix de Nicole Ferroni ou Charline Vanhoenacker… sont-ils les preuves d’un progressisme général ou la face émergée d’un iceberg d’inégalités qui perdure malgré tout à toucher le fond? Selon la sociologue Marie-Christine Lipani, "plus aucun secteur professionnel, en termes de rubricage, n’est interdit aux femmes: il y a des femmes en politique, il y a des femmes dans le sport, il y a des femmes dans le grand reportage, il y a des femmes récompensées du prix Albert Londres". En 2000, les demandes de carte de presse pour les femmes représentaient 40%.
En 2016, la demande atteint 46%. La présence féminine est de 48% des effectifs en presse écrite, 43% en radio et en agence de presse, 41% en télévision, selon les chiffres de 2014.
"Étudier la place de la femme dans la société, c’est un regard sociologique qui doit s’appuyer sur la sociologie du travail. Mais il y a une chose qui est révélatrice, c’est que les femmes sont souvent plus diplômées que les hommes mais quand-même dans les postes de direction, tous secteurs confondus, il y a un plafond de verre qui existe encore. Parce que ce plafond de verre, peut-être qu’il est construit par des milieux des "entre-soi" masculins, qu’il est construit par la discrimination de fait parce que les femmes sont en charge de la famille, peut-être qu’il y a des femmes elles-mêmes qui s’interdisent telle carrière (…). Dans les textes il y a une égalité formelle, dans la vie réelle, l’égalité n’est pas là à 100%" rajoute Marie-Christine Lipani.
Le plafond de verre…
Caroline Ressot, responsable juridique au sein du HCE souligne qu'"au regard des derniers résultats des élections départementales et régionales, on peut voir que les femmes peuvent de plus en plus "facilement" accéder aux assemblées délibératives qui sont désormais paritaires à la fois dans les départements et dans les régions, résultat indéniable des contraintes légales existantes". En revanche, la parité s’arrête toujours aux portes du pouvoir. Elle considère que les fonctions exécutives, là où s’exerce véritablement le pouvoir, là où se prennent les décisions, sont encore largement l’apanage des hommes. 83,3% des présidents de conseils régionaux et 90,1% des présidents des conseils départementaux sont des hommes. Cette confiscation du pouvoir s’observe aussi à la tête des communes (84,0%) et des intercommunalités (92,3%). "Ce non-partage du pouvoir était d’ailleurs le sujet de notre dernier rapport "Quel partage du pouvoir entre les femmes et les hommes élu.e.s au niveau local?", paru en février 2017", ajoute la responsable.
S’agissant des médias, dans le dernier rapport de la Commission de réflexion sur l’image des femmes dans les médias, en 2008, il ressortait que, comme partout ailleurs, le plafond de verre était une réalité pour les femmes dans le monde des médias. Une évaluation menée par la délégation aux droits des femmes du Sénat en 2006 montraient que les femmes étaient absentes des postes de direction "stratégiques" dans les principaux médias. Par exemple, les hommes accaparent les postes de direction des radios généralistes (95,6%) et des quotidiens nationaux d’information (96,2%) (données issues de l’évaluation de la Délégation aux droits des femmes du Sénat).
"Dans tous les cas, les résultats sont en demi-teinte: elles se heurtent moins à des murs mais demeurent bloquées par des plafonds de verre", ajoute Caroline Ressot.
Depuis plus de 15 ans et grâce aux réformes constitutionnelles de 1999 et de 2008, les contraintes paritaires qui en ont découlé ont contribué de façon réelle et efficace pour l’accès aux assemblées délibératives à aider les femmes à accéder aux responsabilités. L’exemple le plus éloquent est probablement celui des conseils départementaux (précédemment appelés conseils généraux) qui du fait des binômes paritaires sont passés de 16% de femmes dans leurs assemblées à 50% lors des dernières élections. Partout où il y a des contraintes fortes, principalement du fait des modes de scrutin (listes paritaires avec alternance stricte femmes-hommes ou hommes-femmes et scrutin binominal), la parité est au rendez-vous. "Lorsque les dispositions sont plus "incitatives", les résultats sont moins probants. Par exemple, pour les élections législatives, les partis politiques qui ne présentent pas autant de femmes que d’hommes voient leur dotation publique réduite, pour les grands partis politiques de plusieurs millions d’euros. Le parti Les Républicains a perdu près de 15 millions d’euros sur la législature en cours", poursuit la responsable des affaires juridiques au sein du HCE.
"Au regard des nombreuses inégalités et discriminations auxquelles les femmes ont à faire face, la parité n’a pas pour vocation à remplacer un homme par une femme, mais de rétablir, à compétences égales, dans un cadre légal, l’équilibre entre les deux sexes, à faire cesser les discriminations. Jusqu’alors, il était plutôt question d’une sous-estimation des compétences des femmes, de leur non prise en compte qui a conduit à leur sous-représentation dans les sphères de pouvoir. Vu la persistance de la confiscation du pouvoir des femmes par les hommes, il paraît abusif de parler de désavantages pour les hommes", conclue-t-elle.
Le journaliste Thierry Dussard estime que les femmes se heurtent de moins en moins à un plafond de verre. "C'est vrai, les quotas et la politique d'affichage des partis et des entreprises contribuent à le fendre, mais non à le briser. Justement à cause de ce simple souci d'affichage qui se préoccupe avant tout d'un effet d'image, mais en laissant les femmes à l'arrière-plan, et non aux avant-postes, cela dit ça bouge."
Il estime également que la parité peut aider, qu’elle oblige tous les décideurs à tous les niveaux de la vie sociale, ou associative, et pas seulement économique et politique, à penser autrement, et à porter des femmes aux postes de responsabilité.
"Quand l'ascenseur social est bloqué, il faut prendre l'escalier mécanique, c'est le rôle des quotas, et des seuils, assignés comme objectifs", poursuit Thierry Dussard.
Il conclue: "Bien sûr, les hommes peuvent se plaindre de voir parfois les femmes leur passer devant, comme les vieux regretter que l'on donne la priorité aux jeunes, mais la roue tourne, et chacun son tour. C'est celui des femmes, et surtout des jeunes femmes, la société entière ne peut qu'y gagner, si la compétence de ces nouvelles recrues est au rendez-vous".
Depuis de nombreuses années, il y a eu des avancées juridiques en matière de parité mais il existe toujours un mur invisible auquel se heurtent les femmes dans l’avancée de leur carrière ou dans l’accession à de hautes responsabilités, et qui les empêche de progresser aussi vite et autant que les hommes.